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CYBÈLE

moins douloureuses épreuves du présent, était en effet la distraction et l’intérêt que devaient lui offrir les merveilles sans nombre d’Alger, qu’il n’avait fait qu’effleurer en compagnie du professeur. Cette fois, c’était Namo qui lui proposait une nouvelle promenade agréable et instructive, ce qu’il accepta de bon cœur, car il n’eût pas osé si tôt s’aventurer seul au milieu de ce peuple et de ces usages si nouveaux pour lui, même en compagnie du guide fidèle dont il venait d’être question.

— Cela vous va-t-il d’aller faire un tour dans nos musées nationaux ?

— Allons !

Et les deux jeunes gens sortirent aussitôt accompagnés du fidèle Hou, qui, au préalable, en avait poliment demandé la permission à son maître.

En peu d’instants ils étaient rendus au Palais des Musées, car dans le nouvel Alger on ne savait pas ce que c’était de perdre du temps en chemin. Il y avait toujours vingt moyens pour un de circuler vite et commodément.

Après le Grand-Temple, ce palais était le plus vaste des monuments de la capitale. On s’était proposé, non seulement d’en permettre l’accès à des foules nombreuses, mais surtout de faire œuvre concrète en réunissant le plus d’objets et de documents possible en un même ensemble dans l’ordre