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ITALIE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES, MOYEN AGE


abbé de Farfa, en 1090, Disciplina Farfeneis et monasterii sancti l’uuli, Bamee, t. ci., col. 1191-1306. Deusdedit, cardinal, en 109’.), De verbis ecclesiasticis libri quatuor ; De privilegiis et auctoritate Ecclesiæ romanæ statusgue ecclesiastici, et aduersus rerum ecclesiasticorum irwasores, simoniacos et schismaticos, ec. ; Collectio canonum, t. ci., col. 1563-1573.

3. Au xii’siècle. Lupus Protospatarius, prêtre de Syracuse, et témoin oculaire, Histoire de Jérusalem, en cinq livres, t. ci.v, col. 758-821. Jean Marsicanus, évêque de Tusculum, Concio ad populum romanum, et e/iistola ad Richardum Albanensern episcopum, t. c.i.x, col. 1035-1010. Laurent, diacre de Vérone, en 1119, Dr brllo Balearico, ou de la guerre des Pisans dans l’ile de Majorque, et de leur triomphe, en 1115, poème en cinq livres, t. clxii, col. 513-575. Plæidus, prieur du monastère de Nonantula, puis évoque, en 1119, Liber de honore Ecclesiiv, t. clviii, col. 023-091. Pierre de Honeslis, clerc de Havenne, en 1119, Régula clericorum, col. 703-751. Grégoire, prêtre romain, en 1119, Collectio canonum, en huit livres, dont il ne reste que la table des matières. P. L., t. ci.xiii, col. 751-759. Conon, évoque de l’réneste et cardinal, en 1124, Epislolie, t. ci. xiii, col. 1-131-1 111. Saint Bruno d’Asti, abbé du Mont-Cassin et évêque de Segni, mort en 1123, Expositio in (ienesim, in Exodum, in Leviticum, in Dcutcronomium, in Job, in l’salmos, in Proverbia, in Canlica. P. L., t. c.lxiv, col. 147-1288 ; Commentaria in quatuor Evangelia et in Apocalyps-rm, t. ci.xv, col. 031141. Oddo, d’Asti, moine bénédictin, en 1123, Expositio in Psalmos, t. ci.xv, col. 1142-1298. Drogo, cardinal, évêque d’Asti, en 1137, plusieurs discours, un entre autres sur les dons du Saint-Esprit, t. clxvi, col. 1513-1500. Léon Marsicanus, moine du Mont-Cassin, puis cardinal et évêque d’Ostie, en 1138, Chronique du monastère du Monl-Cassin, continuée par Pierre, diacre, moine du même monastère. P. L., t. clxxiii, col. 410-11-13. Falco, de Bénévent, notaire du Sacré Palais, en 1142, Clironicon Mediolanense ab 1102 ad 1140. P. L., t. clxxiii, col. 1149-1260. Matthieu, cardinal, évêque d’Albano, lettres et diplômes, col. 1261-1313. Gilo, cardinal, évêque de Tusculum, Vie de saint Hugues de Ctuny ; plus Historia de via Jlierosolnmilana et Epistola adversus Antiochenum patriarclium. t. ci.xiii, col. 1387-1394. Landulphe le Jeune, ou de Saint-Paul, en 1183, Historia Mediolancnsis ub anno 1003 ad unnum 1136, t. ci.xxiii, col. 1219-1510. Benoît, chanoine de Saint-Pierre, en 1143, De ecclesiastico online totius anni et prsecipue apostolicæ dignitatis et totius cariai, t. clxxix, col. 731765. Gratien, né en Toscane, et moine de Saint-Félix de Bologne, de l’ordre de saint Benoît, commença en 1127, et termina, en 1151, sous le pontificat d’Eugène III, sa fameuse collection, appelée par Innocent III, Corpus decretorum et par l’auteur, Concordantia discordanlium canonum, communément désous le nom de Décret. P. L., t. c.i.xxxvii, en entier. Alto, abbé de Vallombreuse, évêque de l’istoie, en 1150, a écrit la Vie de saint Jean Gualbert, t. cxi.vi, c..l. 667-706..

