Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 9.2.djvu/262

Cette page n’a pas encore été corrigée
1929
1930
MANUEL Il PALÉOLOGUE


oâ u'.asîv. iXX’iXccîv M ï^ KCt) ti.

II. Suasoria « ii/ Thessalonicenses eum oosiderentur. [ne.

tvj oîxeÎTE. Ce discours très élégant, « iinle Catalogne de Paria attribue, avec un ligne (lul>it.itic a Démétriua ( ydonès, est certainement l'œuvre >iiManuel, comme l’Indique le lùirberinus : ' ! '.>. [ 9 11 : on le trouve encore d.ins le l’iinsimis."41. f* it 51. 12. Oratto gratutatoria pro nstitnàn imperatoris et pains sainte. Inc. Xotipow Xedpouoiv 'Juîv. il> SvSpcç 'Pcofiaïoi. Contena dans le Barherii 36 et dans le Partstnus

, sur lequel la pièce. « été publiée par Bolssonade, AnæeWa nova, Paris, 1844, p. 233.

3° (Kurres morales. - In grand nombre de traites <le Manuel ont pour but la formation <Ie l’esprit et du cour. En tête île cette série doit se placer le plus populaire de ces ouvrages, le seul connu « les savants durant longtemps, il est intitule : 1. Prweepta educationis regiir ad fllium Joannem, oapita etnium. C’est un choix de règles de conduite, où abondent les vues élevées, les observations utiles a on prince, les sentiments vraiment chrétiens, le tout revêtu de la forme la plus élégante et rehausse par un heureux mélange « le citations profanes ou Bacrées. Publié pour la première fuis avec la traduction latine par Jean l.eunclavius, Irnp. Cars. Manueiis Paltcologi Aug. prseeepta educationis regix ad Joanneni fllium, Baie, 1Ô78, p. 12-133, il est reproduit dans /'. (, '., col. 313-384. 2. A la suite « le ce cours d’instruction impériale, viennent sept morceaux de morale oratoire, sur l'éloquence, la vertu et les qualités d’un bon prince ; sur l’amour du bien ; sur le libre arbitre ; sur les dangers de la volupté, et sur les avantages « le la volupté comme contre-partie du discours précédent ; sur le caractère du péché ; sur l’humilité. Ce sont moins des règles de conduite que « les exemples d’amplification, des discours « ; crits pour être réellement prononcés. Aussi seraient-ils plus a leur place dans le chapitre relatif aux exercices de rhétorique. Ces sept discours se terminent par une conclusion générale sous forme de lettre adressée par le souverain a son lils. On les trouve imprimés dans Leundavius, op. cit.. p. 134-419, et dans Migne. t. cit.. col. ::s"..' _'. L'épithète û'ethico-politica, que l’on donne depuis Lambecius, liibliotheea Vindobonensis, t. viii, p. 337. a ces discours, n’est nullement justifiée : ee sont des considérations de morale religieuse, où la politique n’a absolument aucune part. - - 3. Nous pouvons rattacher a cette catégorie une dissertation philosophique sur la nature des songes publiée d’après le l’arisinus 3041 par Boissonadc, Anecdola nova, Paris, 1844, p. 237, et reproduite dans /'. < ;., t. cit., col. 2, en noie. Intitulée IIj ; -. oveip&rov, de insomniis, elle se trouve encore dans le Ilurbcrinus Jl’J, f°ôo

4° Outrages apologétique. Manuel s’est placé au premier rang des apologistes de la religion chrétienne contre les musulmans par un grand ouvrage, resté malheureusement en majeure partie inédit ; il est intitulé : l.Maimelis PaUeologi imperatoris adjratrem suum Theodorum dialogus quem habuit cum quodam l’ersa, dignilule muterizw, in Ancgra Galatitc, ou plus brièvement, ainsi qu’a traduit C.-B. Hase, Entretiens avec un professeur mahométan. Ces eut retiens sont au nombre de vinut si : les deux premiers ont seuls paru par les soins de Hase dans les Notices et extraits des manuscrits de la bibliothèque rm/ale, 1810, t. viii, -' part., i 2 ; ils ont été réimprimes dans /'. 'L.

