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JEAN CHRISOSTOME (SAINT) — JEAN CLIMAQUE (SAINT)

1897, p. 365-574 : Die schriftstellerische Tätigkeit des J. Chr. vor seinem ôffentlichen Auftreten als Prediger zu Antiochien ; p. 495-529 : Die Pràdigttatigkeit des J. in Antioehien ; P. Batiffol, De quelques homélies de saint Jean Chrysostome, dans Revue biblique, 1899, t. viii, p. 560-572 : J. Pargoire, Les homélies de saint Jean Chrysostome en juillet 399, dans Échos d’Orient, 1899-1900, t. iii, p. 151-162.

La critique d’authenticité a été surtout entreprise par S. Haidacher, dans dos articles parus dans la Zeitschrifi jur katholische Théologie de 1 80-1 a 1908. On verra aussi P. Batiffol, Sermons de Nestorius, dans Revue biblique, 1900, t. ix, p. 329-32 ; Dont G. Morin, Étude sur une série de discours d’un évéque du VIe siècle, dans la Revue bénédictine. 1894, t. xi, p. 385 sq. ; Les monuments de la prédication de saint Jérôme, dans la Revue d’histoire et de littérature religieuses. 1896, 1. 1, p. 393-43 1 : ce dernier article est reproduit dans : Éludes, textes, découvertes, 1913, t. i, p. 220 sq. ; Yogt.Zieci Ilomilien des hl. Chrysostomus mit Vnrecht tinter die zweifclhaften verwiesen, dans la Byzantinische Zeitschri/t, 1905, t. xiv, p. 498 sq.

Sur le De sacerdotio en particulier et les circonstances de sa composition, voir A. Cognet, De Joannis Chrys. dialogo qui inscribitur περὶ ἱερωσσύνης λόγοι εʹ. Paris, 1900 ;.1. Yulk, Die Schutzrcdi des Gregorius von Nazianz und die Schrift ùber das Priesterlum von Johannes Chrys., dans Zeitschrifi fur praklische Théologie, 1895, t. xvii, p. 30-63 ; lombo. Il prologo del περὶ ἱερωσσύνης ; di S. Giovanni Cris., dans Didaskaleion, 1912, t. î, p. 39-47 ; A. Nægele, Zeil und Wranlassung der Abfassung des Chrys. Dialogs De sacerdotio, dans Historisches Jahrbuch, 1916, p. 1-43 ; J. Stiglmayr, Die historische Vnterlage der Schrift des hl. Chrys. iiber das Priesterlum, dans Zeitschri/t fur katholische Théologie, 1917, t. Jtx, p. 413-149.

III. Doctrine. — Sur les rapports de Jean et de l’hellénisme : A. Xœgele, J. Chrysostomus und sein Verhàltnis zum Hellenismus, dans Byzantinische Zeitschri/t, 1904, t. xiii, p. 73-113 ; Th. E. Ameringer, The slylislic influence of the second sophistic in the panegyrical sermons of S. John Chrysostom, a siudy in greek rhetory, Washington, 1921 ; P. H. Degen, Die Tropen der Vergleichung bei Johannes Chrysostomus, Beitrag zur Geschichte von Metaphor, Allégorie und Gleichniss in der griechischen Prosaliteratur, Fribourg et Olten, 1921. Sur l’inspiration de l’Écriture : S. Haidacher, Die » /ire des hl. J. Chrys. iiber die Schriftinspiration, Salzbourg, 1897.

Sur l’Église. — M. Jugie, Saint Jean Chrysostome et la primauté de saint Pierre, dans Échos d’Orient, 1908, t. xi, p. 5-13 et S. J.’Chrys. et la primauté du pape, ibid., p. 193202 ; X. Cardinal Marini, Il primato di S. Pietroe de suoi successori in san Giovanni Crisostomo, Rome, 1919.

Sur l’Eucharistie : G. E. Steitz, Die Abendmuhlslehre der griechischen Kirche in ihrer gesehichtlichenEntwicklung, %21 Chrysostomus, dans Jahrbiicher fur deutsche Théologie, 1865, t. x. p. 446-462 ; J. Sorg, Die Lehre des hl. Chrys. iiber die reale Gegenwarl Christi in der Eucharistie und die Transsubstantiation, dans Theologische Quartalschrift, 1897, t. lxxix, p. 239-297 ; A. Nægele, Die Eucharistielehre des hl. Chrysostomus, dans Strassburger theologisclie Studien, Fribourg, 1900, t. iii, lasc. 4 et 5 ; Salaville, L’épiclèse d’après saint Chrysostome et la tradition occidentale, dans Échos <f Orient, 1908, t, xi, p. 101-112.

Sur la pénitence : J. Turmel, Saint Jean Chrys. et la Confession, dans Revue du Clergé français, 1907, t. xi.ix, p. 294307 ; P. Galtier, Saint Jean Chrys. et la con/essïon, dans Recherches de Science religieuse, 1910, 1. 1, p. 209 sq., 313 sq.

Sur l’Extrême-Onction : J. Kern, Ein missverstandenes Zeugnit di i hl. J. Chrys. fur dus Sakrament <ler letztenôlung, 12 in Maltli., P. G., t. LVD.COl. 384, dans Zeitschr. für katholische Theologie, 1905, t. xxix, p. 382-389.

