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Une jolie fille, cette pastoure. Sa physionomie, hâlée par le soleil, contrastait drôlement avec sa poitrine qu’on apercevait copieuse et drue, toute blanche.

Et Larigouille battait toujours !

Ici-bas, tout prend fin, le flirt de Peloteux comme le reste.

Les amants quittèrent leur couche de bruyère rose, et apportèrent quelque rectitude à leur toilette. Le corsage de la bergère, notamment, réclamait une économie moins débraillée.

Peloteux enfila sa veste et, après un suprême baiser à la jeune fille, rejoignit Larigouille, qui n’avait pas encore arrêté son tapage.

Déjà charmés par cette idyllesque vision, nous assistâmes à un second acte encore plus charmant que le premier.

En un temps inappréciable, Peloteux re-