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ITALIE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES, MOYEN AGE


à saint Cyrille d’Alexandrie pour louer son zèle à défendre la vraie foi. et dans lesquelles il condamne Nestorius ; celles adressées, dans le même but, à Nestorius lui-même, au clergé et au peuple de Constantinople ; deux adressées au concile d’Éphèse, et une à l’empereur Théodose. P. L., t. i.. col. 427-557. Son successeur, saint Sixte 111 (432-440), écrivit aussi plusieurs lettres a saint Cyrille d’Alexandrie et aux évêques d’Orient, au sujet de la condamnation de Nestorius. P. L., t. i.. col. 585-626.

Mais celui qui attire le plus l’attention, au Ve siècle, est incontestablement saint Léon le Grand (440-461). Il nous reste de lui une centaine de sermons fort remarquables par leur fond et leur forme littéraire, P. L., t. i.iv. col. 137-520 ; près de deux cents épîtres, P. /-., t. Liv. col. 551-1263. Le Liber sacramentorum ronnuur Ecckshv, ou sacramentaire léonien n’est qu’un : collection privée, formée et disposée avec peu d’intelligence. P. 1… t. lv, col. 21-156.

L s lettres des papes d.’la fin du Ve siècle ont été éditées au xixe siècl. » par Tniel, Epislolæ romanorum pontificum genuinæ, t. i, A S. Hilaro usque ad S. Hormisdam, Braunsbarg, 1868. L’entreprise n’a malheureusement pas été continuée.

2. Parmi les nombreuses lettres disciplinaires et dogmatiques îles papes du vie siècle, signalons celle du pape Vigile, pour l’approbation du Ve concile général, en grec et en latin, et la constitution pour la condamnation des Trois Chapitres, P. L., t. lxix, col. 1.V177. Mais le plus illustre de tous est, sans comparaison, saint Grégoire le Grand, pape de 590 à 604. On a de lui : Moralium libri. sm Exposilio in librum Job, ouvrage de longue haleine, diisé en 35 livres, P. L., t. lxxv, col. 509-1162 ; t. lxxvi, col. 9-784 ; quarante homélies sur Ézéchiel. P. L., t. lxxvi, col. 7NV1312 ; Liber recuise pastoralis ; Dialogorum libri quatuor ; Epistolarum libri quatuordecim, P. L., t.Lxxvii, col. 9-1327 ; Commentarii in librum I Regum ; Eiposilio super Cantica canticorum ; Exposilio in paalmos psenilenlktles ; Concordia testimoniorum sancUe Scriplurx. P. L., t. lx.xix, col. 9-C83.

3. Au début du vue siècle, signalons le décret du pape saint Boniface IV, dans le concile tenu à Rome, sous son pontificat. P. L., t. lxxx, col. 103 sq. ; Mansi, Concil., t. x, col. 503 sq. Vers le milieu de ce siècle, du pape saint Martin I er (649-655), dix-sept épîtres, dont beaucoup sont en grec et en latin. Elles ont toutes rapport à la condamnation du monothélisnie, cl aux persécutions auxquelles le saint pontife fut en butte, pour ce motif. P. L., t. lxxxvii, col. 119211.

4. Les nombreuses lettres et décrétales des papes du viii € siècle, se trouvent réunies dans P. L., t. i.xxxix, xci.i, en

5. Au ix’siècle, signalons le Liber diurnus romanorum pontificum, ou formules dont les souverains pontifes se servaient au commencement et a la lin de leurs lettres, aux v, vir, viir et ix’siècles, ainsi que celles employées pour les ordinations des papes, des évéques et les professions de foi. PL., t. cv, col. 21-119 ; Supplementum libri êiizrni romanorum penlif Um, col. 179-187. Les autres lettres et décrétales des papes de ce siècle, sont réunies pour la plupart dans P. /… t. cv, col. 645 sq. ; t. cvi, cxv, i.xix, (xxii. i.xxvi, cxxix et cxxxj, col. 28-40, ces dernières renferment un canon sur l’élection des papes.

