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17.

    1. MALABARES RITES MAI u##


MALABARES RITES MAI u.HIK

L746

polluées ; Muta des soudages dam les erehtves du SalntOfflcc, de la Propagande et de » deux ordres tas plus mêlés au débats, capuelns et Jésuites, permettraient d'écrire une histoire Impartiale du débat. Ds sont pour l’instant pratiquement Impossibles, i < > seules pièces officielles publiées ont les aetea pontificaux et les réponses des Congrégations romainee : eDes ont toutes été signalées a leur place chrodque. On les trouve dans les deux parties du Jus penMfklumm* propagon f.i l’ute ; les Collectanea s. Oonaregatlonts de » ropag<indu ft de, Rome, IN'.'.L le Hulluri mu Congrega ..m ;.i L.(, , Rome, 1830 m]- : le Bullartum

dtdi. Pr.it i. 1 : 13. La cadre on les situer est fourni par les deux ouvrages adverses représentant le point de vue des capucins et celui « suites C.P. Platel (allas le P. Norbert, ou l’abbé Parbot), Mémoires historiques sur les affaira des jésuites

. Smtnt-Siége, nombreuses éditions, j’ai utilisé celle

de Lisbonne, 1768, T vol in-i' : l’ouvrage extrémemenl partial a été mis à l’Index par ordre de Benott JCIV ; en

.i. Bertrand, S..'.. i.n mission du Maduré, i vol.,

-. 1847-1854, et Mémoires historiques sur tes missions

-dres religieux, Paris, 1863. Poux la troisième partie.

fin du XY1 èele. I SUnay, Histoire îles missions

de l’Inde (Pondlebéry, Mabsour, Cohnbatour), t vol., Paris,

be à l’imp arlialité. I B milieu hindou est bien décrit

par Perrtn, Kogegei stani rindoustan, 1807 ; Dubois, Moeurs,

institutions et nremonies des peuplas de fin le, 2 vol., Paris,

. qui est re-te classique ; il faut le compléter pour la période plus récente, par divers articles de l’Enegdopacdta ../ Rtttgion and litlues. art. Castes, t. iii, p. 230 ; ChlldMarriage, t. m. p. 521-524 ; liinduism. t. VI, p. Wli sq. ;

us. t. siii, |>. TU sq. ou l’on trouvera quelques renselguesnents sur les missions protestantes, p. 738 sq. ; Outlaw, t. i. p. 581, '^2 ; Pariah, t. i. p. 835, 636 ; Sudra, t. m. p. 914-916. i édifiante* et curieuses (t. vi, vu. vni consæres aux Iodes. donnent quelque aperçu de la vie îles missionnaires ; rédigées par les jésuites surtout Français de la mission de l arnatc. elles représentent, comme de juste,

le point de ue île la Compagnie, J’sd utilisé la 2e édition, Lyon, 1819. Sur Nubili en particulier, volrP.Dahmen, S..).. Un jésuite brahme, Bruxelles, 1925, adaptation de l'édition

allemande.

É. Amann.
    1. MALACHIE##


MALACHIE. I. Le prophète Malachie. 11.

le livre de Malachie (col. 17

I. Ls prophète Malachie.

1° Sa personnalité. —

l. Le prophète dont les oracles nous sont conservés

dans le livre de.Malachie nous est très peu connu.

Nous verrons que l'élude de son œuvre permet de

jrc une idée de son caractère, niais nous ne pos son sujet aucun renseignement biographique.

Nous ne sommes pas même certains de connaître son nom. L’inscription du livre porte : « Oracle, parole de Jahvé à Israël par le moyen de Malachie. » nu dirait, à première vue au moins, que Malachie est bien le nom du prophète, et c’est ainsi qu’on l’a généralement compris. Plusieurs raisons cependant permettent d’en douter, et beaucoup de commentateurs anciens et modernes n’y voient qu’une appellation qualificative, le mot Malachie signifiant simplement : mon messager. Voici ces raisons :

Aucun autre personnage du nom de Malachie ne ligure dans l’Ancien Testament. Le nom de Malakhi pourrait être une abréviation de Malakhia et signifier messager Je Jahvé, mais quel père aurait donner ce nom a son enfant ? C’est a Dieu seul qu’il appartient d’attribuer a un homme une semblable fonction. Mais beaucoup de noms de l’Ancien Testament expriment un rapport avec Jahvé. et pourquoi ne pourrait -on pas porter le nom de Malachie, messager de Jahvé, tout aussi bien que celui d’Abdia, serviteur de Jahvé. d’Achia, tri ami de Jahvé. de l’hanuel, face de Dieu '.' Les autres arguments sont meilleurs. La version des I.XX. dans la traduction du titre, considère le nom de Malachie comme un nom commun : parole du Seigneur sur

