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    1. ITALIE##


ITALIE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES, ANTIQUITÉ

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dalla l’jro origine dite ai tmstri uiami’£3 in-4°, Venise, 1844-1870 ; (’.. Baïutli. La Chiesa romana riconoscluta alla sua carilà verso il prossimo per la rcra Chiesa di Gesù Cristo, in-8", Imola, 1834 ; Cantù, Storia degll llaliani, I in-S », Turin, 1864 ; traduite en fronçais par F-acombe, 12 in-S°, Paris, is.v.i-isiïi : Délia Marmora, Description statistique, phgstqm et politique dt la Sardaigne, 5 in-S 1, Turin, 1870 ; Malt/an. Reise uni il<r Intel Sardinien. in-S", Leipzig, 1819 ; ZeHcr. Histoire de l’Italie, in-S". Paris, 187 : > ; Morichini. Degli ptituti di carità per la sussistenzae l’educazioae dei porerie dei prigionieri in lionui, in-S, Rome, 18’JO ; Arnicllini Mariano, Le Chiese di Itama, dalle loro origini, sino al secolo A 17, m-8", Home, 1877 : Annuarto délie scienze gtaridiche, socialie politicht, I in-S", Milan. 1881-1884 ; Savio. Gli antichi vescovi d’Italia, ia-8°, Turin, 1899 ; Cossu,

L’Isola di Sardeana, in-S", Home. 1900 : Salvioli. l.e Décime di si-iliae speeiabnenie di Girgenti, in-S", Païenne, 1901 ; Denis Gtitbert, Rome au.v.v siècle, in-S", Paris ; Mar Battandler, Annuaire pontifical catholique, ln-8°, Paris, 1919 ; Annuurio stalistlco ttaliano, in-S°, Rome, 1017 ; Annuarîo ttaliano générale amministrativo, potiticoe religioso. Annuario ecclesiastico d’italia, in-S", Home. 1918 ; Annuan’o pontificio (pubblicaiione nflleinie < in-S", Rome. Cet annuaire commença en 1860 ; mais, en 1872, il prit pour titre : L<i Gerarchia cattolica, la capellae lu (mmiglia ptmtfficia, con appendice di altre notizie rigaardanti la sanla

seile ; depuis 1800. il ajouta au titre l’adjonction : lOlizimic ufficiale ; Anniwrio délia stampa ilaliana, in-N"..Milan, 1002 ; Annuario nuovo délia stampa periodtca <l’]t<ilia, in-8°. Milan, 100") ; Diario romano, in-12, Home, 1921 ; Actuapost <die : e sedis. Coimnentnrimn offlciale, in-fol., Home, 1906 1921, pour les actes officiels des souverains pontifes, Pie X, et Benoit XV concernant l’Italie.

T. Ortolan.

II. ITALIE. PUBLICATIONS DES AUTEURS CATHOLIQUES SUR LES SCIENCES SACRÉES.

— I. Durant l’antiquité chrétienne. II. Au moyen âge, au v au xve siècle (col. 188). 111. Durant les temps modernes, du xvr*au xxe siècle (col. 213).

1. Durant l’antiquité chrétienne. -— 1° Écrits des papes. Nous ne les passerons pas en revue ; ils sont étudiés sommairement dois les articles consacrés à chacun des papes.

Les écrits des premiers papes so : it exclusivement des lettres, que l’on trouvera soil dans Mansi, Concilia, l. i, suivanl l’ordre chronologique, soit dans l’une et l’autre dis Patrologies grecque ou latine. Mais il ne faut pas admettra sans un sérieux examen L’authenticité de toutes ces pièces. Un bon nombre, surtout celles attribuées aux pains les plus anciens des 11e et m'e siècles, sont des documents apocryphes, fabriques de toutes pièces par l’auteur des Fausses Décrétâtes. Voir I. iv, ooL 212 sq.

Le mieux est de consulter P. Jafîé, Hegesla Ponlificum Romanorum, 2° édit., Leipzig, 1888. On y trouvera signalées toutes les pièc s connues directement ou Indirectement, attribuées aux papes jusqu’à innocent III exclus (1198). Des Signes conventionnels.signalent les picc.’S douteuses ou in nul lien tiques J chaque

pièce est accompagnée de quelques lignes d’analyse d.' 'Incii>it, et de l’indication des recueils où on peu ! la tro iver in extenso.

Ecrivains ecclésiastiques.

1. Le plus ancien

connu est Caius, presbyt r romanus, qui vécul durant le pontificat de saint /éplixrin. au commencement du m* sie.le. vers 212. il nous reste de lui divers fragments de ses controverses avec les hérétiques de son temps, conservés par Ensèbe, dans son Histoire ecclésiastique, I. II, c. xxv ; t. III, c. xxvrn, xxxi ; t. V, c. wiii, P. < ;., t. x, col. 2°>- ; S(>. Dans le milieu du ni’siècle, (tarissait Hippolyte, l’antipape rival de Calhsie Voir t. vi. col. 2487-2511.

