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ERHARD - ÉRIGÈNE

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<lr sentem pefcctionibus diversis dissertaiiones, m-&°, mSonne 1719 ; InslUulioncs de theologiaposdiva ^finceZndam s. lileramm studiam, Ratisbonne, 1705 7 ; Sr /<o et manaduclio ad iheologuun ; ny-Sms co ; Up/ « //on « nc^ dlleetionemDe : pervu.

p ! Ls, reclas et (nias omnl ^’-'f’« (^ ^f J bou^g nerfecle vivere iititis et aecomodala, in-8°, AugsDOur, Tni SolUoquinm comiiis de Meiernich eommeniano poàieolæUi et piano illastratumM-S", K.Ushonne,

1728.

Ziegelbauer. Hisloria rei litcraricc ord. S. BenedicH t^n n 918 t IV p. 46, 131, 149, 154 ; [dom François, ] B.W.o încileaénYraFe de écrivains de l’ordre de S. Benoit ti, p 292 ; H^ter, Nomenclator, 3e édit.. Inspruck, 1910, t. iv,

col. 1012. g Heurtebize.

    1. ÉRIGÈNE ou mieux ÉRIUGÈNE (Jean Scot)##


ÉRIGÈNE ou mieux ÉRIUGÈNE (Jean Scot),

phLsophe et théologien hétérodoxe du..= s^ec e. T Ve IL Œuvres. III. Doctrmes. I. Innuence. /vie -Les manuscrits le nomment le plus souvent Joannes Scotus (ou Scoligena) tout court, parfois Joannes Seolus Icrigena on encore-e t ce t le cas des manuscrits les plus anciens - Joflnnf Lias Eriugena. Cf. C. Bâumker, dans Jahrbuch fw I’^Zsophie’und spekulatn. TZ-^o/o, ^. Paderborn 1893 t VII, p. 346 ; 1894, t. viii, p. 222, L Traube, , d^sMonamenta Germania^ historiée. Foetal latini œvi S, nrBerlin, 1896, t. iii, p. 518. La forme En.ena rst tardiveclic a été employée, peut-être pour la prUièî : fo’is, par Trithéme (Joannes J « J""-’-’De scriptoribiis eeclesiasticis, Pans, 1494 toi. bo, verso Xussi les récents historiens de la philosophie rappdlent-ils Ériugène plutôt qu’Érigène. Les noms Sœîu Eriuegna ou lerugena semblent indiquer son Sys d’origine. Le mot Seotia dési.mait, au ix » siècle rÉcosse et l’Irlande ; le mot Enugena ou lerugena spécifierait qu’il est originaire de l’Irlande, soit qu on admette l’étymologie contestable de H. J. 1 loss, P I t cxxii, p. XIX, qui dérive lerugena de Uçoy, sous-èntendu vi, aou, et traduit lerugena par ongmaire de l’île des Saints (c’est ainsi que de longue date on désignait l’Irlande), soit qu’on préfère 1 etymologie donnée par L. Traube, dans Abhandlungen der pulosopMsch-philologisehen Klasse der K-J^njensehen Akademie der Wissenselwften, Munich, 1892 t. xix, D 360 qui fait venir Eriugena du cellique (h)criu -Érin Irlande. Un texte de saint Prudence, cveque de Troves, dans son De prædestinatione eontra JoannernSeotum, c. xiv, P. L., t. cxv, col. 1191 conhrme cette conclusion. Prudence dit à Jean Scot : te soluni omnium aeulissimum Gallia, transmisit Hiberma II n’v a pas à s’arrêter aux opinions qui placent en Ecosse, ou même en Angleterre, le berceau de Jean Scot, et moins encore à celle qui le fait naître en Orient. Il faut se résigner à l’ignorance sur les années antérieures à son séjour auprès de Charles le Chauve. Ses vovages en Orient, et surtout en Grèce, à la recherche de la science, sont purement légendaireson y a cru sur la foi d’un texte, plus ou moins authentique, de Roger Bacon, cf. A. NVood //rs/or, « e/ antiquitales universitalis Oxoniensis, Oxford, 1074, t I p. 1.5, qui n’est pas probant. Cf. P. L., t. cxxii, col 14. Peut-être le frater Joliannia Seotti Adelmus fecil islam paginam, que nous lisons en tête d’un manuscrit ancien, cf. V. Cousin, Ouvrages inédits d Abelard, Paris, 183C, p. 022, s’applique l-il a un frère de notre.Ican Scot. Cf..J.-B. Pilra, Spicilegium Soles^ mense, Paris, 185.5, t. i, p. iv, xxvi. Mais c’est perdre son temps que de partir de là pour conjecturer, avec X Rousselot, fitudes sur la pttilnsoplne dans le moyen âne, l’aris, 1840, t. i, p. -11, que.Ican Scol « était un membre de la famille d’Adelmc, et, par conséquent, d’Ina, roides Saxons d’Occident. » . t il été moine,

