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Je commençais à ne plus rire.

Extrêmement fatigué, j’ai pris, le lendemain, le bateau de Honfleur et me suis installé à l’hôtel de la Renaissance, sur la côte de Grâce, où je me trouve, ma foi, fort bien.

Le patron, M. Douard, est un homme très gentil, très au courant d’une foule de questions qui ne passionnent pas, d’ordinaire, les aubergistes.

Sa maison, qui est autant une ferme qu’un hôtel, offre aux Parisiens fatigués le recueillement et le repos dont ils ont tant besoin.

De curieuses collections ajoutent un intérêt puissant à cette installation.

Le seul point noir, c’est un album, un terrible album sur lequel les visiteurs sont tenus d’écrire quelques lignes, ou de tracer quelque croquis, selon qu’ils sont littérateurs ou dessinateurs.

Voulez-vous savoir ce que j’ai écrit, moi ?

Eh bien ! j’ai écrit des vers. Et, pour répondre au défi de mon ami Allais, j’ai composé des vers holorimes, c’est-à-dire qui riment d’un bout à l’autre.

Les voici :


Alphonse Allais de l’âme erre et se f… à l’eau.
Ah ! l’ fond salé de la mer ! Hé ! ce fou ! Hallo !