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dans les pratiqua religieuses on usage chea ses adeptes, spécialement en oc qui concerne la communion frequente et la confession. En même temps, pat ordre du gouvernement, l'école ouverte par Macrakès est

fermée, son église est interdite au public, et ses prêtres jetés en prison. Il V a plus. Comme ees mesures vexatoires ne font qu’envenimer la discussion et provoquer des injures de plus en plus violentes, les tribunaux interviennent, et notre novateur est condamné SUCvement à deux mois, 1e prison pour ouverture illicite de sou école, puis a deux ans pour crime d hérésie, puis a deux autres années pour outrages aux autorités ecclésiastiques. Nous devons signaler, à ce propos.. ! cause de leur importance dogmatique, les débats du fameux procès pour crime d’hérésie ; ils durèrent du.-S au 17 mars 1881 et se déroulèrent au milieu d’incidents inconnus ailleurs qu’en Grèce. L’arrêt du tribunal fut d’ailleurs annule par la cour de cassation pour vice de forme, et le prévenu renvoyé devant le tribunal de Nauplie. Ce second procès n’eut jamais lieu, et Macrakès, rendu à la liberté, reprit avec plus d’ardeur que jamais son apostolat par la parole, et par la plume, n'épargnant aucune fatigue, parcourant tout le pavs durant les vacances scolaires, allant porter le nouvel évangile non seulement dans les lies, mais encore à Constantinople et jusqu'à Odessa. Et cette activité débordante, digne d’une meilleure cause. Macrakes la déploya jusqu'à son dernier jour. Avant de mourir, au soir du 21 décembre 1905, il avait encore écrit, le matin même, un petit article pour le Logos. Physionomie étrange, comme il s’en rencontre tant en Grèce, où d’incontestables qualités sont malheureusement gâtées par des défauts non moins incontestables, faute d’avoir pu ou su modérer de trop évidentes passions inconciliables avec la vraie réforme des idées et des mœurs.

L'œuvre littéraire de Macrakès est immense. Dans l’impossibilité de tout analyser, nous signalerons du moins, le plus souvent dans leur ordre chronologique, ses principales productions, qui traitent presque toutes de matières religieuses et méritent à ce titre de trouver place ici.

lo ' -r jV x, .-yl : z toS Jbjoxwpoû tou xexpup.|Zévou, Constantinople. 1858, 2e édit.. Athènes. 1883 : nécessité pour la réforme des mœurs de mieux connaître la parole de Dieu. — 2° 'H rçoXiç Ew*v » r, z-.. we olxoSopr.Œïaa èxxXr.ala, ï)toi 1 fcvOpcaiïivoç xoivuvfa b Xpurr$, Constantinople. 1860 : il a y a rie bonheur pour l’individu comme pour la société que dans la religion chrétienne.— 3° AoatççiXoooçixJ] .- « To : toû àv8p<omvou irpoopiop.ou eU ; pTjaxeuTixTJ au|Air17rrouaa, Constantinople 1860 ; Athènes, 1883 : la destinée de l’homme consiste dans la déification de son être et l’amitié de Dieu. — 4° 'Aoiriç Tife fcvaToXixïje. ôpeoBôÇou iTtoxpouaw toû xax’aZrrfi z.. : -'.X-j -i-.'.nL-r, . Constantinople, 1862 : calomnies contre l’Kglise catholique représentée par Esaû, que Dieu a rejeté, tandis qu’il a aimé Jacob, c’est-à-dire glise d’Orient. — 5° 'II -a-'.xr, |iavla ^ry/r^vi, , VT -~rt -j.-z : vJl z-.-.'Z-.hxr, '- z : i TŒ r-J.z-zç.7. -*-z-ïz/zi->. fopopuoÇouivTi, Athènes, 1862 : nouvelle attaque dirigée d’abord contre la primauté du pontife romain, puis contre les abus dont le patriarcat grec est le théâtre. — 6° 'O repovno^ôç, t* '. toû Kupbu faûv Ir.oou

y-.-J.j T0 —,
r i ? <, j.y. TÏ)Ç ôpOoffôÇoU zy.y.Lr, Mhènes, 1862 : le gerontisme, c’est la simonie

quf ronge a tous les degrés la hiérarchie orthodoxe. Ces trois dernières brochures ont été réimprimées dans le recueil de.1. Kaminari, MeXirai xal Xoyoi tou Maxpàxij, Athènes, 1014. — 7° Etudes philosophiques au nombre de quatre publiées en fran çais i Cuis en 1864. Œs trois premières, l’une csi

