Page:Allais - Rose et Vert-Pomme.djvu/102

Cette page a été validée par deux contributeurs.

IDA


Peste ! ma chère, comme te voilà mise !

Je ne reconnus pas, tout d’abord, la belle dame qui, du haut de son superbe landau, me souriait avec tant de bonne grâce.

Certainement, je la connaissais, mais qui diable était-ce ?

Brusquement, je me souvins : c’était Ida, la belle Ida, mais combien forcie !

Autrefois, elle semblait une jolie petite pintade ; maintenant, c’est d’une majestueuse oie grasse qu’elle avait l’air.

Nous sommes-nous amusés avec cette