2. Vers le milieu du iv siècle, saint Zenon, évêque e>e Vérone, probablement entre 362 et 371. H nous est

res’.c de lui des traités donnai iques. assez, considérables, sur les vertus théologales et cardinales, ainsi que sur celles qui leur’.oui annexes ; sur les ices opposes ; sur

le sacrifice ; sur la résurrection : sur la Trinité ; sur l’incarnation ; îles commentaires sur diverses parties de l’Écriture sainte, etc. P. /… t. xi. col. 253-528.

A la même époque, vivait saint Eusèbe, évêque dr Yerceil. mort vers 370, et si connu par son zèle pour la défense de la foi cathodique contre Arius, non moins que par les persécutions qu’il eut a subir, de la part de l’empereur Constance. Ses ouvrages se composent de plusieurs lettres, d’une profession de foi sur la Trinité et d’une copie de la célèbre version italique des Écritures, dont on se servait dans l’Église, avant que saint Jérôme n’eût publié la sienne, ou Yulgate. P. L., t. mi, col. 141-909.

Contemporain des deux précédents, fut saint Philaslre, évéque de Brescia. Il fut en relation avec saint Ambroise et saint Augustin, et mourut vers 381. On a de lui : Liber de luvresibus, où il traite successivement des hérésies qui ont paru, avant et après L’avènement du Christ, J’. L., t. xii, col. 1111-1302.

Lucifer, évêque de Cagliari, en Sardaigne, de 347 à 371. Son éloquence le rendit célèbre, mais l’emporta trop loin, comme son zèle outré, qui le fit tomber dans le schisme. On a de lui : De non conreniendo CUM heereticis, ad Constantium imperatorem liber ; De regibus apostoiieis ; l’ro sancto Alhanasio libri duo ; De non parcendo in Deum delinquentibus liber ; Morienduni esse pro Dei Filio, ouvrages adressés, comme le premier, à l’empereur Constance. P. L, t. an, col. 7671050. Ililaire, originaire de la Sardaigne et diacre de l’Église romaine, mort avant 379. fut plus exagéré encore que Lucifer dans sa réaction contre 1’ « nanisme.

î. Mais le plus célèbre des écrivains ecclésiastiques,

en Italie, au ive siècle, fut incontestablement saint Ambroise, né vers 340, et évêque de Milan, de 374 à 397. On a de lui de nombreux ouvrages exégétiques, des traités sur presque toutes les matières du dogme et de la morale, ainsi que des hymnes. P. L., t. xiv XVII.

4. Saint Chromatius, consacré évêque d’Aquilée par saint Ambroise, en 388 : Traclatus singularis, seu sermo de octo bealiludinibus ; plus dix-sept traités In Jj’tiiu/eliuin snneti Mattluvi. P. L., t. xx, col. 323374.

3° Écrivains laïques, ai/ant traité des sciences sacrées. — 1. fin première ligne, paraît Minu.ius Félix, né probablement en Afrique, mais qui (lorissait à Rome, encore qu’il soil difficile de dire à quelle date. Son ouvrage, extrêmement remarquable, est intitulé Œtat’iu. s, parce que, composé sous forme de dialogue, c’est le personnage Oclave.qui réfute victorieusement tous les arguments du paien Cecilius. P. L., t. iii, col. 231366.

2. A la fin du IVe siècle, vers 397, un auteur, dont on connaît 1res peu la vie, Quintus Julius Hilarianus, nous a laissé deux traités qui ont une certaine importance, l.e premier est une Chronologia, sine lioellus de rnundi diirulione : le second est intitulé : F.xposiium de die paschæ et menais. P. P., t. xiii, col. 1096-1114.

Vers la même époque, Cefias Sedulius, philosophe et poète, composa le Carmen pasc(de, divisé en cinq li res et VOpttS psBCOfe, en prose. J’. ].., t. xix, col. 533786. Citons également Yalcria Faltonia l’roba, femme du proconsul Adellius, qui. vers l’an 100, avec des vers empi unies a Virgile, composa un poème chrélieu, SOUS ce litre : Centimes’irt/iliani ad teslimnniurn Yelens, i, , nt Testamadt. P. L., !. i. col. 803-81 ».

11. Al MOI l M v.l. I. VV r" AU -V « ECUS. —

./Ls des papes. 1. A partir de cette époque, les

lettres dogmatiques et disciplinaires des papes se

uni 1 1 iplienl. I.lles sont reunies, pour la pluparl dans la l’iiliiilm/ie liiluie, I. x s(|. Parmi ! les principales. Citons celles de saint Céleslin I" (122-132), adressées