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LULLE. ŒUVRES THÉOLOGIQUES


texte catalan est à Munich, ms. Hisp. 55. Probst, op. cit., p. 329-332, en a publié un fragment. La traduction latine (1307), se conserve dans le ms. lat. 10503 de la même ville. A. Rubiô, p. 23 ; Littré.n. 240.

6° Le Libre de definicions (Majorque, avant 1277?) n'était connu que par une citation du Doctrina puéril. M. Obrador en a découvert un ms. à l’Ambrosienne, cod. O. 87, Sup., ꝟ. 81-96. A. Rubiô, p. 21.

7° Lib.de XlVarticulis sacrosanctæ romanæ Ecclesiæ (après 1277), éd. Mayence, t. il. Mss. à Innichen, VIII. B. 11, ꝟ. 1-108 et à Venise, Saint-Marc, 189. a. 250. I. 182, ꝟ. 68. Littré, n. 11.

8° Lib. super psalmum « Quicumque vult » (Rome 1285, d’après Avinyo, op. cit., p. 512), éd. Mayence, t. iv. Opuscule remarquable où R. Lulle réfute le naturalisme fataliste et astrologique des Tartares et leur expose le symbole pseudo-athanasien. Mss. à Munich, lat. 10 525 et à Venise, Saint-Marc, 115. a. 273. I. 190 et 189. a. 250. I. 182, ꝟ. 179. Golubovich, p. 378-380 ; Littré, n. 23.

9° Disputatio fidelis et infidelis (Paris, 1288-1289?), éd. Mayence, t. iv. Lulle, en sa qualité de procureur des infidèles, s’adresse ici aux maîtres de l’Université parisienne, leur expose sa manière de présenter la foi aux incroyants et les prie de l’approuver « afin que la lumière de la suprême science et de la vie honnête, jaillissant de Paris, illumine le monde entier et le conduise à la connaissance et à l’amour de Dieu ». Golubovich, p. 380 ; Littré, n. 24.

10° L/fc.confravn/i’c/in’s/um (Montpellier, 1289-1290, d’après Pasqual). Le texte catalan de cet ouvrage est à Munich, lat. 10 593, ꝟ. 15, la traduction latine à Paris, lat. 15 450, f » 354, à Munich, lat. 10497, 10565, 10578 et à l’Ambrosienne, N. 250, sup., ꝟ. 47. A. Rubiô, p. 24 ; Littré, n. 239.

11° Quæstiones quas fecit quidam f rater minor (Montpellier, 1289-1 290?). Ce recueil de 32 questions se trouve à Paris, lat. 15 450, ꝟ. 410 et à Munich, lat. 10 563, 10 582 et 10 652. Golubovich, p. 366 ; Littré, n. 223.

12° Le Fons divinalis paradisi (en route pour Gênes, 1290, d’après Avinyo, op. cit., p. 513) est un essai sur la pluralité des sens de l'Écriture. Mss. à Paris, lat. 3446 a, f". 110, 15097, f » 144, 17 827, ꝟ. 361 et à Munich, lat. 10 552. Un légerdoute plancsursonauthenticité. R. d’Alôs, Los calalogos, p. 73 ; Littré, n. 237.

13° Le Lib. de quinque sapientibus (N’aples, 1295), éd. Mayence, t. ii, est la synthèse la plus compréhensive de l’apologétique lullienne. L’auteur discute successivement avec des sages grec, nestorien. jacobite et mahométan ; il établit le dogme de la procession du Saint-Esprit, de la divinité du Christ et de sa dualité de nature : à rencontre du Coran, il prouve l’incarnation et la Trinité. Toute l’argumentation procède secundum dignilates Dei. C’est dans cet écrit que R. Lulle émet la prévision que les Arabes convertiront les Tartares au mahométisme et soumettront l’empire grec de Constantinople. Golubovich, p. 373. Le texte catalan de ce grand ouvrage, longtemps inconnu, a été retrouvé par Obrador à Munich, ms. Hisp. 60, f 35. A. Rubiô, p. 20. Lit t ré, n. 9.

14° Lib. de. artirulis fidei sacrosanctæ et saluti/eræ legis rhristianæ sine liber Apostrophe (Anagni, juin 1296), éd. Mayence, t. iv. La recension catalane de cet ouvrage est à Munich, ms. Hisp. 52, f » 99 ; le texte latin original diffère de celui de l'édition de Salzinger et se trouve à Innichen, VIII, H. 9, ꝟ. 118, Fribourg, Bilil. des C.onv.. cod. 23. j. 60. t" 73. Venise, Saint-Marc, 115. a. 273. I. 190. ꝟ. 73 et 190. a. 290. I, 212, ꝟ. 76 et à Rome. Val. lat. 1054 et Irbin. lai. 1506. L'écrit est précédé d’une dédicace en vois latins à Boniface VIII. Il exerça une influence notable sur l : i ThMngir naturelle de Raymond de Snbunde. A. Hubiô, p. 21 ;.1. Rubiô, Los codiers, p. 310, 317 ; Littré, n. 27.

