J’acceptai de grand cœur.
La plus franche cordialité ne cessa de présider à ces agapes esthétiques.
Seul un tourbillonniste, d’origine américaine, je crois, troubla, un instant, la sérénité du repas en chantant un couplet dû à la verve de son compatriote R. Shoomard :
Tout au fond du corridor sombre,
Les poissons pleuraient lentement ;
Et l’on apercevait dans l’ombre
Valser des filles, à deux temps.
Au bout d’une heur’ de c’t exercice,
On demanda de toutes parts :
Est-ce un petit feu d’artifice,
Où le gazouillis du têtard ?
Goui, goui, goui, goui, goui !
C’est le chant de la fauvette.
Goui, goui, goui, goui, goui !
C’est la voix du salsifis.
Goui, goui, goui, goui, goui !
C’est le cri de l’andouillette.
Goui, goui, goui, goui, goui !
C’est le chant du parapluie.