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commerce en souffrance; dans les mesures à prendre pour faciliter l’exportation de la houille enfin, dans la réforme du mode de jaugeage des
navires
’t Un transport de trois millions d’hectolitres pesant M 2~0,000 tonneaux occuperait, à lui seul, sept à huit mille matelots au moins. Or, lorsque l’industrie aura été développée sur le littoral de l’ouest, et lorsque nos riches bassins bouilliers des Cévennes auront accès vers la Médi terranée et fourniront à la consommation des ~<?aMeM qui s’y multiplient, nous pourrons importer, par les côtes de Bretagne et de Gascogne, et exporter par la Provence, urne quantité de houille de plusieurs millions d’hecto» litres. Un seul bateau à vapeur de cent soixante chevaux en brûle 80,000 hectolitres par an de trois cents ’) jours de service. L’Angleterre en consomme environ » 200 millions d’hectolitres, et en exporte <) a’o mi)Iions. » (Journal des Débats du t 2 novembre 1836, article signé M.C.) Notre industrie maritime attend aussi avec impatience une ordonnance promise par la dernière loi des douanes sur le mode de jaugeage des navires. Notre procédé de mesurage est scientifiquement supérieur à celui des autres peuples il approche davantage de la con)’ tenance vraie des bâtiments malheureusement cette sa tisfaction théorique se paie tous les jours à beaux deniers comptants. Si deux navires parfaitement égaux l’un français, l’autre américain, arrivent ensemble au port de Vera-Cruz, le premier acquittera les droits pour ~oo tonneaux, par exemple le second, dont le registre ne portera que le chiffre de 3oo, ne sera taxé qu’en con-