ée COUtlt ! le scepticisme, l’autre contre la : , 1e Renan, la troisième contre l’athéisme : elles ont ete publiées en grec a lhencs. en 1867, par 1 ecasta Dans une quatrième brochure Intitulée :

de L< vie ci l’arbre d, - la connaissance,

l’auteur oppose la philosophie chrétienne au cartes, a nlsme * I ecatsa l’a publiée en grec à Athènes en ('-vivr/nc - :  ; -' : TTJC. ÇOOBWÇ Ofi

roû èxxX7)olo « xal toû Ôep-eXti ', ; v6(xou

y.àl - ïio-cwsvioiJ byÇwtov

tLeuSoypioTiavixÛM èxxX7)ciûv xal htàvoSov tgjv ipioTiotvôv « le. :  ; -vxa : i Xpioxov plov, Constantinople, 1865 ; 2- édit, Athènes, 1891 : l’Eglise fondée par le Christ est la plus grande des < envies de Dieu. et cette Église est unique, l’orthodoxe, toutes les antres sociétés religieuses n’ayant aucun droit à se réclamer du Christ. - 9° Ta 16vo86ÇaCTOV e, -Y"v, rvo’jv jcoïox tpvov Sùvatat va SoÇàerj) touç vuv "EXXtivoc oitip -ivTx T7)ç y^Ç " à *wj » Constantinople 1865 ; 2e édit. Athènes, 1875 : l’honneur et la

Moire ne consiste que dans les vertus chrétiennes, lesquelles ne s’obtiennent que par la raison, la foi et la lutte 10° AixociootSvy), sçïHisplç, twv bXXt]vixcov àûYÛV, journal paraissant deux lois la semaine et comptant 92 n « , du 30 septembre 1866 au 28 septembre 1867.— 11° 'H èXeuôépaTSXTOVtx^, Athènes 1867, - 12" 'II ixaaaov’a YVtûpiÇoizévï] yxi Bià toû uaooovixoû SiTcXto^axoç, 1868. - 13° 'O *v EXXaSi iXeiiBspoç TexTOVio-u.oç èv ôpiaiztp xal èv ouYxplcei repoç. Tàv èv 'EXXàSi xp « mavimi.6v, 1899 : trois brochures d’une extrême violence contre la franc-maçonnerfe. 14" Aovoç, ê « pT)(xepl< ; ttjç èv XpioT<p

opTioxelotç, jtoXiTe'.aç xal çiXooocpîaç, journal hebdomadaire dont le premier numéro porte la date du 2 mars 1868, et le dernier de cette première série, celle du 20 mars 1871. Une seconde série commence avec le n 1 ' 152, daté du 4 décembre 1876, et finit avec le iv 1657, publié le 29 décembre 1905, cinq jours après la mort de l’auteur : le premier tome de la collection contient, entre autres, un AÔYoççiXoooepixoç plusieurs fois réimprimé depuis, dans lequel l’auteur prouve que Dieu s’est incarné et qu’il n’y a de salut pour les peuples et le monde entier que dans 1 Eglise orthodoxe. — 15 » Aoyixôç iXe-f/oç OwpaxtoTou tivôç IXéyxou, vive et verbeuse riposte à un défenseur de Theoclétos Bimpos, professeur de théologie a l’Université, que Macrakès avait accusé d|hérésie.

16" S.O-01 X<XT7)X7)TlX0l STtl TOÛ CUp.66X0U T^Ç IttOTSÛiÇ,

Uhènes, 1871 : recueil de discours prononcés dans l'église de Sainte-Irine. 17- "AjcoXoYia 'A7coot6Xou Maxpàxr reepl tûv Ixutoû càaOr^iicùv, 9povi, u.arwv xal -piîswv, Athènes. 1873 : défense de la tnchotomie du composé humain contre le livre de C. Nestoridès. — 18 » Elp^v » ), journal politico - religieux paraissant tous les samedis : le premier numéro est daté du 12 janvier 1874, et le dernier, portant le „ 1 16, est du 27 novembre 1876. 19° *H x<xt « tou ' Vtioot6Xou Max ; -/L/, zaipéoei Slxt), Athènes, 1881, contenant les discours de Macrakès et les dépositions des témoins lors du procès des 5-17 mars 1881. — 20 » T6 xpioûvŒTOv toû àve P 6mou Be6aiouiievov xal Stæ tôv LieràXwv tîjç 'ExxXTjoiou ; rearéptûv xal tô x-mvôSec 810ûv9eTOv t ?^ èxTrecouoT)? tnç 6p loôo--' ; -/- ouv680u, Athènes. 1882 : violente riposte contre ropuscule du professeur Chrvsanl lie Macrès sur le compose humain. - 21 » 'Ï7t611vT)|ia Trpôç tôv olxoulievtxov rorrpiapxTiv Aiovûoiov t6v B', Constantmople îsss -. réponse aux griefs contenus dans la sentence synodale promulguée contre l’auteur ; Macrakès

(a lit également imprimer en russe et présenter au Saint-Synode dirigeant, lors de son voyage a Odessa en 1888.