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Nombre des étudiant M L, i K1I.

1923 1924

Religion : Catholiques romains.

Calvinistes

Luthériens

ites

Divers

D

56, 0 21, 6

7, 3 12, 0

3, 1

4.076


S l, 6

19, 4

7, 2

18, 7

i. 1 55

Q

59, 5 19, 9

B, 4 10, 6

1.6

1 829

n

62, 0 18, 2

8, 0 2, 7

376 3.015

57, 2 21, 8

S" 7.7 5, 1

58, 6

18.7

10, 9

8, 9

2.9

i.104

62, 5

21, 5

10, 9

2, 5

2.6

16.412


58, 2 20, 0

8.’.'

9, 9 3, 0

Une mesure, le numéros elausus, a été prise pour limiter le nombre des étudiants Israélites aux uni versités ; il est proportionnel au chliTre de la population, mais sauf dans les écoles spéciale », il dépasse néanmoins le chiffre de 6 p, 100 fixé par la loi.

I.i Hongrie mutilée a conservé 51, 2 % des Israélites >iui v habitaient avant la guerre.

l es écoles catholiques dépendant du gouvernement sont subventionnées sur le ronds de religion provenant du produit dos l’iens confisqués, en 177.’!, par Marie-Thérèse aux Jésuites et aux autres ordres religieux, il v a au>si un certain nombre d’écoles Indépendantes. Les écoles secondaires de filles sont dirigées par des religieuses. En Slovaquie, les écoles secondaires t>nt été laïcisées et U’s religieux expulsés. En Transylvanie, les écoles catholiques sont devenues écoles de l’État roumain : les anciens martres ne peuvent plus enseigner, même s’ils ont opte. L’enseignement du catéchisme est obligatoire en Hongrie, dans toutes les s exception. En Slovaquie, il est facultatif. En Croatie-Slavonie, il est obligatoire jusqu|à la lasse de l’école secondaire. En Transylvanie, le usine est enseigné. L’Église catholique-grecque et l’Église grecqueorientale ont perdu à peu près tout ce qu’elles possédaient en Hongrie. L’évêché catholique grec de Hajdn-Dorog a conservé son siège épiscopal et 83 paroisses, il en a perdu 80. Les évêchés d’Eperjes, de Munk.i.s et de Nagyvârad ont conservé 24 paroiss » n en tout.

L’Église grecque-orientale de Buda a conservé 42 paroisses sur 49. Les évêchés d’Aï ad. de Temesvâr et de Bacs ont conservé en tout 27 paroisses : ceux de Versée/, de Karansebes et de Transylvanie n’appartiennent plus a la Hongrie.

Les Ordres religieux avaient des maisons réparties surtout le territoire de la Hongrie, ce qui explique que, par l’application du Traité île Trianon, bon nombre de ces maisons situées en Slovaquie, en Transylvanie, en Croatie-Slavonie, sont aujourd’hui en territoire étranger.

La bénédictins ont conservé, en Hongrie, l’archiabbave de l’annonbalma. avec une faculté de théo. plus l.s abbayes de Bakonybél, Tibâny, Dœmu-k et Zalavér. Ils ont néanmoins subi des pertes, ainsi sur 3 secondaires, 1 située en Slovaquie

us la domination tchèque ; 25 paroisses, 3 situées en Slovaquie sont sous la domination tchèque ;

itboliques, 3.’estes en Slovaquie sont

! la domination tchèque ; sur 246 religieux, 12 restés en Slovaquie sont gous la domination tchèque ; sur 2 370 élèves, 133 restés en Slovaquie sont sous la domination tchèque.

montrés ont perdu leur maison principale de Jészô et celle de Lelesz, qui sont passées a la Bohème ; il en est de même de 2 i ondaires, confisquées et i. paroisses, avec 12.000 Odèles el 31 religieux sont restées en Slovaquie : 2 paroisses, avec - I hdeles et l l religieux, sont restées en Transylvanie, 2 seulement sont en Hongrie, avec 2. ! Bdèles

et 23 religieux. Les prémontrés ont fondé un nouvel établissement en Hongrie, près de Budapest ; il compte

litet dont la résidence es ! à Budapest ont

conservé’.maisons en Hongrie. Trois maisons sont passées à la Bohême avec 12 religieux, elles rorment,

ivec les établissements qui s’y trouvaient déjà et ceux détaches de l’Autriche, une vice province. I ne

maison est restée en Transylvanie avec il religieux. la Hongrie a conservé 223 religieux, coadjuteurs, novices, etc. Les jésuites possédaient une maison a Nagybecskerek, territoire dépendant de la Serbie, ils

l’ont complètement abandonnée.

/esfrères des écoles chrétiennes ont été contraints de quitter leur établissement de Lovattom, relevant de l’État, et où ils donnaient l’enseignement aux

enfants abandonnes. Le gouvernement leur a donne un autre établissement en Hongrie, OÙ ils ont ainsi 1 maisons : leurs autres maisons ont été reparties entre les États successeurs : deux a la Bohême, une à la Roumanie et une à l’Autriche.

Les piaristes forment un ordre enseignant fort importantà Budapest, OÙ se trouve la maison mère, il y a un établissement pour la formation des maîtres, il reste Il maisons en Hongrie. Les quatre établissements d’enselgnement situés en Slovaquie ont été confisqués par l’État tchèque et laïcisés. En Roumanie, ") établissements ont été fermés. En Serbie, l’école secondaire, l’unique école catholique, a été transformée en établissement d’État ; les piaristes ont complètement quitté le pavs. Sur 326 membres. 70 sont en Slovaquie, 18 en Bohème, et il reste en Hongrie 2’.H piaristes, mi ils ont 4.800 élèves, tandis qu’il y en a 2. 138 en Roumanie.

Les franciscains exercent une très grande influence sur le peuple ; les 53 maisons qu’ils possédaient en Hongrie sont réparties entre cinq États ; de même pour les 17 maisons des frères mineurs.

Des ô maisons des dominicains, 3 sont restées a la Hongrie, une est en Autriche, une en Slovaquie.

/ es frères de la charité qui se consacrent aux soins des malades dans les hôpitaux, ont conservé deux de leurs plus importants établissements en Hongrie, un hôpital est en Autriche. 3 en Transylvanie, 3 en Slovaquie.

les lazaristes ont un établissement a Buda ; ils avaient une maison très prospère a Orsova : ils ont dû l’abandonner à la Roumanie ; les religieux se sont lixés en Hongrie et ils vont créer une maison a Budapest pour v organiser des cours de français.

Pour un certain nombre d’ordres moins importants, les religieux ont subi plus de trouble dans leurs organisations que de pertes importantes ; il leur a fallu créer de nouvelles Installations, déplacer un grand nombre de religieux, les États successeurs n’admettant pas de sujets étrangers > <bms les établissements qui subsistent encore. Les dommages subis par les ordres religieux varient selon que leurs maisons étaient plus nombreuses au centre du pays ou a la

périphérie.

En 1910, on comptait en Hongrie 5.150 religieuses

sur lesquelles 2.848 se consacraient a l’enseignement et 1.862 au soin des malades.

Pendant le régime de la dictature du prolétariat,

les reli’-ieuses eurent beaucoup a soullrir, surtout les filles, Ce la Charité, pourtant tort populaires en Hon .-rieelles furent molestées par les bolcheviks, chassées .les hôpitaux et des.. -livres de bienlaisance