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romans, pensait à Julien, mais mécontente comme Juliette, et n’aimant en rien ce pays, qu’elle regrettait presque d’avoir connu. Si la race anglaise ne lui avait jamais plu dans les Indes, du moins là elle la voyait mêlée avec la race indienne ; elle lui échappait par le soleil ; elle avait le pas sur elle par sa richesse, par l’adoration des Indiens : à Londres, elle avait tout perdu, et son pays, et ses compatriotes du même teint qu’elle, et ses avantages sur le peuple conquérant, frêle orientale à laquelle une mère infidèle avait transmis la tache ineffaçable des unions étrangères. Si elle se tournait du côté de Julien, elle n’y trouvait nulle consolation : il n’aimait plus ; une passion les séparait ;