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rectlous Importantes apportées à la seconde nliiion. — Pr. Idelphus, des frères des Écoles chrét. (tl922). Poèmes mystiques <lt saint Jean >t, la Croix. Traduction en vers français avec texte espagnol en regard, Paris, i’.>22.

II. Travai. 1 Biographie. — Cosmas de Viiliers, Bibliotheca carmelitana, Orléans, 1752. t. i, col. 829 sq : Jeronimo de s. José, O. C. 1°., Historia del vénérable Padre /r. Juan de la Cru :..Madrid. 1618, 1641 ; abrégé du même ouvrage, Bruxelles, 1 *">T l ; José de Jesus-Maria (Quiroj ; aj, C). C. I>.. Historia de la vida y virtudes de Ven. P jr. Juan de lu Cruz, Bruxelles, 1628 el 1632, traduction Irançaise par Elisée de Saint-Bernard ! O. (’.. D., I’aris, u ;  : iS ; Dosithée de Saint-Alexis, O. C. D., Vie de saint Jean de la Croix, Paris, 1727, avec une dissertation où l’on lait voir ciue la doetrine de saint Jean de la Croix est opposée a celle des faux mystiques ; Respuestaa algunas razones contrarias u lu contemplation afectivagoscuraque nuestro Padre ! ’. Juan de la Cru : … ensefia en sus escritos. Madrid, Bibl. nat., ms. 8273 ; Anonyme ; Compendio délia mistica Theologia di San Giovianni délia Croce, Sienne, 1886 ; Man. Hunoz i.arnica, San Juan de la Cruz, ensayo liistorico, Jaën, 1875 ; MgrDemimuid, S. Jean de lu Crui.r, Paris, 1916, collect. Les Saints ; Wenceslao del S. Sacramento, O. C. D., I ïm’onurniu de un Uoctor, Ensayo critico, Salamanque, 1913, 2 vol. 2° Études sur la doctrine.

Diego de Jésus, O. C. D.,

Apuntamienlos y advertencias en Ires discursos, para mus facil intelligencia de las /ruses misticas, y doctrina de las Obras espirituules, de nuestro beato Padre San Juan de la Cru-, dans l’édition d’Akala, 1018, et celle de Sévillc, 17 » i : s ; traduction française de René Gaultier, dans l’édition du P, Cyprien de la Nativité, O. C. 1)., Paris, 1641 ; Jeronimo de San José, O. C. D., Dibujo del Vénérable Padre Fray Juan de la Cruz, dans l’édition de Barcelone 1883, ainsi que dans d’autres plus anciennes ; José de Jesus-Maria, O. C. D., (Quiroga) Subida del aima a Dios y entrada en et paraiso. 2vol., Madrid, 1656, 1659 ; Apologia mistica en defensa de la contemplation divina, Madrid, Bibl. nat., ras. 417h ; anonyme et inédit, Una defensa brevissima de la doctrina de sunta Teresa de Jésus y de san Juan de la Cru :, Madrid, Bibl. nat., ms. $273 ; Louis de Ste-Thérèse, O. C. U., Explication de cet énigme (le dessin du Mont symbolique ) qui comprend succinctement toute la doctrine mystiquedes œuvres spirituelles du A. P. Jean de la Croix, dans l’édition française de I’aris, 1641 ; Fr. Antonio Arbiol, O. M., Mistica fundamenlal de Cristo Senor Nuestro explicada imrel gluriosoy beato Padre San Juan de la Cruz, Madrid, 1701 ; BasilioPonce de Léon, O. S. A.. Respuesta… a las notas y objeccioncs que se hicieron u algunas proposiciones del tibro de Pray Juan de la Cruz por fo< Calificadores del Santo Oftcio, 1022, l’original n’est pas retrouvé ; deux censures favorables au saint, l’une du P. Antolinez, 6. s. A., 1 septembre 1023, l’autre du P. de Araujo, U. P., 12 juillet 1023 ; Nicolas de Jésus Maria, o. C. I> (Centurion !), Elucidatio llieologiea circa alignas phrases et propositiones théologies mysticœ… quet in spiritualibus livris venerutnlis Purenlis noslri Joannis > u Cruce… reperiuntur, 1e édit. à Alcala de Ilénarés. 1631 ; traduction française du P. Cyprien de la Nativité dans l’édition des ouvres, Paris, 1041 : traduction nouvelle dans les Études Carmélitaines, années 1911, 1912, 1913 et 1914 ; Bossuet disait de l’auteur « qu’il était le plus savant Interprète de saint Jean de la Croix » : le P. Gerardo cite encore plusieurs apologies et commentaires. Voir aussi : anonyme, Compendio délia mistica teologla </i son Giovanni délia Croc « , Sienne, 1886 ; A. Poulain, s..)., LamysiiquedeS. Jnm

de lu Croix, Pans, 1 ! S’.13 ; liertliier, S. J., Analyse sommaire in onze lettres, dans l’édition du P, Maillard, S. J., Besançon,

