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les airs pendant de longues heures. Toute la ville était sens dessus dessous.

La tante de Tirouard qui adorait son chat, et n’avait jamais rêvé pour lui une telle destinée, poussait des clameurs à fendre des pierres précieuses.

Finalement, l’appareil alla s’accrocher au coq du clocher, et il ne fallut pas moins d’un caporal de pompiers pour aller délivrer le minet aérien.

— Et maintenant, demandais-je à Tirouard, que fais-tu ?

— Je ne fais rien, mon ami, je suis riche.

Et Tirouard voulut bien me conter son existence, une existence auprès de laquelle l’Odyssée du vieil Homère ne semblerait qu’un pâle récit de feu de cheminée.

Quelques traits saillants du récit de