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Comment l’aurions-nous connu, je vous le demande un peu, si fraîchement débarqués ?

— Alors, allons-y, poursuivit le bon Français ; mais pas de potin ! La débauche, à Steelcocktown, s’accommode mal du tumulte latin.

Au fond d’une allée peut-être bien de lauriers-roses en fleur ou de tous autres arbustes (je ne pose pas pour le botaniste), se dressait une élégante villa entourée d’un très menu parc.

Une manière de grave gentleman, installé derrière un petit bureau à l’entrée d’un vestibule, nous examina ; puis, très simplement :

Gold ? s’informa-t-il.

Cette question nous invitait à nous munir, contre quelques banknotes, de livres anglaises en or.

Nous acquiesçâmes.

Ensuite, nous voilà dans un salon où, sur