1846 ; Ludovic de Besse, O, M., Eclaircissements sur les

œuvres mystiques de saint Jean de la Croix, i’aris, 1893 ; P, Ange ! Maria, O. (’D., Suma (spiritual de son Juan de

la Cruz, Burgos, 1904 ; Mme Carré Châtaignier, Essai sur les images dans V œuvre de saint Jean de la Croix ; thèmes directeurs it classes d’images, thèse, Bordeaux, iv2 : i ; ci. Bulletin hispanique, t. xxv, n. 3, Juillet-septembre 1923, p. 265 ; Claudio de.lesus Crucificado, O. C. L)., San Juan de la Cruz y et Doclor angelico, article différiodique El monte Carmelo, 1917, Burgos, t. xxi, p. 302 ; Gabriel de Jésus, O. C. D., La subida del Monte Carmelo es ascetica o es mistica ? article du périodique l.u Vida sobrenatural, Janvier 1923 ; M. V, Bernadot, O. P., Le texte authentique du Cantique spirituel de suint Jean de la Croix, article du périodique, /" vie spirituelle, mais. 1923, supplément

F. Pascal du S. Sacremeni 0. C. D.

50. JEAN DE LA CRUZ, d’origine espagnole revêtit l’habit dominicain à Madrid, au couvent de Sainte-Marie de Atocha. Il travailla avec Louis le Grenade, à rétablir en Portugal, la discipline religieuse. Il mourut vers 1560, après avoir rempli l’office de prieur en plusieurs couvents. On a de lui écrits en langue vulgaire : 1° La historia de la Iglesia, que llamen ecclesiastica y triparlila, in -fol., Lisbonne, 1511 : Coïmbre, 1554 ; 2° Dialogo sobre la necessitad. obligation, y provecho de la oracion vocal, y de lus obras i’irluosas, y sacras ceremonias que usan lus christ ianos : con un sermon de San Chrisostomo sobre et psalmo XL I : y un Iralado de Vincentio Lirincnse, que hazen al proposilo del dialogo, trasladado porelmisma autor, in-- !, Salamanque, 1555 ; 3° Suma de los misterios de la Fee de Fray Francisco Tilelman de la Orden de los /ranciscos. Irunsladada dal latino por et Fray Juande la Cruz, etc., Louis de Grenade a réuni cet ouvrage à sa Guia de peccadores ; 4° Cronica de la Orden de predicadores de su principio y successo hasla nueslra edad, y compilada de hislorias anliquas, in-fol. Lisbonne, 1567.

Quélif-Echard, Scriplores ord. pra’d., t. ii, p. 174 ; 1 lui ter, Nomenclator, 3’édit. t. ii, col. 1540 ; Nicolao Antonio, Bibliotheca Ilispana, in-4°, Rome, 1072, 1. 1, p. 517.

R. Coulon.

51. JEAN DE LA CRUZ embrassa la vie religieuse au couvent dominicain de Talavera de la Reina (province de Tolède), sa ville natale. On a de lui : 1° De statu religionis et de privilegiis regularium quibus a summis pontificibus decorati sunt epitome, in-8°, Madrid, 1613 : in-fol. 1648 ; Cologne, 1619 ; in-8°, Venise, 1620 ; 1628 ; 2° Direclorium conscienliæ in duas partes divisum : t. De precceptis agitur decalogi ; ii, De sacramentis, in-4°, Madrid, 1624 ; Tolède, 1624-1628 ; in-fol., Madrid, 1648. Le même ouvrage fut réédité plus tard par le P. Louis Bertrand Lolh, O. P., avec le Compulum annorum ab Adam usque ad Clirislum ex sacra Scriptura collecto ejusdem Johannis de Cruce opéra, in-8°, Douai. 1649 ; in-fol., Madrid, 1666 ; in-8°, Paris, 1673.

Quétil-Echard, Scriplores ord. prad., t. ii, p. 433 ; Hurter, Nomenclator, 3’éoit.t.iii, col. 890 ; Nicolao Antonio, Bibliotheca Ilispana, ln-4", Rome, 1072, 1. 1, p, 517.

R. Coulon.

52. JEAN DE LA ROCHELLE, franciscain

(1200-1245), naquit vraisemblablement dans la vill dont il porte ! e i om, vers l’an 1200. Il semble assez difficile d’admettre qu il y ait pris l’habit des frères minems, car ceux-ci ne s’établirent à La Rochelle qu’en 1229, et ù cette date Jean devait être déjà à l’université de Paris. Alexandre de Malès y enseignait depuis plusieurs années, quand il entra lui aussi chez les mineurs, 1231-1232. Autorisé à présenter pour maître auxiliaire le premier de ses frères en religion, qui aurait accompli les années prescrites pour les études, Alexandre hésitait quand une nuit, pendant qu’il priait, il vit une lumière éclatante briller sur la tête d’un de ses confrères également en prière. C’était le frère Jean : il le présenta doue et le lit admettre pour bachelier. L’époque est imprécise, mais ce devait être avant 1235, car trois ans après. Jean était maître régent, et en cette qualité prenait pari à la discussion ordonnée par l’évêque de Paris sur la question de la pluralité des bénéfices. Sa réputation égala bientôt celle de son inailrc ; les contemporains les comparent à deux flambeaux éclatants qui illuminaient le monde : leurs ouvrages étaient pareillement recherchés, ils moururent aussi la même année 1245 et le martyrologe franciscain rapporte la mort de Jean au 3 février. A la suite d’Alexandre, il l’ut défenseur ardent de la philosophie d’Aristote et s&Summade anima est une preuve de la haute estime en laquelle il tenait la phihic et de l’intelligence qu’il en avait. Il ne crai-