Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 9.2.djvu/50

Cette page n’a pas encore été corrigée

MADDELON — MAGI1

L510

I « facile entreprise. A cette On. UvWU, de 1871 à 1879

s p :, vs d’Kurope s.mf la Russie et la Suède ei

na UM W icin. ! uant. mille m », ou imprimé.*

tout genre, relatifs à salut Bonaventuree

bonne partie, aux antres maîtres de école francls

^e.Se S notes, eon S crvëescuvlugt-septyoluræs.sont

aem^tprédeusespourl’hlsto^lUtér^dela

élastique, vu surtout que le P. Fidèto de Fanna « tait un paléographe —rime extraordinaire sûreté d «  lS 7…Inteoimaitre les premiers re> uwrchesdaw l’ouvrée soWantti .— « im omnium.s^r.ipft./).H-L.s. mnluræ, Turin, 1874. Cet écrit marque une date dans l’histoire du mouvement néo-scolastique. M. GraDmann durukolleg ru Quaracchi m seiner

Bedeutuna /Or die Méthode der Erforschung toa » Ikrfccvtfi If. dans Franziskanische Studien,

.ter. 10.il. t. « , p. 63-70. Il valut à 1 auteur d êt «  brillamment présenté par Léopold Deliste à « Académie.les Inscriptions et Belles-Lettres et d être élu. le 3 décembre, 1877, membre correspondant de la R „l, de la historia de Madrid. Entre temps le

collège Saint-Bonaventure fut organisé a Quaracc u et le II juillet 1879, le P. Fidèle de Fanna en prit la direction comme préfet. Les travaux d’édition commencèrent alors, mus ces labeurs et de nouveaux voyages en Italie ruinèrent bientôt la santé toujours frêle de cet infatigable chercheur : nue longue maladie vint l’enlever, le 12 août 1881, à Quaracchi, laissantla direction de Ledit ion à peine commencée au 1. Ignace Jeiler. Dans sa vie comme d ms sa mort, le P. l « iaue de Fanna fut un grand religieux, digne disciple de S. Bonaventure.

P. Marcellin da Clvexza. fi P. Fedele da Fanna délia franc rmata prooincta di Venezia, 1 rato. 1881,

S. Bonaventure, Opéra omnfa. Quarracchl, 1882. t. i, p ix. m. [P. Pacifique de Mon/a], // Rmo P. Bernardine & r. Quaracchi. 1898. p. lOl-lOo ; C. Guasti,

Opère, Prato, 1899, t. v b, p. 010-630. ^ E. Lonopré.


MADERNI Alexandre, théologien italien, né à Lugano en 1617, mort à Rome en 1685. — Il entra très jeune dans l’ordre des barnabites en 1633. Très estimé pour sa doctrine et sa prudence, Maderni obtint dans l’ordre les plus hautes charges et enfin, en 1680, celle de supérieur général. Il mourut dans cette charge à la veille d’être élevé au cardinalat par le pape Innocent XI. On a de lui un Cursus theologicus en trois gros volumes publié à Rome (1671, 1672, 1675), ouvrage remarquable au point de vue de l’ordre et de la clarté d’exposition. Le cardinal Lambertini (Benoit XIV), dans son ouvrage célèbre De canonizatione et beatificatione servorum Dei, cite souvent le Cursus du P. Maderni, surtout là où il parle des vertus in gradu heroico (l. III, c. xxi).

O. Premoli.


MADIUS Jules-César. — A la suite d’E. du Pin les bibliographes mentionnent sous ce nom un traité De ordinibus sacris et quibusdam aliis, paru à Pavie, 1616

Dupin Table des auteurs ecclésiastiques du XVIIe siècle, col. 1875 ; Jocher-Rotermund, Gelehrten-Lexikon, édit. de 1813, t. iv, col. 336.

É. Amann.


MAFLIX (Baudouin de), dominicain, maître à l’Université de Paris, nominé le dix-neuvième dans la liste des maîtres établie par Étienne de Salanhac : Balduinus de Maflix, flamingus. Originaire de Maffles, près de Tournai, il remplissait les fonctions de maitre en 1267-1269 ; en 1269, présent au chapitre général des frères prêcheurs, à Paris, il faisait partie de la commission de six maîtres, parmi lesquels frère Thomas d’Aquin, chargée de résoudre un cas de conscience De secreto. Il paraît indubitable qu’il a composé des ouvrages théologiques ou scripturaires ; mais on n’a pu jusqu’ici identifier que des sermons, tels le sermon contenu dans le ms. 14 952 de la Bibliothèque Nationale de Paris, ꝟ. 137, et sans doute celui du ms. lat. 1650, ꝟ. 219 du même fonds.

