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LITINOS — LITTA


yr-ixr) èvôç u.apx[covoç Opayxîaxou’AX6£pyâTOu KoLTztxxéXkov, Venise, 1802, p. 111 ; cf. A.-P. Vrétos, NsosXX’/ ; vtx/] çiXoXoyîa, Athènes, 1857, t. ii, p. 100, n. 264. Ce Manuel métaphysico-dialectique est un résumé « très exact » de 1 Essai sur l’entendement humain du célèbre philosophe anglais Locke. — I. Aôyoi Sexærc-à raaSsiaç, çoaixîjç Gp-^axstaç xal’/p’.r77’.av’.y.7, çij’, ) ; ’/)X7Jç6EoXoy[aç àvâ(i.e(TTOi. (= Dix-sept discours d’enseignements, sur la religion naturelle et la haute théologie chrétienne), Venise, 1796. L’attribution à Litinos est affirmée par l’éditeur lui-même, Nicolas Glykys, dans son catalogue de librairie de 1805, p. 14. — 5.’H ptoXoç tôSv tepwv ûfxvcav xoivciç Xeyou.évcov ijiaXiiôv veoja-ri (ji£Tacppao0eîaa êx ttjç êopatSoç elç ttjv twv vscùTspcov’EXXyjvcov S’.âXexTOv. Eîç aÙTTjv 7rpoCT£Té6r ; aav aï Û7ro0éae’.ç éxàaTou t|iaX{xo’j, éxi Se xal ôXîyai tivéç arjjjistwæi.ç (= Le Livre des hymnes saintes communément appelées Psaumes, nouvellement traduit de l’hébreu dans le dialecte des Grecs modernes. On y a ajouté les sujets de chaque psaume, et aussi quelques annotations), Venise, 1804. Andronic Démétracopoulos dit tenir du savant Jean Beloudès l’assurance que ce recueil est de Jean Litinos

Anastase d’Ampélakia, ’I<7-op’.-LoxpiTiy.r] iitoXoyta, Trieste, 1812 : N. Katramès, « tiXoÀoyixa àvâ).E-LTa Zax-jvôou, Zante, 1880, p. 379-381 ; A.-P. Vrétos, NeæXXï)VlX7| ptXoXoyîa ïjtoi xaTaXovoç.., Athènes, 1. 1, 1854, p. 94, n. 265, t. a, 1857, p. 100, n. 264 ; K. Sathas, NeobXXïivixt| çiXoXo : ï, Athènes, 1868, p. 618 ; A. Démétracopulos, IIpoa6f, Lai v.x : Stop8(d9e : ( sic tï)v NeoeXXY)vtX7|v çiXoXoytav K. 1316a, Leipzig, 1871, p. 109, 110, importantes additions aux renseignements de Sathas ; Zaviras-Krémos, Né « ’EXXà « r, 1XXy)vix"ov SéotTpov, Athènes, 1872, p. 328-329 ; E. Legrand et H. Pernot, Bibliograpliie ionienne, description raisonnée des ouvrages publiés par les Grecs des Sept Iles ou concernant ces Iles, du XV’siècle à VannéelOOO, Paris, 1910, n. 434 et 533, t. i, p. 136, 161-165.

S. Salaville.

    1. LITTA (Laurent de)##


LITTA (Laurent de), cardinal italien (1756-1820). Né à Milan d’une famille noble, le 23 février 1756, il fit ses études au Collège Clémentin à Rome, entra de bonne heure dans laprélature et fut nommé par Pie VI, le 23 février 1793, archevêque titulaire de Thèbes ; bientôt après il partait pour la Pologne en qualité de nonce apostolique auprès du roi Stanislas-Auguste. Il arriva à son poste juste au moment où éclatait le soulèvement de mars 1794 contre les Russes qui, depuis le deuxième partage quillet 1793), occupaient militairement le reste du royaume. Sans trop se compromettre dans les troubles, Litta essaya de jouer un rôle pacificateur et fut assez heureux pour sauver la vie, par une intervention personnelle auprès de Kosciuszko, à l’évêque de Chelm condamné comme ruMophlle par le conseil de guerre polonais. Apres l’écrasement définitif de la Pologne, le troisième parel l’abdication de Stanislas (janvier 1795), sa Ion de nonce apostolique prenait fin ; Litta séjourna néanmoins quelque temps encore dans le p ; is. essayant, mais vainement, de sauver de la ruine dont les menaçait Catherine Il les Églises catholiques, soii latines, s, , n uniates du territoire russe. A """eut de Paul I", il fut nommé par Pie VI ambassadeur extraodlnaire du Saint-Siège pour assister au fètçs du couronnement, |anvier 1797, et il sut profiter de la faveur que lui témoignait le monarque poui travailler avec succès au Intérêts des communautés catholiques. Il fut l’agent le plus actif de la luration d< tant latins qu’unlates et des

nts baslliens de l’empire Russe soumis a Home. Litts se trouva a Venise au moment du conclave de

