Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 8.1.djvu/130

Cette page n’a pas encore été corrigée

241 ITALIE. PI BLICATION DES AI TEURS CATHOLIQUES ITHACE 242

sophico-médicale de Bologne : Bessarione, Pubblicazione periodica di studi orienlali per l’unionc délie Chiese, in-S°, Rome, a commencé en 1895 ; Analecla ecclesiastica, sire Romana collectanea de disciplinis speculativis et practicis, in-fol., Rome, a commencé en 1893, publiant in-extenso, avec les études préliminaires auxquelles elles ont donné lieu, les décisions des Congrégations romaines, surtout celles de la S. C. du Concile et celle de la S. C. des Évèques et Réguliers ; cette revue succédait aux Analeeta juris pontifieii, fondée en 1853 et qui avait duré près de quarante ans, jusqu’à la mort de son fondateur ; L’Esposizione eucaristica illustrata, in-S°, Milan, 18951896 ; Il Foro ecclesiastico, in-8°, Rome, 1895-1910 ; // Consullore giuridico civile ed ecclesiastico, in-8°, Florence, 1895 sq. ; Il Consulente ecclesiastico, in-8°, Rome, 1886 sq. ; cette revue, publiée en italien, contient beaucoup de consultations légales sur les bénéfices ecclésiastiques, et des extraits des mandements tles évéques italiens, 1896-1910 ; Atti delV Accademia Leone XIII, in-8°, à Rome, 1897-1901 ; Il manuale ecclesiastico-civile, in-8°, Novare, 19001906 ; Acta Collegii Sancti Antonii in Urbe fratrum minorum. in-S°, Rome, 1902 sq. ; Annali d’Alessandria, in-8°, Alexandrie, 1902 sq. ; Miscellanea di sloria e di cullura ecclesiastica, in-8°, Rome, 1902-1907 ; Acta pontificia et décréta S. S. R. R. Congregationum, in-8°, Rome, 1903 sq. ; Alli delV Accademia napolelana San Pielro in Yincoli, revue mensuelle théologique, in-8°, Naples ; La Campania sacra, mensuelle également ; Bulletino critico di cose francescane, in-8°, Florence, 1905-1906 ; Rivista slorica benedcttina, in-8°, Rome, 1906 sq ; Archivium franciscanum hisloricum, in-8°, Quaracchi, 1908 sq. ; Analecla ordinis carmelilarum, in-S°, Rome, 1909 sq. ; Calendario Mariano, in-8°, Rome, 1910 sq. ; Romana Tellus. Rivista mensile cCarcheologia sloria, artee bibliografia, in-8°, Rome, 1912 sq. : Aima Roma, in-8°, Rome, 1913 sq. ; Varie crisliana, in-8°, Milan, 1913 sq. ; Rivista slorico-crilica délie scienze teologiche, in-8° Rome, 1905 sq. ; elle s’occupe non seulement des sciences théologiques proprement dites, mais aussi de toutes les sciences qui ont quelque rapport avec la théologie, comme la critique biblique, l’histoire ecclésiastique, la liturgie, la patrologie, l’archéologie sacrée, etc., mais dans le sens essentiellement historique et positif. Son but est triple : 1° contribuer aux progrès des sciences théologiques ; 2° répandre la connaissance des résultats obtenus ; 3° ofîrir aux chercheurs studieux un utile instrument de travail ; Analacta Valicano-Belgica, in-8°, Rome, 1906 sq ; L’Araldo catlolico, in-8°, Rome, 1907 sq. ; Il Benadir, Buucllino délie missioni nella Somalia italiana, in-8°, Rome, 1907-1908 ; Leonianum, Periodico del Collegio apostolico Leoniano, in-8°, Rome, 1909-1912 ; IlDirillo ecclesiastico ilaliano, in-8°, Rome, 1908-191 4 ; Bollettino delV Associazione archeologica romana, in-8°, Rome, 19Il sq. ; Azione cattolica femminik, in-8°, Rome, 1910 sq. ; Rivista romana di giurisprudenzae dirilto ecclesiastico, in-8°, Rome, 1912 sq. ; Archivio per la storia ecclesiastica delV Umbria, in-8°, Foligno, 1913 ; Annuario pontifuio (pubblicazinur officiai), in-8°, Rome, a paru de 1860 à 1870 ; puis, de nouveau, a partir de 1912 ; il est la continuation de la Gerarchia cattolica, qui a paru de 1872 à 1911 ; Milarw sacro, ou Stato del elero délia citlà c diocesi di Milano,