I par la main de son envoyé (les I.XX ont lu le

DtCT. DI. THI.OI.. CATH.

suffixe pronominal de la 3' personne, Malako au lieu .le Valakt). le Targum de Jonathan considère le nom de lalaclue comme un qualificatif, puisqu’il déclare que c’est une désignation d’Esdras : par la main de mon messager dont le nom es1 Esdras,

le SCribe. Il est suivi par plusieurs anciens écrivains

ecclésiastiques que ne désapprouve pas saint Augustin. Deciv. Del, XX. xxv, /'. L. t. . col 699. Le titre de Malachie est Identique à celui de Zacharie,

i. 1 el . 1 : Oracle, parole île.lalive. Il se peut forl

bien que l’ouvrage tut primitlvement anonyme. Plus

lard, une main inconnue aurait Introduit dans la

suscription. a l’effet de taire disparaître l’anonymat,

un soi-disant nom d’auteur qu’il aurait CTU découvrir dans le corps même du livre m. 1 : i voici que j’envole Malaki (mon messager). Quoi qu’il en

SOit, beaucoup d’exégètes, sans se laisser ébranler pal ce qu’ils appellent la méprise des I.XX et du Targum,

continuent a voir dans Malachie le nom véritable du prophète. La question n’a pas grande importance,

elle n’atteint en rien l’autorité du livre, el nous

conserverons cette appellation a l’auteur de nos

oracles.

2. L’hypothèse d’après laquelle -Malachie aurai ! dé prêtre, comme Jérémie el Ézéchiel, ne s’appuie que sur la place Importante laite aux prêtres dans

le réquisitoire du prophète, i. 6-n, m. La légende

d’après laquelle Malachie. Aggée et Jcan-liapt islc n’auraient pas élé des hommes, mais des anges revêtus de la forme humaine, a son point de dépari dans le fait que ces trois prophètes sont qualifiés de Malak, ange ou messager, Mal., i. 1 : Ag., i, 13 ; Marc, i, 2. Elle eut quelques défenseurs dans l'école d’Origènc D’autres, qui appellent Malachie un ange, a la suite des I.XX. n’en paraissent pas moins le considérer comme un homme véritable. Clément d’Alexandrie, P. G., t. vra, col. 860 sq., 872 ; Tertullien, Ado. Jud., 5, P.L., t. m. col. 608 ; Saint Jean Chrysostome, Inep. ad Ilebr., lunu. xiv. /'. G'., t. i.xiii, col. Il i ; saint Augustin, DecÏD. Dei, XX, xxv, P. L., t. xi.i, col. 099.

i. A en juger par son livre, Malachie nous apparaîl

comme un ardent patriote, brûlant d’amour pour son peuple, et aussi comme une unie profondément religieuse, apte à trouver dans sa foi et dans le contact direct avec la vérité divine la réponse aux problèmes angoissants qui se posaient de son temps. C’est un sévère prédicateur de pénitence. On a relevé avec raison l’importance qu’il attache au culte extérieur, à l’accomplissement des rites et au paiement des redevances ; mais il serait injuste de l’accuser de formalisme rituel, comme le tout certains exégètes protestants. D’abord, cette attitude, qui est d’ailleurs aussi celle de X’chémie et d’Esdras, lui était commandée par les circonstances historiques où il se trouvait. Quel plus puissant moyen de détourner Israël de se' luttes intestines, de le soustraire aux influences pernicieuses de l'élément étranger et païen, que de l’attacher fortement à sa loi. a son culte, a ses cérémonies ? D’ailleurs, le culte ne vaut pour lui que comme expression de la religion intérieure ; il reste bien dans le véritable esprit de la prophétie. Sur quoi portera le jugement de Jahvé '.' « Je me hâterai de me porter témoin contre les enchanteurs, contre les adultères, contre les parjures, contre ceux qui extorquent a l’ouvrier son salaire, qui oppriment la veine et l’orphelin, qui font tort a l'étranger et ne me craignent pas, dit Jahvé des années, iii, .">. N’est-ce pas la pure morale prophétique ? L’insistance avec laquelle Malachie signale le danger des mariages avec les étran|

nous révèle le vrai sens de son attitude : ce qu’il

redoute avant tout, c’est que ces unions n’introduisent

des sympathies pour les dieux étrangers et n’atlaiblissent la foi en Jahé et en son amour. El quel

IX.

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