15° Le De gradibus conscientise (Paris, décembre 1297 selon Avinyo) est sous le nom de Lulle à Paris, Bibl. nat., lat. 15 097 et Bibl. Mazarine, 1390 et 2155, à Innichen, VIII. B. 13, ꝟ. 13. Littré, n. 162, doute cependant de son authenticité.

16° Disputatio Eremitse et Raymundi super aliquibus dubiis quæsiionibus sententiarum magistri Pétri Lombardi (Paris, août 1298), éd. Mayence. t. iv. Dans ces questions sur Le livre des sentences se trouve affirmée, sinon expliquée d’une façon parfaite, l’Immaculée Conception, probablement pour la première fois à Paris. Mss. à Rome, Vat. lat. 1442 et Urbin. lat. 1394, ꝟ. 91 et 1442 et à Oxford, Merton Collège, cod. 89. Littré, n. 22.

17° Le tract Utrum illud quod est congruum in divinis ad necessariam probationem possit reduci, salvo mysterio fidei (Paris, 1299 selon Avinvo) est à Munich, lat. 10497, f » 66. Littré, n. 227.

18° Lib. de est Dei (Majorque, septembre 1300). éd. Rossello, Obras, Palma, 1901, p. 439-480. Opuscule sur Dieu et son attribut premier, l’aséité. La traduction latine, encore inédite, est à Paris, Bibl. nat., lat. 15 615, f » 54, 17 829 et à Munich, lat. 10 589. On ne sait pas si R. Lulle a réalisé son projet de le traduire en arabe. A. Rubiô, p. 24. Littré, n. 174.

19° LeLi'&.deco<7m7f’o7?e/>('(Majorque, octobre 1300), éd. Rossello, Obras, p. 375-435, est un nouvel essai de R. Lulle pour rendre acceptable aux Juifs et aux Sarrasins les mystères de la Trinité et de l’Incarnation. La version latine se trouve à Paris, lat. 16 615, ꝟ. 44 et à Rome, Urbin. lai 1506, f ». 64. A. Rubiô, p. 25 ; Littré, n. 175.

20° Lib. de Deo et Jesu Christo (Majorque, décembre 1300), éd. Mayence, t. vin. Le texte catalan a été édité par Rossello, Obras, p. 271-371. Ce traité est un résumé clair et méthodique de tout ce que la foi enseigne sur la Trinité et Jésus-Christ ; il s’achève par des oraisons aux cinq plaies qui sont un pur joyau de la littérature mystique du xme siècle. A. Rubiô. p. 25 ; Littré, n. 47 et 176.

21° L’opuscule Libre que deu hom creure de Deu (Arménie, 1301) est une explication catéchistique des principaux articles de foi. Texte catalan à Munich. lat. 10 516, ꝟ. 91. La recension latine semble perdue. A. Rubiô, p. 25 ; Littré, n. 177.

22° Disputatio fidei et intellectus (Montpellier, octobre 1303), éd. Mayence, t. iv. L’ouvrage que R. Lulle se propose de faire examiner par les Universités de Paris, Toulouse, Naples, Montpellier, expose sa conception des rapports de la raison et de la foi. Rappelant les Russes et les Valaques, il se plaint une fois de plus que l’on n’ait pas institué des séminaires de langues orientales. Golubovich, op. cit.. r p. 381. Excellents mss. à Innichen, VIII. B. M 34, VIII. B. 7LM58, V11I. C. 3, f » 185, et a Rome, Vat. lat., 9349. f » 121. Littré. n. 26.

23° Lib. ad probandum aliquos articulas fidei per syllogisticas rationes (Gênes, février 1304). Mss. à Paris. lat. 644.1 c, f". 48. 15 385, ꝟ. 72, à Munich, lat. 10 497, 10 594, Rome, Vat. lat. 9344, ꝟ. 138 et à Innichen. vin. c. 8, ꝟ. 87. L'écrit est probablement le même que le Lib. de sex syllogismis, mentionné dans le testament de Lulle. H. d’Alôs, I.ns caialogos, a Littré. n. 218.

24° Lib. de Investi gattone vestlgtorum prodtictianis personarum ilit’inarum (Montpellier, avril 1304), Mss. a Rome Ottob. lat. 1095 et à Munich, lai. 10 810 cl 10595. Littré, n. 20

25° An magna prsedicationis (Montpellier, décembre 1301). Mss.., Paris, lat. 15385, h Munich, lat i et à Innichen, VIII. il. 16, f" (.1-231. La compilation

i 100 sermons..1. Rubiô, Loi radiers, p. 329. et non

pas 58, comme ! < dit Littré, n. 246.