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CHAPITRE XXV

Où il est question, c’est le cas de le dire, d’un tas de cochonneries.


Excellent réveillon passé avec quelques hétaïres de grande beauté, cinq ou six députés prévaricateurs, le tout sous la chatoyante présidence du Captain Cap.

Avec ce diable d’homme, on ne manque pas une occasion de s’instruire en s’amusant. Laissons-lui donc la parole :

La coutume de manger du boudin pendant la nuit de Noël remonte à la plus profonde antiquité.

Ne lisons-nous pas dans les « Commentaires de César » : « Secundum antiquam habitudinem, Lexoviani celebrant naissanciæ Christi anniversarium empiffrandos e ipsos cum boldini[1] fantasticis quantitatibus. »

  1. Rien du peintre bien connu, mais ce n’est pas de ma faute, à moi, si boudin se disait en latin « boldinum ».