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CYBÈLE

intime ami de la famille serait également le sien.

Sur les pas de Namo, était entré un bel épagneul auquel Marius ne prit garde que lorsqu’il le vit s’arrêter en contemplation devant sa personne.

— Mais c’est Houzard que je vois là ! Viens mon bon chien, mon brave Houzard !

— Hou ! répondit la bonne bête avec un mouvement de tête amical.

— Voilà le reste, à présent, se dit Marius en reconnaissant le sosie de son chien. Jusqu’à mon pauvre Houzard ! Quoique ce ne soit pas toi, je suis bien content de te revoir tout de même, va, mon bon Houzard !

— Hou ! Hou ! répéta l’animal en continuant de regarder Marius de son air le meilleur et le plus intelligent.

— C’est notre ami Hou, dit Namo. Vous entendez bien qu’il vous dit lui-même comment il s’appelle.

— Les chiens parlent donc chez vous ?

— Pas tout à fait, mais peu s’en faut. Ils se font toujours parfaitement comprendre, et les mieux instruits connaissent assez le français pour que rien d’essentiel de ce que nous disons puisse leur échapper. Plusieurs même savent assez bien lire ou du moins déchiffrer le sens de certaines phrases écrite. Il faut