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LIVRE VU! CHAP. Uf.

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de ces pieuses solitudes Se fait sentir aux ames blessées par les éclats des ruines qui tombent, ou malades de je ne sais quel dégoût pour la sociëtë troublée. Par une aberration de jugement singulière, les gouvernements, nés des révolutions, détruisent, en général, les monastères au moment où ces établissements commenceraient à rendre le plus de service à l’état social ces gouvernements ne voient pas qu’ils ne peuvent avoir à leur disposition trop de ressources pour rendre les esprits à la paix de la solitude et au travail sans fin du repentir. Un couvent absorbe des passions qui auraient pu ajouter aux troubles de la société. Toute la question se réduit à resserrer le nombre de ces établissements entre de justes limites. On pourrait également en tirer un immense profit dans l’Intérêt de l’agriculture. Régime municipal. Nous avons fait ressortir, avec autant d’énergie qu’il nous a été possible l’influence d’un bon régime municipal sur le caractère, la moralité, le bonheur d’un peupl&; selon nous, le développement des libertés locales est le seul moyen de former une nation pour l’indépendance politique. Nous avons montré la vanité des alarmes conçues par les hommes qui combattent partout le fantôme de la démocratie. La commune n’étant plus souveraine, la sphère dans laquelle se meut le conseil municipal ne