-H", Milan, annuaire ecclésias tique qui se publie, chaque année, depuis plus d’un siècle et demi (151 ans), et qui traite, avec un grand soin, non seulement de ce qui concerne le diocèse de Milan, mais aussi la curie romaine et les sièges copaux d’Italie ; Religio, Russegna bimestralr di storia délie religioni, in-H ri, Rome, 1919 sq., sous la direction de Nicolas Turchi, professeur d’histoire

religions, à l’université royale de Rome ; Acta Apostolicæ Sedis, Commentarium officiale. Bulletin officiel du Saint-Siège, que le pape Pie X a fondé par la Constitution Promulgandi, du 29 septembre 1908. Il a commencé à paraître, le 1 er janvier 1909. C’est l’organe authentique pour la promulgation des Actes du Saint-Siège ; Il Diario romano, in-8°, Rome, 1021 ; publié sous les auspices du cardinal vicaire, et plus spécialement destiné au clergé de la ville et au diocèse de Rome ; Gregorianum, revue théologique, trimestrielle, inaugurée en 1921 par les professeurs du Collège romain ; Biblica, revue biblique, également trimestrielle, dirigée par les professeurs de l’Institut biblique pontifical depuis 1920 ; le même Institut a commencé, enT920 aussi, sous le titre : Orientalia, une série de publications sur les questions assyro-babyloniennes, égyptiennes et arabes ; enfin, en 1921, il a lancé, à l’usage des prêtres employés au saint ministère, une revue biblique, pratique et homilétique, intitulée : Verbum Domini ; elle paraît mensuellement.

T. Ortolan.

    1. ITHACE##


ITHACE, évêque d’Ossobona, en Espagne, fut avec Ydace de Mérida l’adversaire le plus acharné de Priscillien. Voir l’art. Priscillien, où la question sera étudiée dans toute son ampleur. Après avoir assisté, en 380, au concile de Saragosse, qui, sans nommer Priscillien ni ses partisans, avait condamné certains de leurs observances jugées à bon droit dangereuses pour l’unité ete l’Église et l’orthodoxie, Ithace se prétendit commissionné par ce concile pour poursuivre les priscillianistes. C’était, dit Sulpice-Sévère, Chrome, n, 57, P. L., t. xx, col. 157, un prélat des moins recommandables, « présomptueux, bavard, excessif dans ses dépenses, donnant trop à son ventre et à la gourmandise, portant la folie jusqu’à incriminer comme complice ou disciple de Priscillien tout homme pieux qui montrait quelque goût pour l’étude ou s’imposait des jeûnes prolongés. » Il dénonça Priscillien à l’empereur Gratien, qui donna l’ordre de chasser les priscillianistes de leurs sièges et de leurs villes. Mais Priscillien, accompagné de deux de ses collègues, se rendit en Italie pour y plaider sa cause auprès de l’autorité ecclésiastique. Ni saint Damase, à Rome, ni saint Ambroise, à Milan, ne voulurent le recevoir. Priscillien intéressa du moins à sa cause le maître des offices, Macédonius, qui lui obtint de pouvoir rentrer en Espagne et d’y reprendre son siège épiscopal d’Avila. Dès son retour il accusa Ithace d’attenter à la paix publique. Donnant suite à cette accusation, le proconsul Volventius allait faire arrêter l’évêque d’Ossobona, lorsque celui-ci réussit à se réfugier dans les Gaules, où il informa le préfet du prétoire, Grégoire, des événements survenus en Espagne. Grégoire allait évoquer l’affaire à son tribunal, quand un rescrit impérial, envoyé de Milan et dû à l’intervention de Macédonius, ordonna de remettre le jugement au vicaire d’Espagne et d’expédier Ithace au de la des Pyrénées. Mais Ithace se cacha.

Sur ces entrefaites, Maxime, proclamé empereur en Bretagne, avait débarqué en Gaule et était entré à Trêves, après l’assassinat de Gratien, le 25 août 383. L’évêque du lieu, Britto, favorable à Ithace, appuya aussitôt la requête du prélat espagnol auprès de l’usurpateur, qui écrivit au préfet des Gaules et au vicaire d’Espagne de faire comparaître, devant un concile à Bordeaux, Priscillien et ses partisans. Dans ce concile, Ithace lut un mémoire auquel répondirent les accusés. Voyant que la décision lui serait défavorable, Priscillien en appela au tribunal de l’empei on procès fut évoqué a’['rêves. Saint Martin de Tours fit tout pourl’cmpêcher ; d’un cote.il adjura Ithace d’abandonner son rôle odieux d’accusateur, ce qui lui attira de la part de celui-ci une accusation infamante de pactiser