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parus dans la lierus des sciences ecclésiastiques, se rapportent a l'étude de l’ancienne version latine : Trti : mx en bénédictins… sur les anciennes versions latines de la Hible, 1888, 1- série, t vii, p. 181, t. viii. p..il et i'7 ; Joseph Biemckini et Us anciennes tentons latines de lu Bible. 1893, Il série, t. v. p. 150. l-'ap

paritlon en 1893 du livre fameux de Samuel Bergersur l’histoire de la Vulgate, pendant les premiers siècles tiu Moyen _v. dont il donne un volumineux compte rendu critique dans la R 1899, VII série,

t. viii. p. 41 el 193, l’oriente définitivement vers l’hls tcére de la Vulgate. En plusieurs travaux de détail il étudie La patrie et la date de la première version latine dm S. /'. dans les Qui sti ru ecclésiastiques, juillet 1911, t. h. p. l si] ; tes évangiles employés par

saint Jérôme, dans / ;, I. se….I. 1900, i série, t. l. p. 56 ; La version latine des Actes des apôtres, ibid., 19 15, série, 1. 1, p. 385 (ces deux art. I propos de la publication do Wuctltworth i-t White) ; Une recens ion de lu Vuloats en Italie au r « ou l dans Revue du

clergé français, décembre 1901, t. xxx. p. 29 ; Saint me ou Pelage éditeur des épttres de s. l’uni dans la Vulgate. ibid., avril et mai 1916, t. i xxxvi. p.."> el 193 ; lu Vulgate de Sixte-Quint, dans Lesquestlonsecd., septembre, octobre, novembre 1913, t ii, p. 122, 193, En même temps il écrivait dans le Dtct. de lu Bible, les art. Alcuin, Concordances, Correctoires, factionnaires, l’extes de l’A. I et du X. T.. (Versions) françaises, provençales, romane hes, vaudoises, et Ici l’art, llri.t î.s m : S vin r-Ciu : n. Tout ceci n'était que travaux préparatoires à l’ait. Vulgate ; eelui-ei n'étant lui-même qu’un abrégé d’un très volumineux travail, demeure en nis. et Inachevé, sur l’histoire de la Vulgate

Au mêsne genre de travaux se rattacheraient les art. Polyglottes (cf. trois copieux articles sur la Polyglotte d' Airain dans Ra. Cl. /r., 15 janvier, 1° et 15 février 1920, t. i i, p 102, 180, 254), Septante, l’argoums, l’ijilas, dans I). H., et ici l’art. A.ORAPHA. dans tous les travaux que nuis venons d'énumerer qu’il faut chercher la vraie manière d’E. Mangenot, son goût pour les détails les plus minutieux, son rs continuel aux sources, son information abondante sur la < littérature » du sujet. Sur bien des points les articles en question complètent la documentation de Samuel Berger, et préparent les travaux en cours des bénédictins appliqués à l'édition de la Vulgate hiéronymienne.

2. Questions théologiques relatives à la sainte Écriture. - - Trois grandes questions générales se posent sur l'Écriture : celle du Canon des Livres saints, celle de l’inspiration, celle de l’interprétation. E. Mangenot les a toutes trois abordées. L’art. Canon publié ici même, et dont l’art, de même titre publié dans le Dict. apologétique n’est qu’un résumé, est une contribution très personnelle, à l'étude de cette question assez complexe ; il fut complété par un art. des Questions ecclésiastiques, septembre 1909, sur Une période (i'//<.vie siècle) de l’histoiredu canon de l’A. T. dans l’Eglise grecque. Cf., année 1910, t. I, p. 66, une Réponse sur quelques points de l’histoire du canon dans l'Église grecque.

