Page:Allais - L’Affaire Blaireau.djvu/160

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— C’est trop fort ! c’est trop fort !… Non…

— Hé ! calmez-vous, mon ami, dit Bluette en lui mettant amicalement la main sur l’épaule. Tout n’est pas perdu…

— Il ne manquerait plus que ça.

— Je me rendrai tout à l’heure chez le procureur de la République, je lui expliquerai votre situation et un de ces jours, j’espère…

— Un de ces jours ! hurla Blaireau.

— Demain peut-être…

— Oh !

— Et même, qui sait… ce soir, à la rigueur.

Blaireau tomba sur une chaise, non sans une nuance de découragement.

— Vous m’avouerez, monsieur Bluette, que celle-là… !

— Que diable ! mon cher Blaireau, ayez de la patience. La loi est la loi. Pour être