Page:Allais - Rose et Vert-Pomme.djvu/223

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Il y a longtemps !

Mon humble chambrette me revenait, — ô temps bénis de ma jouvence — à quelque chose comme vingt-cinq francs par mois.

Elle ne comportait pas, je l’avoue, ni l’eau, ni le gaz, ni le reste. (Ne me contraignez point à insister.)

Pour le reste, je devais enfiler, dans toute sa longueur, un noir corridor se terminant par une porte peinte en brun sur laquelle, en bleu, s’enlevait cette inscription lapidaire : ICI.

J’ai oublié de vous dire, mais peut-être en est-il temps encore, qu’à ces époques reculées j’étais timide comme un jabiru.

Un hanneton, dans la campagne, me regardant un peu fixement, me faisait piquer un fard éblouissant.

Quant aux femmes, la seule idée de frôler