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la personne qu’ils rencontrent, en marque de tendresse, etc. ; ce sont des coutumes très curieuses à connaître, sans doute, que l’on trouve publiées journellement dans les journaux et les livres par des savants et des voyageurs, et où il est facile à chacun de les apprendre ; seulement, ces mêmes érudits ignoreront les plus simples règles de la politesse et du savoir-vivre de leurs proches voisins, et il leur arrivera peut-être de manquer, à cause de cela, une excellente position, comme je l’ai vu faire à un jeune homme qui, faute de connaître un usage anglais, a perdu une haute et puissante protection. Boileau nous l’a dit :

C’est peu d’être agréable et charmant dans un livre. Il faut savoir encore et converser et vivre.

La vapeur nous met si facilement en relation avec les pays étrangers, qu’il n’est pas inutile, afin de ne pas commettre des bévues et des maladresses, d’être au courant, ne serait-ce que sommairement, de quelques-uns de leurs usages. Les renseignements que j’ai réunis ici sans prétention, et qui sont le résultat de mes observations personnelles, sont donc choisis au point