DE LA DEMOCRATIE ftOUVËLLU.
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à la force de la classe qui pense et écrit. Il y aurait une section de l’Institut qui pourrait devenir pour la pairie une pépinière plus spéciale et plus abondante que toutes les autres c’est celle des ~c/’e/ces mor<ï~ politiques. Mais il faudrait doubler le nombre de ses membres. Aujourd’hui que l’étude des matières politiques est si répandue, h nombre des choix à faire n’en vaincrait pas la bonté.
En faisant de la Chambre des pairs le conseil où seraient représentés le crédit de la fortune, la grandeur des services et l’éclat du génie, on ferait monter dans cette assemblée l’esprit de la société nouvelle dans ce qu’il aurait de plus stable, de plus éprouvé, de plus lumineux.
N’appelons pas à la Chambre des députés tes écrivains sans fortune. Leurs passions y trouveraient le moyen de bouleverser l’Etat; mais, placés à la Chambre des pairs, forcés au respect d’eux-mêmes, le feu qui leur sort des lèvres s épurerait dans l’atmosphère sereine qui les entoure.
CHAPITRES.
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La destmanon assignée a hChmubic des p.urs, de represpnte! ) cspt’it le plus choisi d’’ ta r)as.s<’