Sur lu morale : A. Puech, Un réformateur de la société chrétienne au 17e siècle ; Saint Jean Chrysostome et les mœurs île son temps, Paris, 1891 ; G. Kopp, Die Stellung des hl../ Chrys. zum weltlichen Lebi n (dissertation inaugurale), Mun ter, r.’"-, ; H. Dacier, Saint Jean Chrysostome et la femme chrétienne au ii siècle de l’Église grecque, Paris, 1907 ; J. M. Vance, Beiträge zur byzantinischen KuUurgeschichte am Ausgang des I V Jahrhunderts ans den Schriften des Joh. lertarJon Inaugurale), Iéna, 1907 ; A. Hulster, Die pàdagoglschen Grundsàtze des hl.Joh. Chrys. dans Théologie und Glaube, 1911, t. iii, p. 20 :  ; -227 ; A. Moulard, S. Jean Chrysostome, le défenseur du mariut/e et V apôtre de la virginité, Paris, 1923.

Sur Jean orateur et prédicateur : Paul Albert, Saint Jean Chrysostome considéré comme orateur populaire, Paris, 1858 ; L. da Volturino, Studio oratori sopra S. Giovanni Chris., rispetto al modo di predicare dignilosamentee fruttuosamente, Quàracchi, 1884 ; Ch. Molines, Chrysostome orateur, Montauban, 1886 ; Scheiwiller, Zwei Lcuchten der geistlichen Beredsamkeit in der allehristlichen Kirche (Chrysostomus und Gregor von Nazianz), dans Theologische praktische Quartalschrift, 1902, t. lv, p. 70-89 ; 321-343.|90}}

C. Bardy.

30. JEAN CLIMAQUE (Saint) auteur ascétique grec, ainsi appelé du titre (Κλίμαξ Scala) de son ouvrage. Sa vie soulève encore de nombreux problèmes. La notice officielle que lui consacre la liturgie grecque se réduit à ceci. Jean, dont on n’indique pas le lieu d’origine, se fait moine au Sinaï dès l’âge de seize ans ; à dix-neuf ans accomplis, il embrasse le vie érémitique à Tholas, à 5 milles du couvent, et la mène durant quarante années consécutives, au bout desquelles il devient abbé du Sinaï et meurt après avoir composé son Échelle. H. Delehaye, Sijnaxarium Ecclesise Constantinopolitanie, Bruxelles, 1902, p. 571-574. Il n’y a dans cette notice aucun synchronisme qui permette de fixer même approximativement l’époque où vécut le héros. Une Vie abrégée, placée en tête de V Échelle iA écrite par Daniel de Raithu, ne contient absolument rien de plus, en dépit de violents efforts de style, sauf peut-être l’appel final au témoignage de Jean de Raithu, le destinataire de l’Échelle, ce qui indiquerait un auteur presque contemporain. Mais Daniel déclare lui-même ignorer la patrie de celui dont il entreprend d’écrire l’histoire, et cet aveu chez un contemporain nous semble étrange. P. G., t. Lxxxviii, col. 596-608. Cette vie est suivie, col. 608-609, de quelques anecdotes, qui ont été depuis reconnues pour des emprunts aux Récits du moine Anastase le Sinaïte, F. Xau, Le texte grec des récits du moine Anastase, dans Oriens christianus, 1902, t. ii, p. 58-87, et le docte éditeur de ces derniers a cru pouvoir tirer de l’un d’eux, le xxxii e, la preuve que Jean Climaque était mort vers 649. F. Nau, Note sur la date de la mort de Saint Jean Climaque, dans la Byzantinische Zeitschrifi, 1902, t. xi, p. 35-37. La critique a généralement fait bon accueil à cette démonstration sans observer qu’elle portait à faux. Le Jean dont il est question darts le récit, dont se réclame F. Nau, est expressément désigné sous le nom de Jean le Sabaïte. Il faudrait donc, pour pouvoir en faire état, prouver d’abord que Jean le Sabaïte n’est autre que Jean Climaque ; mais celui-ci serait le premier à protester contre pareille identification. Il nous parle en effet de ce Jean le Sabaïte avec le respect, sinon d’un disciple pour son maître, du moins d’un homme pour un vieillard. P. G., loc. cit., col. 720721. Si donc, comme l’établit F. Nau, le héros du récit xxxii est mort en 649, comme ce personnage est Jean le Sabaïte, beaucoup plus âgé que Jean Climaque, au témoignage de Climaque lui-même, il faut en conclure que ce dernier est mort plus tard, vers 680, ou au plus tôt vers 670. Est-il possible de descendre si bas ? Climaque, il est vrai, ne fait aucune allusion à l’invasion arabe (le Caire fut occupé le 21 décembre 640), et i paraît extraordinaire qu’un tel événement n’ait laissé aucun écho dans ses écrits. Quoi qu’il en soit, il est impossible de tirer du récit xxxii d’Anastase autre chose que cequ’il contient, à savoir que Jean le Sabaïte est mort un an avant la rédaction de ce récit. Autre observation. Plusieurs des récits publiés par Nau mettent en présence le vieux Jean le sabaïte et le jeune Jean, futur higoumène du Sinaï, nouvellement tonsuré. La tradition, acceptée par Nau, identifie ce Jean, disciple de Martyrius, avec le Climaque. Celui-ci n’est donc pas Jean le Sabaïte, et les récits d’Anastase sont antérieurs à Climaque, ou du moins à la mort de ce dernier. En voici unepreuve de plus. Le récit ix d’Anastase a pour héros Georges Arsélaïte, Oriens christianus,