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la jeunesse ou le calme de la maturité. Il est donc à désirer que la Chambre des pairs devienne une assemblée où siège le génie le plus pur, le plus calme et le plus majestueux d’une société gouvernée par les classes moyennes. L’harmonie qu’on cherche sera trouvée.

Déjà la loi qui établit les catégories de candidature à la pairie fait entrer dans cet illustre sénat les hommes qui ont rendu d’importants services au pays, dans toutes les branches de 1 administration. L’action de cette loi émanée de la plus saine politique tend à faire asseoir dans le conseil de la pairie le mérite ac~ Mais il reste encore à y ménager une place plus large au mérite spéculatif. Si les légistes sont l’aristocratie de l’Amérique du nord les écrivains composent celle de notre société bourgeoise.

La philosophie a porté la révolution dans ses entrailles les canons qui ont fait tomber les murs de la Bastille étaient bourrés avec les écrits de Rousseau, Mably, Raynal, etc. Ce sont les idées qui, en juillet, ont armé les bras, et la pensée a bien mérité de siéger dans nos assemblées politiques.

Sur la liste des catégories dans lesquelles la couronne doit choisir les pairs, se trouvent les classes de 1 tnstitut, mais le nombre des hommes appelés dans les Académies n est pas ptopci tienne