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Intérieur

Marie

Grand-père !…

Le Vieillard

Ne pleurez pas, mon enfant… nous aurons notre tour…

(Un silence)
L’Étranger

Elles regardent longtemps…

Le Vieillard

Elles regarderaient cent mille ans qu’elles n’apercevraient rien, les pauvres sœurs… la nuit est trop obscure… Elles regardent par ici ; et c’est par là que le malheur arrive…

L’Étranger

Il est heureux qu’elles regardent par ici… Je ne sais pas ce qui s’avance du côté des prairies.

Marie

Je crois que c’est la foule… Ils sont si loin qu’on les distingue à peine…