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Brave petit mecton, grandis si Dieu te prête vie ; sois aimé pour tes beaux yeux ; dévalise les filles ; tue, pour des sommes dérisoires, les passants attardés ; tue les miens ; tue-moi, moi-même.

Je te pardonnerai.

Et si Dieu a pour deux sous de tact, c’est à sa droite qu’il te recevra, pour cet instant d’exquise pudeur rose que tu eus dans ta vie, boulevard de Charonne.