de SaiiU-PieiTC Bertrand (tl681), à qui on doit Cijnosura mi/sUcæ navigationis sandi Francisci Salesii, 111-4", Lyon, 1667, et Divi Bernardi abbatis ClararalLi-nsis theologia speculativa, 4 in-4, Amsterdam, 1675-1678 ; Jean-Baptiste Borgia, professeur de pliilosophie, qui s’occupa principalement d’astronomie ; l’ierre de Saint-Joseph Comagère (1592-1663), qui professa longtemps dans les scolasticats de sa congrégation et qui se fit connaître par ses publications contre le jansénisme, auteur de Idca plntosophiie rdlionulis, nutnralis, unii>ersalis et mondis, in-16, tlolognc, 1655 ; Iden theologiæ specalalirw, sacnimenlalis, moralis, in-fol., Paris, 1642 ; Théologie du temps cxuininée selon les règles de la véritable théologie, Paris, 1647 ; Defensio saneli Aiigustini adversiis Augiistinum Iprcnsem, Paris, 1651, etc. ; François de Saint-Nicolas Coquclin († 1622), supérieur général, poète et tliéologien, qui a laissé un Tractatiis de ai’itis dogmatibas, eivterisqiie erroribus heretieoruni omnium a Christo ad nostriw} nsqiie œtatem et un Compendiam vitæ et miraculoruni sancti Claadii, in-8°, Rome, 1652 ; Antoine de Saint-Gal^riel Desprez (-|-1701), prédicateur, traducteur des lettres, sermons et opuscules de saint Bernard, auteur d’une Carte généalogique, chronologique et historique de la postérité de saint Louis, in-fol., Paris, 1667 ; Hilaire de SaintJean-Baptiste Firat, qui s’est occupé de l’histoire de la Savoie ; Pierre de Saint-Bernard de Flottes († 1666), qui prêcha avec succès dans les principales églises de France, auteur de la Consécration religieuse ou Médit(dions pour les examens spirituels, in-8°, Paris, 1623 ; SiKismond (lastaldi (-|-1663), auteur de Nobililas humilis sancti Goniardi principis Atlestini una cum Altestina ; familiæ genealogia, m-A", IMilan, 1644, et de plusieurs panégyriques de saints ; dom Jérôme de Sainte-Marie Geoiïrin (1639-1721), l’un des prédicateurs renommés de cette époque, qui a publié ses Nouvecmx sermons, 5 in-12, Liège, 1737 ; Nicolas de Saint-Vincent Graudin (fl652), qui a laissé des Animadiiersiones in universam theologiam scholasticam et philosophicam ; Pierre de Saint-Roniuald Gaillebaud (y 1667), qui a laissé manuscrites ses Anncdes fulienscs, et qui a public : Horius epilaphioruni selcctorum, in-12, Paris, 1648, 1666 ; Trésor clironologique et historique, contenant ce qui s’est passé de plus remarquable et curieux dans l'Étal, 3 in-fol., Paris, 1622-1647 ; 2*^^ édit., Paris, 1658, et un Abrégé, 3 in-12, Paris, 1660 ; Éphémérides ou journal chronologique et historique, 2 in-12, Paris, 1664 ; Historiæ Frcmcorum, seu Chronici Adenuu-i cpilome, a Faramondo usque ad annuni 1029, cum continuaiione usque ad annum 1052, 2 in-12, Paris. 1652 ; Martin de Sainte-Marie Inccssin, qui professa longtemps la philosophie et la théologie, auteur d’un Liber reseratus seu prima Bibliorum ctementa, 2 in-S", Paris, 1673 ; Tabula gencrcdis Sumnui' divi Thomæ omnium ejus tractatuum numerum, iirdinem et connexionem indieens, Paris, 1629 ; Varii . ulriusquc juris tiluli uc rerum indices una cum juris canonici historia, Paris, 1684 ; Claude-Nicolas de Saint-Bernard Lablonde († 1666), qui a publié une Théologie des saints Pères, in-4°, Paris, 1668, et un Annus sacer seu epigrammatu in singulos anni (lies, in-12, Paris ; Jacques de Saint-Michel le Gris(tl672), auteur d’une Biblia parva, seu sacrorum Novi Testamenti librorum omnium analijsis ealholica et ecunomiea generalis in tabulas dig^sla, in-fol., Lyon, 1670 ; rééditée sous ce titre ; Bibliorum idca generalis illustrata, 2 in-12, Lyon, 1671 ; Pierre le Jeune ("1-1656), auteur de la Journée chrétienne, in-80, Paris, 1644, et de la Vie de dom Euslache de Saint-Paul, in-8, Paris ; Pliilippe de Saint-. Jean-Baptiste Malabrayla (|- 1656), l’un des confesseurs de saint François de Sales, dont il a prononcé deux oraisons funèbres.
