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LOIS — LOLLARDS


virile et prudente résistance leur donnerait à réflé chir ; il y a des scandales utiles ; il faut savoir sacrifier son intérêt personnel, même très légitime, à l’intérêt général.

La meilleure conclusion de cette étude est la parole de Notre-Seigneur : Reddite ergo qux sunt Cœsaris Csesari, et quæ sunt Dei Deo. Matth., xxii, 21.

Traité des lois en général.

Alexandre de Halès

Summa, III », q. xxvi-lx ; S. Thomas, Snmm. theol., I a, -II æ, q. xc-cvm, et ses principaux commentateurs, Cajetan, Billuart. Tract, de legibus, Pègues, Commentaire français littéral de la Somme théologique, Toulouse, t. vi ; Sertillanges, saint Thomas d’Aquin, t. ii, 1. VI ; Suarez, De legibus ; S. Alphonse de Liguori, Theologia moralis, t. i, n. 90-208 ; .Frtnys, SS. Redempt., Theologia moralis juxla doctriuam Atjihonsi de Lig., t. I, n. 122-217 ; Ballerini-Palmieri, Opus theologicum morale, t. i, p. 236-480 ; Bouquillon, De theologia morali fundamentali, n. 52-252 ; Didiot, Morale surnaturelle fondamentale, n. 581-782 ; Laymann, S.J., Theologia moralis, t.iv, 1. I ; Lehmkuhl, S. J., Theologia moralis, t. î", n. 140-320 ; Cl. Marc, SS. Red., Institutions morales Alphonsiamv, t. r r, n. 109-268 ; Noldin S. J., Summa theologiamoralis, t. I er, n. 104-204 ; Prummer, (). P., Monnaie theologiæ moralis, Fribourg, 1915, t. i, n. 141-301 ; Salmanticenses, Cursus theologicus, traité XI ; Tanquerey, Theologia moralis /undamentalis, n. 206-348.

Notion des lois.

Bautain, Philosophie des lois, Paris,

1860, c. i-ii ; de La Barre, S. J., La morale d’après S. Thomas d’Aquin et les théologiens scolastiques, Paris, 1911 ; Castelein, S..1., Moral-, 1904, p. 87 sq. ; Cathrein, S. J., Philosophia moralis, Fribourg-en-B., 1907 ; de Cepeda, Éléments du droit naturel, Paris, 18E0 ; Fonsegrive, Morale et société, Paris. 1907 ; Fouillée, L’idée moderne du droit, Paris, 1878 ; D’Hulst, Conférences de Notre-Dame, année 1891 sq. ; I’. Janvier, Conférences de Notre-Dame, année 1909, La lit : Lclui, (). P., Philosophia moralis et socialis, Paris, 191 I : Schifflni, Etliica generalis, Turin, 1891.

3’Loi naturelle et manière dont elle fut connue et appliquée. — Casteleln, S. J., Le droit naturel, 2e édit., Bruxelles, 1912 ; Gény, Imprescriptible droit naturel ; Gounod, Autonomie de la volonté en droit privé ; Meyer, S. J., Instilutiones juris naturalis, Fribourg en-B., 1900 ; Jus naturale, 1. I", p, xxvi ; de Lehen, Institutes de droit naturel ; de Pascal, S. J., Philosophie morale et sociale, Paris, 1893 ; Taparelli, théorique sur le droit naturel, Palerme, 1840 ; Albert Valensin, Traité du droit naturel, Paris, 1922 ; A. Bros, La religion des peuples non civilisés, Paris, 1907 ; La survivance de l’unie chez les peuples non civilisés, Paris, 1909 ; Les primitifs, clans le manuel de.1. Bricout, Où en est l’histoire des religions ? 1911, p. 49-91 ; Th. Mainage, O. P., La préhistoire et la méthode ethnographique, dans la Revue des sciences philos, et theol., 1920, p. 72-102 ; Lemonnyer, (). P., La religion primitive et les données actuelles de la science, Paris, 1914 ; de Quatrefages, L’Espèce humaine, 2e édit., Paris, 1X77 ; M^r Le Roy, La Religion des primitifs. Études sur l’histoire des religions. Paris, 1909.

1 l.(<i ecclésiastique et explication du Code. — Gui Coccli, Cong. mtesionis, Commentarium in Codtcem juris canonici ad iiMim schotarum, 6 vol., Turin, 1924 ; Louis I anfani, « ). P., Œfure parochorum ad normam Codicis juris canonici, Turin, 1925 ; Mothon, O. P., Les Institutions canoniques, 3 vol. in-12. 1924 ; P. X. Wems, S. J., Jus canonicum ad normam CodU is exactum, publié par I. idal, s. J., Rome 1925.

I "’Civile, Léon XIII ; l’ensemble de ses encycli ques, lurtoul Diitturnum, Immortale Dei, Rerum nooarum, Sapientiee christianæ, l. Hurlas præslantissîmum ; saint Thomas d’Aquin, De regimine prinetpum ; Vntoine, s. J., Cours d’économie sociale, 3 « éd., Taris, 1905 ; Pègues, O. P., l.o théorie du pouvoir dans S. Thomas, Revue thomiste, 1911, p, 591 616 ; Schwalm, O. P., Leçons de philosophie sociale, 1912 ; Sertillanges, < >. P., La philosophie morale d »

I humas ; L„ sanction morale dans la philosophie de

s. Thomas, dan. Revue des sciences philosophiques et r

. 1912, p. 213-235 ; Waffelært, Étude de théologie morale sur l’obligation ai consi lence des lois civiles, rournai, 1 Hs’ZelHer, L’Idée de l’Étal dans S. Thomas d’Aquin.

