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palpait soigneusement, pelotage suprême !

Ferdinand se jura de ne point engraisser et il se tint parole.

Il mangea fort peu, jamais de féculents, évita de boire pendant ses repas, ainsi que le recommandent les meilleurs médecins. Beaucoup d’exercice.

Ce traitement ne suffisant pas, Ferdinand, aidé par son instinct et de rares aptitudes aux sciences naturelles, pénétrait de nuit dans le jardin et absorbait les plantes les plus purgatives, les racines les plus drastiques.

Pendant quelque temps, ses efforts furent couronnés de succès, mais son pauvre corps de canard s’habitua à ces drogues, et mon infortuné Ferdinand regagna vite le poids perdu.

Il essaya des plantes vénéneuses à petites doses, et suça quelques feuilles d’un Datura Stramonium qui jouait dans les massifs de mon parrain un rôle épineux et décoratif.

Ferdinand fut malade comme un fort cheval et faillit y passer.

L’électricité s’offrit à son âme ingénieuse, et je le surpris souvent, les yeux levés vers