imprimées, 111-4", Paris, 1623 ; in-12, Turin ; une Histoire de l’image miraculeuse de Notre-Dame de Montréal, in-4", Paris, 1622 ; une Vie de saint Bernard, Turin et Naples, 1634 ; Clypcus Aslensis civilatis, liber apologcticus de institutione et juribus regni Italiæ, in-4". Asti et Lyon, 1656 ; Charles Mallet, originaire de Turin, où il fut apprécié comme théologien et prédicateur, mort en 1658, qui a laissé : Moralis theologia ; ex velerum et reccnliorum Iheologorum ncenon pontificii Cœsarisquc juris consulturum tliesuuris depromptum, in-fol., Turin, 1655 ; De hierarchia et jure militantis Ecclesiæ libri octo, in-fol., Turin, 1660 ; Jean-François Maynardi, général de son ordre en Italie († 1659), qui a laissé des œuvres ascétiques et hagiographiques ; Barthélémy de SainteFauste Pirrus (i-1630), écrivain ascétique fécond ; Jean-Baptiste de Sainte-Anne Pradilloné, qui remplit en France la fonction de général à diverses reprises, auteur d’ouvrages historiques sur les origines de sa congrégation ; André de Saint-Joseph Bossoto († 1667), théologien et prédicateur, connu à cause de Le péripétie 'delta Corte rapprcsentale nette vile de favorili, 3 in-12, Rome, 16521658 ; Axiomata verse etsærx philosophia-, in-12, Gênes, 1660 ; Syllabus scriptorum Pedemonli, in-4°, Mondovi, 1667 ; Pierre de Sainte-Madeleine († 1668), auteur d’un Traité sur les horloges, in-8°, Paris, 1609 ; Benoit de Saint-Maur († 1690), que ses poésies, ses traités de mathématiques et d’astronomie firent connaître en Italie, auteur d’un ouvrage sur des sujets très divers ; Vincent de Saint-Martial, cjui a laissé un Commentaire de VÉpilrc aux Hébreux, in-fol., Paris, 1644, et de VÉpître à Philémon, Paris, 1647, et des Annales sacrées, depuis la création jusqu’en 1632, in-fol., Paris, 1654.
Morolius, Cistercii reflorescentis seii congregationum cislercio-nmnaslicaruin B. M. Y. Fuliensis in Gallia et reformalorum in Itatia clironologica liisloria, in-fol., Turin, 1690 ; Constiliitioncs cungregalionis B. M. V. Fidicnsis, Rome, 1595 ; Paris, 1634 ; Privilégia congregationis B. M. Fuliensis, Paris, 1628 ; Hélyot, Histoire des ordres monastiques, t. V, p. 401-420 ; dom Besse, Ahlmyes et prieurés de l’ancienneFrance. Inlrodmlion, p. 171-176.
J. Besse.
- FIANÇAILLES##
FIANÇAILLES. — I. Définition. II. Histoire,
m. Discipline d' : iutrefois et d’aujourd’hui.
I. DÉFINITION.
Les fiançailles sont définies par le pape Nicolas P : juturarum nuptiarum promissio, la promesse d’un mariage futur. Ad consulta Bulgaror., . c. III, Décret. Gratiani, caus. XXX, q. v, c. 3. C’est à peu près la définition du droit romain : sponscdia sunt menlio et repromissio nuptiarum juturarum. Digeste, . 1. XXIII, tit. I, 1. 1. Gasparri en donne une semblable, mais plus complète encore, sous cette forme : mutua juturi matrimonii promissio. Tractai, canonic. de matrimonio, Paris, 1904, n. 51. Enfin le P. Wernz en propose une plus détaillée et plus complète, dans les termes suivants : sponsolia sunt promissio veru, mutua, utrimque accepteda, juturi matrimonii deliberate atque libère jucla signoquc sensibili cxpressa inler personas determinatas et de jure habiles : une promesse vraie, mutuelle et acceptée de part et d’autre d’un futur mariage, faite librement et avec délibération, exprimée par un signe sensible entre personnes déterminées et non inhabilitées par le droit. Aujourd’hui, après le décret A’f temere, on pourrait préciser encore davantage, et nous essaierons de le faire dans la suite de cet article. Mais dès maintenant il est permis de signaler qu’entre cette définition de NVernz et celle du pape saint Nicolas la précision différente des termes marque une différence des concepts. La définition la plus ancienne se contentait de mettre en valeur l’idée essentielle que les fiançailles sont un engagement visant l’avenir plus que le présent, sans entrer dans le détail des conditions requises.