1800, OÙ fut élu Pie VII. Le nouveau pape, qui l’avait

estime, le nomma d’abord trésorier général de l’Église et le ht bientôt i ardlnal i |r du titre de Sainte Pudentlenne, le 23 septembre

I 1801. Conseiller très écouté de Pie VII, il partagea à partir de 1808 les épreuves de son maître. Lors de la dispersion du Sacré-Collège, il fut d’abord conduit à Milan, puis transporté à Paris, comme tous les cardinaux de curie valides. Lors du mariage de Napoléon avec Marie-Louise (1810), il fut des « cardinaux noirs » qui, pour avoir refusé de paraître à la cérémonie, furent privés de leurs insignes et de leur dotation. Relégué à Saint-Quentin, il y resta jusqu’à l’issue de la campagne de Russie, fin 1812 ; amené à Fontainebleau, il encouragea Pie VII dans sa résistance aux volontés de Napoléon, auxquelles le pape avait un instant cédé en signant le concordat de Fontainebleau. Au printemps de 1814 il rentrait à Rome, qu’il dut encore quitter avec le pape au moment de l’équipée de Murât. En 1814, il avait été nommé par Pie VII cardinal-évêque de Sabine, et préfet de la Propagande : en 1818, il était promu à la dignité de cardinal-vicaire. C’est en parcourant son diocèse de Sabine qu’il fut pris d’un accès de fièvre qui, en quelques jours, le conduisit au tombeau, 1 er mai 1820.

Homme d’État beaucoup plus que théologien, le cardinal Litta a cependant contribué pour une part à faire revivre en France des idées plus saines sur les droits du Saint-Siège. Dans les loisirs de son exil à Saint-Quentin, et plus tard lors des négociations de Fontainebleau, il fut amené à réfléchir sur les objections qu’il convenait d’opposer aux « quatre articles ». Il composa donc sous forme de lettres une réfutation de ceux-ci où la modération du style s’allie à une rare vigueur de dialectique. Cet opuscule parut d’abord sous le titre suivant : Lettres diverses et intéressantes sur les quatre articles dits du clergé de France par un professeur en théologie ex-jésuite, accompagnées d’une dissertation de Muzarelli, Paris, 1809. (En fait l’édition est antidatée, et il faut lire Lyon, 1818). Il parut aussi une édition avec un titre un peu différent et sous la marque Bruxelles, 1818 (en réalité vient aussi de Lyon) ; Lamennais, en 1826, fit imprimer à nouveau l’ouvrage aux bureaux du Mémorial catholique, sous le titre : Lettres sur les Quatre articles dits du Clergé de France par le cardinal Litta, nouvelle édit., avec des notes et en tête une courte biographie du cardinal ; autre édit. à Avignon, 1828, avec des notes de M. Robincau de Borsbeck.

Tout en critiquant avec beaucoup de verve le gallicanisme, l’auteur sait maintenir la doctrine ultramontaine en de sages limites. Voici comment il expose, lettre vi, son point de vue sur les droits respectifs du pape et des évêques : « Par rapport à l’autorité ecclésiastique, je ne pense pas que le pape seul tienne immédiatement son autorité de Dieu ; je ne pense pas non plus que les évêques soient de simples vicaires du pape ; je crois que le Saint-Esprit les a établis pour gouverner l’Église, mais que cependant ils sont subordonnés au pape, comme successeur de saint Pierre et chef de l’Église. Je ne pense pas non plus qu’il n’y ait que le pape qui ait le droit de décider les questions de foi. Je crois que les évêques sont juges de la foi et cela en plusieurs manières. Enfin, je ne suis pas d’avis non plus qu’il n’y ait que le pape qui puisse faire des lois ecclésiastiques ; je crois que les éveques aussi peuvent faire toutes les lois qui n’excèdent pas leur compétence. » Édit. de 1826, p. n 13, Pour ce qui est de la discussion du premier des quatre articles, après avoir rappelé les opinions en présence, indépendance absolue îles deux puissances spirituelle et temporelle d’une pari, théorie du pouvoir indirect de l’autre.

Litta ajoute avec beaucoup <i<- finesse : Nous voulez

savoir ce que j’en p. n | I, - voudrais bien sin.

ment qu’on abandonnai ces questions qui ne sont pas

tiret I I qui ne sont d’aucune utilité et édifl Cation, Mais J’observe que la première opinion n’a