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Scène III

UN APPARTEMENT DANS LE PALAIS.
On découvre Ablamore et Alladine.
Ablamore

Tu le vois, Alladine, mes mains ne tremblent point, mon cœur bat comme celui d’un enfant endormi, et ma voix n’a jamais été troublée par la colère. Je n’en veux pas à Palomides, bien que tout ce qu’il fait puisse paraître inexcusable. Et quant à toi, qui pourrait t’en vouloir ? Tu obéis à des lois que tu ne connais pas et tu ne pouvais agir autrement. Je ne te parlerai pas