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hommes et des jeunes femmes qu’on ne rencontre guère qu’en ces sortes de solennités, ou bien alors aux représentations de Mæterlinck ou d’Édouard Dujardin.

Le feu de l’Art pour l’Art scintille en leurs prunelles. Les jeunes hommes portent leurs cheveux souvent très longs ; les jeunes femmes — hiératiques, oh ! combien ! — semblent fraîchement guéries d’une grave maladie, à moins qu’elles ne paraissent en couver une prochaine, aussi pernicieuse.

Il y avait, dans la peinture des Néo-Pantelants, un peu de tout : du symbole, du mystique, de l’arabesque, du tourbillonnisme, etc., etc.

(On me permettra de baptiser de ce dernier nom une étrange et nouvelle école où l’on semble voir la nature, à travers un éternel cyclone. Les arbres, le sol, la mer,