Page:Allais - À se tordre - histoires chatnoiresques.djvu/243

Cette page a été validée par deux contributeurs.

LE RAILLEUR PUNI[1]


J’ai voulu conter cette histoire, à l’occasion de l’année qui vient, pour prouver aux jeunes gens trop disposés à la raillerie qu’il est toujours malséant et parfois dangereux de se gausser des malheureux. Fasse le ciel que ce récit produise son effet, et que la nouvelle année soit exempte de déplorables plaisanteries et de méchants brocards !

C’était le 31 décembre 1826.

  1. Ce petit conte a été publié, il y a cinq ans, détail important pour éviter toute confusion avec une histoire analogue — oh combien ! — parue récemment sous la signature d’un jeune homme blême dont le père m’a accusé, devant Yvette Guilbert, de lui devoir deux termes, ce qui est faux.