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ÉPHÈSE (CONCILE D’)

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fesser, soit en secret, soit

publiquement, les doctrines

de Nest orius ou de Célestius,

ceux-là, le saint concile les

déclare aussi déposés.

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xà)V /.où T’j> u.r, Taiïv V, v.x’lôc’av r, 5r, iJ.0Tia xà Neiiopio-J

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TO-JTOuç E"îvat y.a6r, pv-, ix=vo’j ;

Sixaiwtai.

Au moment où s’ouvre le concile d’Éphèse, l’his toite du pTlagianisme touche à sa fin. La secte a deja été condamnée à la fois en Orient et en Occident Si le svnode de Diospolis, en 415, a absous Pelage oui a f al ? semblant de se rétracter, il a reprouve la doctrine pélagienne. En 418, Théodote d’Antioche et Pràylius de Jérusalem se sont déclarés contre 1 hérésie et la même année, le pape Zosime lui a donne îe coup de grâce par son Epislola traclatona D x-huit évêquef itaUens, à la tête desquels se rouve Tuîien d’Éclane, ont refusé de souscrire le document In^ Fxl^és d’talie par édit impérial, ils ont vame-SteSyfde s’"ttir ?r les bonnes grâces de m q^ dp rnnstantinople, Atticus (406-425). Celui ci les a Ïcommuniés effait expulser. Son, successeur S.sinnius (426-427), ne s’est pas montre plus favorable

At’ïvtnement de Nestorius, plusieurs des évêques rebelles pLmi lesquels Julien, Florus et Orontius,

paru ên’^^ à Constantinople, et cherchèrent a gagner es’bonnes grâces du nouvel élu. Ils remp --U-^^y^^^^^^^ de leurs protestations d’orthodoxie et de leurs plaintes coS c’eux qui les persécutaient Con.ne s il n eu rien su de leur passé, Nestorius leur ^^ un accue relativement bienveillant. Lui qui se montrait si

rouche contre tous les hérétiques, se -, ntait visible^ont fin fTible Dour les d sciples de CelestiUS et ue Sge II V illa’àe que les pélagiens ne fussent pas

nommés dans l’édit que, sous son ; -P ; "-"|J ; S’reur Théodose II promulgua contre toutes les hcre Les Puis il écrivit lettres sur lettres au pape Gelestin pour lu demander des renseignements sur les exiles, Sue c ; ains déclaraient hérétiques, que d’autres prodamaient orthodoxes. Loofs, Nesioriana, p. 16..-166, no A ce moment, l’Africain Marius Mercator se troula ? t parTonheur à Constantinople. Voyant que la laveur dont les couvrait Nestorius attirait aux hérétî ^ues la sympathie de plusieurs, il s’empressa d adrcsser à l’empereur son Commonilorium super nomme cS’dans’lequel il rappela toutes les condanmations des conciles et des papes contre ^_%P^>^J JJ : P L t xLvm, col. 61-108. L’eïïet ne se fit pas at fendre -Théodosc expulsa les hérétiques de sa capitale itiL en iuger’par la lettre qu’il écrivit à cette énoaue à Célestius, Loofs, op. cit., p. 172-17.i, Nesio iT^ut fort chagriné de la décision impériale On nPiit se demander d’où lui venait cette s>mpatnic nour la sect" vu que sa doctrine sur le péché originel ÏZ ^rrîSrochabl, ^^^^l^^"^^^ ill-^

L^utS ; ti’i : i ;  ::’^=eird^ ; r ;

ce faU q, e les évêques pélagiens, pour mieux s attirer Vprôtection, s’empressèrent, dès le début, d accepter’^sa doetri ; e christolofiique et de reje er avec lu l’expression 0e.t6/.o ;. Voilà pourquoi Nestorius enciSe C îestius à supporter vaillamment les perécution’s pour la vérité, à l’exemple de f ^""f P ; liste, des apôtres Pierre et Paul. Il ^ » ’-> ;.^’^"^ ^^ hérétiques persécutés de précieux auxiha.rcs, qui pourraient grossir le nombre de ses partisans au concile général qui allait avoir lieu. Remarquons aus nue Vil rejetait la doctrine pélagicnne relat.vemen àla iustice originelle et au péché de naturel parait a 01^ dmis les vues de Célestius sur la grâce et le

libre arbitre. Garnier, Disserlailo I de hwresi et libris estorii P. L., t. xlviii, col. 1163.

