Page:Alletz - De la démocratie nouvelle, ou des mœurs et de la puissance des classes moyennes en France - tome II.djvu/288

Cette page n’a pas encore été corrigée

DE LA DÉMOCRATIE NOUVELLE.

284

Dans une monarchie représentative, le pouvoir appartient nécessairement à qui le mérite le mieux par son habileté. La majorité du parlement, en se donnant ou se retirant à son gré, fait monter ceux qui ont obtenu sa confiance à la place de ceux qui l’ont perdue.

Les électeurs dont les suffrages ont élu les députés appartiennent, comme ceux-ci, aux classes moyennes. Ainsi, d’abord le pouvoir ne sort pas de ces classes nous ajouterons que les choses sont combinées de façon qu’il ne peut rester dans une portion de la bourgeoisie à l’exclusion du reste. L’exécution des lois est attribuée au roi qui ne change pas la durée de cette suprême magistrature est la garantie du repos de l’État, de la liberté des choix faits par les électeurs, de la sûreté des délibérations parlementaires de la remise de toutes les fonctions publiques aux mains de la classe moyenne, de l’impuissance de toutes les mauvaises passions pour déconcerter le mouvement de la constitution. Mais, dans une république, les choses changent de face les classes inférieures, y exerçant des droitspolitiques, veulent être représentées dans le gouvernement. Sans doute le plus souvent elles choisissent pour leurs organes et leurs défenseurs des hommes ti-