Catalogue des Magistri in theologia Parisius d’Étienne de Salanhac, publié par H. Denifle, Quellen zur Gelehrtengeschichte des Predigerordens, dans Archiv für Litteratur und Kirchengeschichte des M.-A., t. ii. p. 206. Son intervention est signalée dans un acte universitaire en 1267, Denifle, Chartularium Universitatis Parisiensis, t. i, p. 169. La consultation De secreto est éditée parmi les œuvres de S. Thomas ; ainsi dans l’édition Vivès, 1889, t. xxxii, P. 816.

Quétif-Echard, Scriptores ordinis prædicatorum, Paris 1719, t. i, p. 247 ; P. Mandonnet, Siger de Brabant, 2e éd., Louvain, 1911, t. i, p. 84 ; B. Hauréau, Notices et extraits de quelques mss. latins de la Bibliothèque Nationale, Paris, 1892, t. iv, p. 40 ; F. Hennebert, Biographies de Belgique, 1886, t. i, p. 840.

M.-D. Chenu.


MAGALHAENS Pierre, dominicain portugais, né à la fin du xvie siècle, qui, après de nombreuses années d’enseignement dans les couvents de l’ordre fut nommé maître en théologie au chapitre général de Rome en 1644. Il remplit ensuite la charge de conseiller du tribunal de l’Inquisition, jusque dans un âge avancé. Il mourut peu après 1672. Il a publié les ouvrages suivants : Tractatus theologicus de scientia Dei, Lisbonne, 1666 ; Tractatus secundus theologicus de prædestinationis executione in duos partes distribuas, unam de efficacia, alteram de necessitate gratiæ, Lisbonne, 1667, Lyon, 1674 ; Tractatus theologici ad Iam parlera D. Thomæ de voluntate, de prædestinatione, de Trinitate, Lisbonne, 1670.

Quétif-Echard, Scriptores ordinis prædicatorum, Paris. 1721, t. ii, p. 644 ; B.-M. Reichert, Acta capitulorum generalium ordinis prædicatorum, t. vii, Rome, 1902, p. 150.

M.-D. Chenu.


MAGIE On ne trouvera pas ici une histoire, même abrégée, de la magie, à travers les âges et les peuples. Pareille histoire, si elle est possible, demanderait des développements considérables. U ailleurs, elle n’est pas nécessaire au but de cet article. Dans un dictionnaire de théologie, nous traiterons de la magie surtout au point de vue théologique : il s’agira avant tout de la nature et de la moralité de la magie Pour terminer, nous examinerons, aussi brièvement que possible, la question des relations historiques entre macie et religion. Cette question appartient directement à l’histoire des religions ; mais elle est tellement a l’ordre du jour qu’il a paru impossible de la passer sous silence.—
I. Le mot.—
IL La chose (col. 1515).—
III. Moralité de la magie (col. 1528). —
IV. Magie et religion (col. 1534).

I. Le mot __ La magie, au sens étymologique, est l’art du mage ou du magicien. Les mages semblent avoir été d’abord une caste chez les Chaldéens, puis chez les Mèdes et chez les Perses, caste aristocratique et sacerdotale, un peu comme la tribu de Lévi chez les Juifs ; on les trouve organisés vers 1 au 600 av. J —C Voirllaslings, Enc. of religion, art. Mugi, t. viii, p’212 243 ; Huby, Christus.p. 303, 301. Ainsi, l imagination aidant, le mage nous apparaît dans un recul impressionnant : personnage héroïque, mystérieux, redoutable, habitant les confins du monde visible et occupé à lire dans les astres les secrets es plus cachés, ou à puiser dans un au-delà invisible les phénomènes les plus merveilleux.

Le magicien, lui, a des apparences moins grandioses. Ce nom évoque un être plus ou moins étrange coi lie d’une espèce de mitre en forme de cône tronque : il tient en main une baguette dont il vient de tracer