t. cit., col. 126-173. L’ouvrage date très probablement de l’année /que où Manuel se trouvait con traint de suivre Bajazet dans une expédition contre l'émir de Pamphyiie. Manuel avant eu l’occasion, durant son séjour a Ancvre, de lier connaissance avecson bote, un professeur de l’endroit, il eut avec lui

sur différents points de la religion chrétienne une suite d’entretiens dont il rendit compte à son frère, le

despote du Péloponèse. Écrites en un style vif ci anime, en un grec ces pur. ces vingt sj conférences fourmillent de traits curieux, soil sur la cour « le Baja

zet. soit sur les mOBUTS « lis Turcs a celle epoipie. Corn me dans toute conversation, elles ne suivent aucun

plan méthodique. Le i, r entretien roule sur les anges,

sur l’Ame, sur le « ici et la terre, « 'I sur la ehule « ! ' « lam l.a discussion sur le paradis de Mahomet occupe le

l ! ci i « ' [II* dialogue ; il est « pies i ion. dans le [V*, « les animaux, dont l’Ame, au dire de certains mahométans,

diffère peu « le celle « lis hommes. Mans le ' on voit les Turcs tirer de leur prospérité matérielle un argument en faveur « le leur religion : prétention vivement

réfutée par Manuel, qui va plus loin encore : dans le

Y [, il met en parallèle MoTse a ec Mahomet ci montre

qu’il lui est très supérieur, Dans le VII* dialogue. Manuel accuse la religion mahoiuclano d’avoir hérité « le son fondateur cet esprit d’intolérance et « le persé CUtion qui la distingue. Ces autres discussions ont pour objet la providence, la prescience divine et la prédestination. Ce X* dialogue est marqué par une digression intéressante sur les pèlerinages au saint sépulcre « I l’adoration « ! « la croix. Manuel commence, « les le 1 1. a établir par l'Écriture la divinité de.lésus Christ, et il examine, dans le XIII*, quelques questions relatives à l’incarnation. Il explique, au XIV' dialogue, le mystère de la Trinité, et dans les.six suivants, il Justifie les chrétiens d’adorer trois personnes divines au lieu d’une. Dans le XX*, il défend le culte « les images, tout en leur refusant une adoration « fui n’est due qu’a Dieu. Ce mystère « le la rédemption et de la satisfaction est traité assez longuement dans les quatre dialogues suivants. Dans le XXVe, Manuel parle de la mission des apôtres, et dans le XXVI* el dernier, de l’institution de l’eucharistie et de la présence réelle. C’est par cette conférence que se termine l’ouvrage dans tous les mss. qui nous en sont parvenus : l’arisinus 1253, Coislin 130, Supplément grec l<>'>, Ain brosiunus 481 I. 74 sup Ce dernier ms. contient bien les 2(i dialogues, et non pas seulement les (i premiers, comme l’affirme Hase, /'. G., ibid., col. 117. L’ouvrage mériterait assurément une édition complète. 2. Peut être rangé parmi les œuvres apologétiques un poème de Manuel en 812 vers politiques intitulé : Quomodo quis impium ad Dei cognitionem et pietalem possit adducere. Inc. 'TttoXï ; — tsov &vapy_ov çuaiv toïç eùçpovo’jai. Encore inédit, ce poème se trouve dans le Parisinus 3041, ꝟ. 39-46, et dans [eBarberinus 219, ꝟ. 1-8. — 3. Dans un autre opuscule, Manuel prend vigoureusement la défense du célibat, ou. comme il s’exprime, de la sainte virginité : SuvTjyopta TÏjç îspïç -y.pOs'/y. ;. Inc. Tàç [xèv SXXaç r ( ; j.(ov t.z ], z, ~.~Lz tûv ncoe ; i.îwv S’jaoeGsïç 8ôïa ; S'.x-pi.ôà ; êoaûOiç èxôïjao .ion,-iy.'.z tA-.zz. Vaticanus il", , c 2.'ii> ro -253. 4. Dans un autre ouvrage, composé de 4 discours. Manuel s’explique sur le scandale qui résulte, pour les bons de la prospérité « les méchants. Ces discours sont anonymes, mais comme ils se trouvent au milieu d’autres « cuvres de Manuel, il semble bien qu’ils doivent lui appartenir. Aussi croyons-nous devoir en donner intégralement les titres, afin de permettre au lecteur de vérifier, le cas échéant, l’exactitude de notre hypothèse. Ces morceaux se lisent dans le Vaticanus 1107, f* Ion 199 ' s « ms les titres suivants : II-. : --,-jz cx<xv8aXiÇo(iévouç : - ;. rfj sùicpayio ; tô>v iæS&v. À6yoç oc'. '* >- Seï iu.(teveiv tjj eùasôeta g-zzz<~iz. L/>. vr-.z toïç 9X160ûa(.v èv8186vai)-r, 'z yauvoûoôai roîç Tép7Eouaiv, ht <o K0CT'&7ciSpo[ij}v Sut rijç, te 86£i)ç y.-/'. TV ; v.'j-j tûv Toopxcov, xal /'. x.'L-r'à/ j)9etav eùae6eïç, xal >-'. ip^aloç oStoç

j l'/i.'.z xad r, / : 'L'.< i-rjz T/îO-, v -.', ', -<>/ &v6pCO7Tt0V