clerc laïque ? Nous savons seulement par Prudence tTVZ%eprœdestinedione eontra Joa^^^^^^^^^^^ c m P L t. cxv, col. 1043, qu il était nullis eccie ^pleœdiglutatis gradibus --^""- ! ’^fXean exclure qu’il ait été constitué en digmte et même, sans doute, qu’il ait reçu les saints ordres mais non qui ait été simple clerc, contrairement a ^^ que pense F Monnier, De Gothesealci et Johannis Scoti Engenje ^o^Zià, Paris, 1853, p. 46. Par -1 e-s, -n r J la cour de Charles le C>--- ^^ ^^^^^^^^

^^^ n ; 4^- ? sf ri^5’^ ? : taidhr ^s

Sst ! ^S : -^itl^lu ; stîeS teologiene, Rome. "Siïircii^V : tilaÉn^.ne^^^^^- ; ii :

quitta la cour pour devenir ^^’^qf/.’^ J™J, ^’'s^ ;  ! r^^--’/r ; trvTo ; U12, "5einrterÏÏes

ïï"s : mbi^’P^ ; ^’^^ v-^ — ^ : t

1 qï’Ériugène était né entre 800 et 810 Çnwo Les rapports furent intimes entre le roi ^te "la te <le I l’ille palatine. Si nous ne pouvons ^^’^^^^^ll^^^^’^ 1 confiance les récits de Gu.Uauine ^c Malme.bm> De gestis pontifieum anglormn, . V, f " Z^ - ^„.- ppi ! col. 1652, qui montrent Jean Scot ^"^ ^ " "/^^^i^P^^’e sant, nous pouvons en retenir.^^^^’^^ot en pa Sule tint en haute estime ; les écrits de Scot e" Pa^^^^^

ir^Tr^x^ r. slleux ; ^Saces, en vers et en prose, I SlïïLduct ; onclupseml^cnysrA.e^^

, S.u"nriiSi°ineLc, . ;. ;.leCha^^^ l’une relative à la P’-'^’^es "^^tion 1 aute à eu ^^^ ristie. Jean Scot prit certamemen pa l a 1^ P^ » ^ ^"^ : et très probablement à la ^^X^sm n.Sation de duisit les œuvres du pseudo-Denys, s"’^vii Charles le Chauve, et composa ^^, ^’^f.^^( à De divisione naturæ. Le pape Mco as I ^^^^^ Charles le Chauve pour se plamdrc que l’^ ^^’^"^"^ ^_ de l’Aréopagite n’eût ^^^^l^^^^^ ^, ^^ ^Sî. bation, d’autant plus que le tia^l^ct’^^ "^ " " : ’, ^, , ^

p. L., t. cxxii, col. 102J-1U20. un ^^’^l’'..

dernière phrase soit « "thentique ; le exte dc^ c^^^^^^ lettre, tel qu’il se Ht dans Yves c^ar^^^^^^^^^ ^^^^

part. IV, c. civ P. L t. c, xi co ^^.^^^ ^^^ ^^^^^^^

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