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— Et puis, je vous préviens qu’à la moindre incartade de votre Blaireau de malheur, je le fais empoigner et coffrer.

— Blaireau sera tranquille, j’en réponds, mon cher M. Dubenoît.

— Je le lui souhaite sans oser l’espérer, car on est en train de lui tourner la tête avec toutes ces histoires, ces acclamations, ces présidences d’honneur, ces conférences révolutionnaires, ces fêtes de charité !… Ah ! oui, on ne le répétera jamais assez ! Montpaillard traverse une crise !

— Pour ce qui est de notre fête, mon cher monsieur Dubenoît, je proteste énergiquement.

— Ne protestez pas, monsieur le baron, cette fête est une manifestation immorale, antisociale, une fête au profit d’un malfaiteur !

— D’un malfaiteur ?… Permettez.