L’art. Inspiration du Dirt. liible est un premier crayon de la très volumineuse étude parue ici sous le même titre et qui n'était point complètement achevée à la mort de l’auteur. Entre deux se placent deux articles très intéressants de la Revue des sciences ecclésiastiques. Le premier paru en 1904, IX série t. x, p. lô.S, est une critique, parfois assez rude, des opinions avancées par F. von iiummelauer, S..1., dans une brochure intitulée : Eiegelisches zur Inspirations/rar/e. Cet auteur cherchait par divers moyens a se donner du large, et pensait trouver dans la distinction des genres

littéraires dans la Bible, dans l’accentuation du tôle humain de l'écrivain inspire, une réponse a plusleun

difficultés, surtout d’ordre historique, que soulèvent certains des I ivres saints. E. Mangenot qui, pour lois étudiait de près les livpol lu-.es de la critique indépendante relative a l’origine dos livres mosaïques, n’hésl tait pas à écrire : s’il était nécessaire d’abandonner eu quelque chose la vérité historique de la Genèse, nous préférerions, pour noire compte, la position (irise pai les partisans de la critique documentaire du Pentateuque >, que de recourir aux hypothèses Imaginées par le sa aut ezégète. Mais cette timide Indication qui taisait une place à l’histoire littéraire dans l'étude de

l’Inspiration resta sans résultat Immédiat. L’art, sur

L’inspiration de lu sainte Ecriture, paru dans la Revut îles sciences ceci, et ta Science catholique, en mai 1907, t. i. p. 17. !. sous forme de compte rendu du De inspiraliane S. Scripturm de Ch, Pesch, s..1.. se contentail do retracer les grandes lignes de l’histoire du dogme. C’est à quoi se réduit eu somme l’ait. INSPIRATION publie ici. On aimerait qu'à l’exposé analytique des multiples opinions qui se sont fail jour sur la question depuis les époques les plus reculées jusqu'à ces toutes dernières années succédât une vigoureuse synthèse, ou l’auteur aurait marqué ce que, personnellement, il pensait du problème et quel concept de l’inspiration suggèrent les modernes études sur la composition, si diversifiée, des différents livres de la Bible.

Sur l’interprétation de l'Écriture, E. Mangenot a eu l’occasion d’exprimer ses idées dans un bon nombre d’articles du Dict. de la Bible : Accomodatice (sens). Allégorique (cf. ici Allégories), Anagogique, Mystique, Sens de l'Écriture, mais surtout Herméneutique. Une bonne partie de tout cela est repris ici dans l’art. Interprétation de l'Écriture demeuré malheureusement inachevé. Signalons, dans le même ordre d’idées, les deux art. Antilogics des deux dictionnaires, ou l’auteur exprime cette idée, qui, à l'époque, pouvait passer pour hardie, que certaines antilogics bibliques se résolvent aisément si l’on admet l'évolution du dogme, le développement de la législation, etc.

Faute de meilleure place, mentionnons ici l’art. sur Les erreurs de mémoires des Évangt listes d’apris Erasme paru dans La Science catholique, 1893, t. vii, p. 193, et l’art. Chronologie biblique du D, JE, où, avec une simplicité fort méritoire à cette date, l’auteur signale, sans esquisser aucun geste de surprise, les opinions scientifiques qui vieillissent considérablement l’apparition de l’homme sur la terre.

3. Introduction aux divers livres de ta Bible. Il faul citer en tête le livre signalé plus haut sur E’aulhenticiU mosaïque du Pentateuque, qu’il y aurait grand intérêt a comparer d’une part aux art. Moïse et Pentateuque du Dict. Bible, d’autre part aux art. DbutÉRONOME, Lxodk et Genèse, parus ici. De la consciencieuse empiète a laquelle il s'était livré au début de son professorat parisien, l’auteur avait gardé l’impression que tout n’est pas chimère dans les résultats auxquels est arrivée la critique littéraire du Pentateuque. Sans élaborer personnellement de théorie où s’intégreraient les parties les plus recevables de l’hypothèse documentaire et les données de renseignement traditionnel (peut-être la date où il écrivait ne le lui permettaitelle pas), il a tenu à mettre les catholiques moyens au courant del'état « le la question, eta leur faire entendre que certaines réponses vieillottes faites jadis à la haute critique sont aujourd’hui périmées. Il s’elTorcait également de déterminer au plus juste dans un rotum adressé a la Commission biblique et Imprimé par les soins de celle-ci la Note théologique à donner à la thèse de l’authenticité mosaïque du Pentateuque, in- 1°, r, 1 p. Rome, 1905, dont lis conclusions sont reprodm les substantiellement dans L’authenticité mosaïque,