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Il n y a que deux moyens de sauver la tranquillité du monde c’est, d’abord, comme nous l’avons dit, de réduire la Turquie au territoire qu’enferment les limites de sa souveraineté effective, et de tâcher ainsi de faciliter sa régénération ou de retarder sa ruine; et ensuite, dans le cas où l’heure fatale arriverait, de remettre les Grecs modernes en possession de Byzance, qu’ils ont tenue un jour sous leurs lois, et où ils arboreraient de nouveau la croix sur le dôme de Sainte-Sophie.

ment où la Russie se préparait à une seconde campagne contre la Porte. A cette époque, l’Angleterre et l’Autriche, épouvantées des conséquences que pourrait avoir pour l’empire ottoman l’entrée victorieuse des Russes à Constantinople, affectaient des dispositions presques hostiles contre le cabinet de Saint-Pétersbourg. Dans la prévoyance d’une rupture, ce dernier faisait des avances à la France et à la Prusse et la preuve que la chance d’une guerre européenne était sérieusement regardée comme possible se trouve dans les lignes suivantes empruntées à une dépêche du comte Pozzo di Borgo, qui est insérée dans le Port-Folio.

Dans toutes mes démarches enversle cabinet français, je m’attache à le tenir en bonne intelligence avec celui de Berlin. Son représentant, le baron de Werther, s’en occupe également de la manière la plus zélée. Il serait peut- être sage et utile de familiariser aussi la politique M prussienne avec l’idée que, si les événements lui fournissent l’occasion de s’agrandir, la France, de son cofe, ne ~Mtf .cf eoM~M/MfV/re .fe battre ~t ~K/’e perte.