Plusieurs de évêques pélagiens exilés se montrèrent en fa Te amis dévoués de Nestorius durant le conce. A plusieurs reprises, les lettres des Orthodoxe signalent des pélagiens, .e)a, .avoc’, xs).s.T.avo= dans le groupe des Orientaux. Mans., t. iv, col. 1329, 1424 1425, 1457. Dans la lettre écrite au pape a nssue de la ve session, les Pères déclarent « qu on a U"au concile les pièces se rapportant à la ; lePO-tion des impies pélagiens et célestiens, de Célestius, ûe pïlag7deJulien%ePersidius.deFlorus, deMarcelin

d’Orontius et de tous ceux qui partagent leurs id es A notre tour, disent-ils, nous avons jugé que tout ce nufa éïé déc dé par Votre Piété à leur sujet doit rester îaUde et avoir force de loi ; c’est pourquoi nous sommes tous unanimes à les considérer comme depoé è8’-/.a.<i.a, sv.al r,, .a, i.yypa.^ péga.a, sve.v xa

.i ; n^o. uàvre ; àcTixèv, . « erip^aivou ; ’.y.ov^ç a’.to.ç. » Mansi, t IV col 1338. Nous n’avons malheureusement pas d’autre détail sur cette condamnation des pélagiens a Ha^ lie il est ici fait allusion. Le pape Celestin avatt-Tmandé à ses légats de faire sanctionner par le conçue œcuménique les sentences portées contre les hTr que en Occident ? Rien ne l’indique et c es peu probable. Il est vraisemblable que les Pères furenfanenés à s’occuper des pélagiens, parce que plusieurs d’entre eux faisaient cause commune avec

"’ïl’oncile ne se contenta pas d’approuv^er ce qui avait été fait en Occident contre la secte. Il la cou damna lui-même positivement dans deux de ses canons le 1° et le 4e. Ces canons sont dogmatiques, caTks peines portées contre les hérétiques sont motivées par les doctrines qu’ils professent Le canon lefexcommunie, prive de juridiction et frappe d incapacité au point de vue ecclésiastique (avsvepToto’"L/ V) le métropolitain qui adhère aux opinions de Céîestiu. Les mots âv.e- : Osv -^^o, ûuo.r, ; ^.vo.o. Ey.g.gW offont allusion à la sentence deja port e contre les membres du conciliabule de Jean, à la ^session. Voir plus haut, col. 144. Non seu emen le métropolitain en question ne peut plus txtrcci auc^neTridiction sur ses suffragants, spécialement L pouvoir coercitiꝟ. 5.aupdi : ts.0a. ; xr.aTàx<ove, :.a/.o., ov, ma^s encore il tombe sous la juridiction de ces dernie s a ?nsi que sous celle des métropolitains voisins auT sont chargés de le déposer co.nplètement de répiscopat. Telle est la clause finale du canon.

Le canon 1° ne vise que les métropolitains et ne parle au point de vue doctrinal, que de 1 hérésie de. cïcstius. Le canon 4^ prononce la déposition de tous I ?s clercs qui ne veulent pas se soumettre au concile l%’sent professer, soit en secret, soi en public^^ doctrines de Nestorius ou de (>elestius. Les aeux hSrésTarques sont ainsi unis dans une même con ce"céie"tius, que le concile présente comme le chef de^pélagens, é ait un avocat d’origine noble, que pTlnge avaU de bonne heure gagné à ses doctrine uTJ^ : ii, l’entrée en scène de ^-^f.^^^^ principal théologien du pélagiamsme.I’« ^ l^^^^"^" ièrement connu en Orient, et surtout â LP’^se ou l’était enfui après la condamnation porté conte lui par le concile de Carthage de 411. et où il avaii. réu s à se^aire ordonner prêtre par llérachde, prcdcrcussi a se laui-, , ’;, , „ Mercator, Cnminoiuln cesseur de Memnon. ^^’ar us McrcJi., rhim simer nominr Cxlestii, 2, P. L., t. xlv ii, coi. 72 7V De là il s’était rendu à Constantinople, pu s I’ro m ^^ù M avait réussi à surpremlre P-.ique^ mie temps la bonne foi du pape Zosime. Lnfin, on ràSaU revu à Constantinople, au début du ponti-