Écrivains ecclisàtuliqtus* — 1. Paulin, (les

l’Eglise de Milan. crs 108, écmil une Vie de saint

Àmbroise et divers Irailés, entre autres un I.ibtllus

nediclionibus patriarehamm. P. L., t. xx, col. 704 Saint Gaudencev disciple de saini Philastre, et,

après lui, évéque de Breseia, en 420, On a de lui

vingt traités ou sermons sur l’Exode et les Évangiles, plus un panégyrique de saint Philastre, P. L., t. xx, col. 843-1003. Rufln, prêtre d’Aquilée, mort vers 410 ; d’abord ami de saint Jérôme, puis son adversaire ; compilateur fervent et traducteur infatigable, il a mis une parti.’des trésors de la culture grecque à la disposition des Latins. P. L., t. xxx, col. 295-1155. Julien, évêque d’Eelan-, dans le royaume de Naples, en 415, le plus ferme soutien du pélagianisme, l’adversaire le plus redoutable de saint Augustin. P. L.. t. xlviii, col. 508-625..Saint Pierre Chrysologue, évéque de Ravenne, de 430 à 450. On a de lui près de deux cents sermons qui justifient sa grande réputation d’éloquence. P. /, ., t. lii, col. 183-680. Saint Valerianus, évêque du nord de l’Italie, près du territoire qui fut, plus tard, le comté de Nice, vers 450. On a de lui une vingtaine d’homélies et des lettres aux moines sur l’ascétisme. P. L., t. va, col. 691-757. Saint Nicétas, évêque d’Aquilée, en 414, Tractatus de ralione ful, i ; De Spirilus Sancti polrnlia ; De diversis appellalionibus D. A’. Jesu Christo conoenienlibus ; Explanatio symboli. P. L., t. lii, col. (S47-875. Uranius, prêtre, disciple de saint Paulin de Noie, à la mort duquel il assista, en 431, écrivit, quelques années plus tard, sous forme de lettre à Pacatus, une narration De obitu sancti Paulini. P. L., t. lii, col. 879 sq. Eusthatius, dans le milieu du ve siècle, traduisit, du grec en latin, avec une rare élégance, au dire de Cassiodore, les neuf homélies de saint Basile le Grand sur l’Hexaméron. P. L., t. lui, col. 867-965. Saint Maxime, évéque de’1 urin, vers 465, a laissé surtout des prédications que l’on a classées bien arbitrairement en homilise, sermones. tractatus. P. L., t. lvii, col. 849958. Jean, diacre de l’Église romaine, vers la fin du ve siècle, Epislola ad Senarium, l’irum illuslrem ; De variis rilibus ad baptismum pertinentibus, et ediis observàlione dignis. P. L., t. lix, col. 399-106. Saint Paulin, évéque de Noie, de 410 à 431. On a de lui cinquante lettres et trente-six poèmes sur des sujets religieux. P. L., t. lxi, col. 153-767. Paschasius, diacre de l’Église romaine, avait composa un traité De Spiritu Sancto, mais celui qu’on lit sous son nom, P. L., t. lxii, col. 11-39, n’est pas de lui mais doit être restitué à Fauste de Riez.

2. Au vie siècle, Ennodius Magnus Félix, évêque de Pavic, dans le nord de l’Italie, en 521. On a de lui un grand nombre de lettres, réunies en neuf livres, dix opuscules et deux livres de poésies latines. P. L., t. lxiii, col. 13-363. Trifolius, prêtre vers 520, Epislola ad beatum Fauslam senatorem, contra Joannem scgtham monachum. P..L., t. lxiii, col. 533-537. Saint Laurent, évêque de Novare, vers 540 : deux homélies De pseniientia et eleemosyna ; plus un livre De mulierc chanaiura. P. L., t. i.xvi, col. 89-12 1. Saint Benoît, mort crs 513, fondateur de l’ordre bénédictin, Régula cum commenter iis. P. L., t. lxvi, col. 215-932. Albéric, diacre, Sermo in » anctam Seholasiicam, V. L., t. lxvi, col. 942-950. Denys le l’cl il. né en S, |hie, mais moine et abbé romain, ami de Cassiodore, mort vers 556, seconda de tout sou pouvoir les tentatives faites par dore pour restaurer la sererrce et les lettres dans l’Italie dévastée parles Barbares. Comme traducteur, il mit à la disposition des Latins un certain noinb : ’e dtexles grées. Mais il est suiloul le fonda » leur din droit canonique Satin, par les compilations où il a rassemblé les canon ! d fes et

les décrétales dis papes a partir du, : siècle. Il est

enfin Fauteur du cyeta pascal encore en usage. p. L., i. i.wn, cil. 9-223. lîiisiicii’.. diacre de l’Église romaine, en 549, Centra palatïo. P. L.,

t. l.xvii. col. 11(1-125... Arali.r. læK et poète

de l f. lise roi aine, en 551, Bpisfoke duo <<i Fiaritmum et Vigilivan papam ; De mtilms apostolortm