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des coups et des protestations, content de lui, il revint vers le groupe en demandant ce qu’étaient devenus les Alène.

La bande diminuait. L’élément féminin avait : disparu avec Jeanne, demeurée dans un café en compagnie de ses deux soupirants. Il ne restait plus que le prince Ko-Ko, Houdart, Kopeck, Monnet, Boumol, le grand Vaissel, Murot, Coton et Vavin.

Où allait-on finir la vadrouille ?

On parla des Halles, de Frontin, de Hill’s. Mais le grand Vaissel l’emporta. On s’amusait épatamment, disait-il, du côté de la Bastille. Et puis, il y avait par là un marchand de vin soigné.

On partit en décrivant des zigzags sur les trottoirs.

On s’embêta ferme pendant le trajet. Arrivé à la Bastille, le grand Vaissel, ivre-mort, ne pouvait pas retrouver son marchand de vin. On entra chez un autre et on fit servir des mêlé-cassis qui furent joués au zanzibar. Puis, au moment de sortir, Houdart déclara que c’était la faute de ce mastroquet si l’autre était parti. Kopeck ajouta qu’il ne serait que juste de l’en punir, et proposa d’emporter une chaise. L’idée fut trouvée excellente. On mit le meuble sur le dos du prince.

Une fois en goût, on continua. Sur la route, on fit des échanges. Le politique Coton expliqua