Page:Allais - Ne nous frappons pas.djvu/101

Cette page a été validée par deux contributeurs.

mètre, des hommes se disputent, se battent, se massacrent parfois. Les couteaux sortent, le sang coule…

— C’est gai ![1]

— Tout est gai.

— Et puis, quand tous les pauvres se seront exterminés pour gagner ces deux sous, Paul Leroy-Beaulieu n’aura plus à s’occuper d’éteindre le paupérisme.

— Qu’est-ce qu’il fera, alors ?

— Des folies !

  1. Au lieu du stupide point d’exclamation que vous constatez au bout de : C’est gai ! je prie le lecteur de poser d’ores et déjà le point d’ironie si ingénieusement préconisé par notre maître Alcanter de Brahm.