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LIVRE IX, CHAP. Vt.

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CHAPITRE V.

DES RETARDS QUE LA PROVIDENCE FAIT SUBIR AU PROGRES DES NATIONS.

L’histoire du monde offre des événements qui font douter de la loi bienfaisante de la Providence mais il ne faut pas oublier qu’il y a des châtiments envoyés aux peuples, et que ces punitions ne sont que des délais apportés à ce progrès vers la vertu et le bonheur auxquels sont appelées toutes les nations.

Mais, nonobstant ces apparentes déviations de la loi générale le genre humain en masse, avance toujours l’héritage de son expérience se grossit de siècle en siècle; le nombre des hommes qui sont visités par la lumière augmente visiblement les formes sociales se perfectionnent, les abus dominent et les tyrannies disparaissent. CHAPITRE VI.

DES DEVOIRS tMPOSÉS AUX NATIONS.

Une nation est soumise aux mêmes devoirs que l’individu; elle doit tendre à la vertu et au bonheur, et toutes les fois, d’ailleurs, que les règles de la justice ne lui interdisent pas de s’immiscer dans les araires des autres, elle a pour devoir df