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plus, en voyant l’ordre à Montpaillard décidément compromis.

Il fit une dernière tentative :

— Ne croyez-vous pas, monsieur le baron, qu’une bonne place de jardinier ne serait pas préférable pour ce garçon-là ?

Blaireau eut une grimace :

— Euh ! Une bonne place de jardinier. Elles sont bien rares, vous savez, les bonnes places de jardinier.

— Et puis, ajouta le baron, il sera toujours temps de lui chercher une place après la fête, quand ce malheureux aura touché le produit de cette belle manifestation de la charité publique.

Blaireau ouvrait des yeux énormes et des oreilles non moindres :

— Alors c’est moi qui toucherai, monsieur le baron ? Je toucherai… tout ?

— Oui, mon ami, vous toucherez tout,