l’école d’te sociologique, . Bauer, / a

consclena collecttvt t ta momie. Parte, Mcan, 1912 ; Albert’'" morah cientiflque. Essai sur les applications

morales des sciences sociologiques, Parte, 1905 ; L’Idée du

Mm, Essai tut t> principe /< Pari moral rationnel, parte,

1908 ; Belot, Études de morale positive, 1907, (à qui répond-Fonsegrive dans Morale et société, Morale religieuse et morale laïque, Paris, 1914) et L’obligation morah, Hétéronomie, Autonomie, Contractualité, dans Journal de. psychologie, 15 juin 1920, p. 593 ; Bergson, L’évolution créatrice, Paris, 1907 ; Durkheim († 1917), Science de la morale, trois articles de la Revue philosophique, 1887 ; Règles de la méthode sociologique, 1895 ; L’année sociologique depuis 1897 ; Guyau, Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction, Paris, 1896 ; Le Dantec, L’Égoïsme seule base des sociétés, 1912 ; Lévy-Bruhl, La morale et la science des mœurs, Paris, 1903 ; Marceron, La Morale par l’État, Paris, 1912 ; Rous sel-Despierres, La hiérarchie des principes et des problèmes sociaux, Paris, 1912 ; Sollier, Morale et société, Paris, 1912.

De nombreuses réponses ont été faites : S. Deploige, Le conflit de la morale et de la sociologie, dans Revue néo-scolastique, novembre 1905 ; février, mai, août 1906 ; août 1907 paru en volume, Paris, 1911, réponse à La morale et ta science des mœurs de Lévy-Bruhl ; Davy, La sociologie de M. Durkheim, dans Revue philosophique, juillet-août 1911 ; L. Desers, Les morales d’aujourd’hui et la morale chrétienne, Paris, 1907 ; A. Farges, La liberté et le devoir, fondements de la morale et critique des systèmes de morale contemporaine, Paris, 1902 ; Fonsegrive, Recherche sur la théorie des valeurs, dans Revue philosophique, juillet 1910 ; De la morale chrétienne à la démission de la morale, dans Revue’des Deux Mondes, 1 er août 1911 ; Gillet, O. P., La valeur éducative de la morale catholique, Paris, 1911 ; Les jugements de valeur et la conception positive de la morale, dans Revue des sciences philosophiques et théologiques, 1912, p. 5-31, et Les jugements de valeur et la conception théologique de la morale, Ibid., p. 433464, réponse à un art.de Durkheim intitulé, Les jugementsde valeur et les jugements de réalité, dans Revue de métaphysique et de morale, juillet 1911, p. 437-453 ; Grasset, La morale scientifique et la morale de l’Évangile devant la sociologie, dans Études, 20 novembre 1908, p. 433-454 ; Henri, Rergsonisme et morale, dans Revue néo-scolastique, mai 1923 ; Lahy, De la valeur pratique d’une morale fondée sur la science, dans Revue philosophique, janvier 1912, p. 1 10166 ; Pailhoriès, La morale et la sociologie, dans Revue néoscolastique, novembre 1910, p. 510-540 ; Nouvelles orientations de la morale, Paris, 1911 ; Piat, La morale du bonheur, Paris, 1909 ; Richard Gaston, La sociologie générale et les lois sociologiques, Paris, 1912 ; P. Roure, Doctrines et problèmes, Paris, 1900 ; Anarchie morale et crise sociale, 1903 ; Schmidt, Recul de l’éoolulionnisme dans la sociologie et dans l’histoire des religions au cours des dix dernières années, dans Recherches de science religieuse, octobre 1923, p. 3853)6.

Parmi les non-catholiques, on dénonce aussi l’impuissance d’une méthode exclusivement sociologique à fonder la morale : Davies, The moral Life, Baltimore, 1909 ; Eucken, Les grands courants de la pensée contemporaine, Paris. 1911 ; Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporaine, 3’édit., Paris, 1893 ; Tempérament et caractère, 1895 ; Le moralisme de Kant et l’amoralisme contemporain, 1905 ; Sociologie théologique et sociologie pratique, dans Renne de métaphysique et de morale, mai 1911, p. 371-392 ; Sarlo et Giovanni Carlo, Principie de scienza etica, Milan, Saudron, 1911.

. MOI.IEN.

    1. LOLLARDS##


LOLLARDS. I. En Allemagne. H. En

Angleterre.

I. LssLOLLARDS EN Ail BMAGNE. Le Dictionnaire universel de Richard et Glraud, t. w. p. 273, définit ainsi les lollards : Hérétiques ainsi nommés de Lolhard Y aller, ou Vautior. ou Gautier, qui commença à dogmatiser en Allemagne vers l’an 1315 et fut brûlé à Cologne l’an Li’Jl ou 1322. Il attribue à ce prétendu chef de secte une doctrine nettement antinomiste qui Justifiait des pratiques répugnantes ; à côté de cette accusation figurent les griefs que Ton lait communément aux sectaires du Moyen Age : négation de L’Église

hiérarchique, des sacrements, etc. Fuis il passe sans

transition au* lollards d’Angleterre adhérents de Wiclef,

Cette notice reprodull l’étal de la science aux wii" et wuie siècles ; ce sont les mêmes idées qu’on

retrouverait, en Minime, dans Pluquet, Jean I fermant

il hs autres hérésiologuea de l’époque, ci récemment