Pierre, appelé le Lombard, parce qu’il est né à Novare, devin) évêque de Paris, après des fortunes très diverses, en 1159. Il est universellement connu sous le nom de Magistcr Senterdiarum. Outre de volumineux commentaires sur les Psaumes et sur les Épîtres de saint Paul, P. L., t. < : xii, col. 01-1090 ; t. exi il, col. 9-519, on a de lui Senleidianun libri quatuor, ouvrae devenu livre de texte dans les universités, e’. commenté par tons les théologiens

postérieurs. P. L., t. exen, col. 519-905. Jean diacre, chanoine de Latran, en 1149, Liber de ecctesta l.atc ranensi, P. L., t. cxc.iv, col. 1511-1501. Godelroi, né a Yitcrbe, chapelain et secrétaire des empe reurs Conrad. Frédéric I er et Henri IV, vers 119f, Panthéon seu mémorise sieculorum, chronique universelle, depuis le commencement du monde, jusqu’à 1180, en vingt sections, partie en prose, partie en vers, ouvrage dédié au pape Urbain III. Il n’en reste que les cinq dernières sections. Un autre de ses ouvrages, resté manuscrit, est intitulé : Spéculum regum. Il est dédié à Henri VI, roi des Bomains et des Allemands ; il comprend les généalogies de tous les rois et empereurs, depuis le déluge jusqu’à Henri VI. P. L., t. cxc.vni, col. 871-1045. Laborans, aiusi appelé à cause de son ardeur au travail, né à Florence et fait cardinal en 1191, composa une collection de canons et divers traités, entre autres De crocea veste cardinalium in conclavi, imprimé à Borne, in-4°, en 1070. De sa collection de canons, autrefois très fameuse, il ne reste aujourd’hui que des fragments. P. L., t. cciv, col. 901-912.

Écrivains laïques.

Boger, jurisconsulte italien

au XIe siècle, fut le premier qui composa des gloses sur les parties des Pandectes, qu’on appelle V In/ortialum. Il composa également une Somme, ou Compendium juris. On a de lui aussi un traité De diversis præscriptionibus, et un Dialogus de præscriplionibus. Nous signalons ici ses œuvres, à cause de leur influence sur certaines parties du droit canon. P. L., t. cxi.vi, col. 1485-1503.

/II. AU xiiie siècle. — A partir du xme siècle, le nombre des auteurs se multipliant, et, chacun d’eux, d’ordinaire, se spécifiant de préférence, dans quelqu’une des branches des sciences sacrées, nous les présenterons, désormais, rangés en classes diverses, disposition qui n’aurait pu être commodément adoptée pour les périodes précédentes, attendu que les aspects distincts des sciences sacrées étaient rarement considérés séparément par les écrivains d’alors.

Écriture sainte.

Au commencement du

xuie siècle, Nicolas Manicoria, diacre, composa un essai de critique biblique, resté manuscrit, et conservé dans la bibliothèque de Saint-Mare, à Venise, sous le titre de Suffragancum bibliaim. Arlotus, né à Prato, en Toscane, franciscain et ministre général de son ordre, mort en 1286, est donné comme l’auteur d’un ouvrage intitulé : Concordantia : Scripturarum, publié, plus tard, à diverses reprises, en 14<Sf> à Nuremberg, en 1480 a Bologne, en 1572, 1585, 1025, etc., à Anvers. Jean, de l’illustre Camille Balbi, de Gênes, dominicain, composa, pour l’intelligence de l’histoire sainte une Sumnui grammaticalis, souvent imprimée dans la suite, Mayence, 1400 ; Venise, 1-183, 1487, 1481 ; Lyon, 1500, 1511, etc. Loué par beaucoup, cet ouvrage fut critiqué par d’autres, principalement par Érasme. Marchesinus de Beggio composa un ouvrage du même genre, sous le titre de Dictionarium vocubulorum bibliorum, plus connu sous celui de Mammolrepton, imprimé, plus tard, très souvent, à Mayence, en 1470 ; à Venise, en 1 170. 1488, 1197, etc. Il y ajouta divers opuscules ayant trait à l’Écriture sainte.

Théologie dogmatique.

Guillaume Prapositivus,

lombard d’origine, mais chancelier (le l’Église de Paris, de 1200 à 1209. théologien de valeur, souvent loué par saint Thomas, composa une Summa théologien acholastiea, d’après les témoignages des Pères de l’Église. Monela, né à Crémone, dominicain, mort en 1 285 : Summa contra calharos et w<ddenscs, imprimée, à Rome, in-fol., 1743, ouvrage 1res remarquable, Thomas, chanoine régulier de Saint-Augustin, aidé de Saint-André de Verceil, maître de saint Antoine de Padoue, mort en 1246, Commentaria de divina hicrarclun Dionysii reopagitse ; De ecclesiastico hierarchia ; De divinis nnnunibus, imprimé à Cologne, en 1536 ; on a de lui..ussi un commentaire sur le Cantique des cantiques. P. L., t. ccvi, col. 17-802 : Paris, 1521 ;