1-10. est parallèle à celui du c. xix. el monte I mienalliance conclue entre Dii u et Israël. C’est un rédacteur postérieur, celui de JE, qui : i retouché le récit primitif, pour lui faire exprimer une réitération de I alliance et une restitution des tables de ta loi, bripar Moïse. Le décalogne primitif est maintenant enfermé dans une édition augmentée. Réduit a donL’ou à dix préceptes, il est surtoUI cultuel et ordonne la célébration des fêtes. Kuenen a refusé de reconnaître ce décalogue, arbitrairement extrait d’un moi législatif retouché el mêlé d’ordonnances du décalogue êlohiste. D’autres critiques ont adopté les vues de Wellhausen, en les modifiant un peu. Le décalogue jéhoviste sérail plus ancien que l’élobiste ; il sérail un compendium du culte et de la morale, pratiqués par Israël déjà établi an pays de Chanson Smend et Stade) ; il correspond à la réaction qui s’est produite au temps d’Élie contre la religion éhanadéenne (Bæntscli). Cependant M. Wildeboer, Die Literatur des A. T., ! édit., Gœttingue, 1905. p. 87-88, croit que ce décalogue rituel a été fait sur le modèle du décalogue moral. Puisque le décalogue moral est rapporte à KSlærk et Meisner ont recherché quel pouv : iit être ! >’décalogue de E’. Le premier l’a retrouvé dans h’xod.. xxii, -27, 28 ; xxiii, 14-16, 10-12, et le second dans L’xod., xxili, 14-19. Ce sont là des fantaisies de critiques à la recherche d’opinions nouvelles.
2. Sur l’origine du dëealogue moral.
II. I.. Strack. Einleitung in das A. T., G" édit., Munich. 11106, p. 64, tient ce décalogue pour le plus ancien et n’admet pas qu’il ait été remanié d’après le texte du Deutéronome. Son antiquité ressort de l’âge du contexte dont il fait partie. G. Wildeboer, op. cit., p. 17, est du même avis ; il admet toutefois des retouches postérieures du texte primitif. Il explique les différences des deux recensions de l’Exode et du Deutéronome par deux transcriptions diverses de la tradition orale, les tables primitives (’tant perdues. Ces critiques admettent donc l’origine mosaïque du décalogue, ainsi que Franz belitzscli . Dillmann, Lemme, Konig, Kittel et Driver. I u 1800, Nôldeke la tenait encore comme très prenable. D’autres critiques, Kuenen, Wellhausen, Stade, Cornill, Smend, II. Schulz, Ilolzinger. Dæntsch, etc., pensent que le décalogue moral reflète les idées et l’esprit des prophètes du VIIe siècle. Les plus anciennes paroles qui, selon la tradition, résumaient l’alliance de Dieu avec les Israélites, concernaient exclusivement les observances cultuelles et les fêtes. Dans le décalogue moral, le culte est consciemment restreint à la seule observation du sabbat, qui n’a pu être établie qu’après l’installation définitive d’Israël au pays de Chanaan. La défense absolue d’adorer les idoles n’a pu être portée qu’an cours du viie siècle, puisque.léhovah était honoré dans le royaume du nord sous l’image d’un veau. Ce sont les prophètes du vir siècle qui, les premiers, ont prêché la religion monte, en la rattachant à la volonté’divine. Dans des cercles dévoués à.léhovah. on a donc réduit le culte moral à dix prescriptions de Dieu, conformément a l’ancienne morale de la tribu qu’on rattachait à Moïse et qui peut-être avait déjà été exprimée dans des formules brèves, dévélop 1 s dans un sens nouveau. Hoizinger considère la
rédaction du décalogue moral comme une tentative de réformer la religion populaire pour la rendre conciliabte avec la théologie des prophètes. Exotiws, Tubingne, 1900, p. 7s.
Il sufQra de remarquer que-ces - théories des eri li q uos
reposent sur une reconstruction (i priori de l’ancienne
religion d’Israël. C’est une pure supposition que le sabbat o a pu être établi I observé que par une population sédentaire et que la prohibition d’adorer leidoles date du vir siècle, comme m le culte des peaux d’or à Bétliel n’avait pis toujours été regardé comme
idolâtre et sebismatique. Quant aux divergenci détails entre tes deux recensions mosaïques du i
logue, elles proviennent de deux causas, ou d de transcription decopistes, ou demodifications introduites par.Moi- : lui-même dans son dJscoiu Deutéronome. Cf. I d.- liummela lus et Le s, 1’.i ris. |s ! 17. p. liMl-KC Deuteronomium, t 1801, p. MO. Rien ne s’oppose donc au maintisi l’origine mosaïque du décalof >a révélation
divine au Sinai par le mini Hotae.
Lemme, Die religlontgeschichtliche Beâeutung des D loge, i
p. 92 -’| : M., EscoduB, Levitieus, ATui 1903,
p. i.ii-i. v, 178 179.cA’-n
Religionageæhichle, l rib urg-en-Brisgau, II. Hoizinger, Einleitung in den Hexattueli, Friboi
m et Leipzig, 1883, p. 217-219 ; li< don.
I ! uch, Halle, 1893 ; Driver, Einleitung in die Literatur des alleu 1
Merlin. 18 ».. Lur
Erklàrung und Geschichte des DfUaloys, dans Seue kirchliche Xeitschrift, t. XII, p. 863-889 ; B Stade, Bibhsche Théologie des A. T., I : . L I, p. 86, S7, M, 197 199, 248-2ÔO ; L. Gautier, Introduction à l’Ancien Testament. Lausanne. 1906, t. l, p. 144-148 ; E. Mangenot. L’autkent mosaïque du Pentateuque, i Realeneyelo nddie, 3’édit., 189k, i. in. p. 559-564. où on trouvera, | une bibliographie allemande plus complète.
Sur le papyrus Nash du II « Mécle de notre ire. qui reproduit un texte hébreu du décalogue, antérieur au texte massoiétique et différentde ce texte aussi bien que de celui d. - I.W. Ilevue biblique, avril 1904, | Absehrift der zehn Gebotr, der Papy-us Nash, Fribourg-en-Brlsgau, 1905.
E. Makgknot.
II. Cl.ssil ICVTION ET NATl PTBB DD
dégalooi e. — / ci issiFicATtos. — 1 Rétention trois principales classifications.
CLASSIFICATION
, i 1 1 DU TM.Ml’n
DK l’HII ON
AUGI 1. Domaine spécial
1 Adi ration du eut
du seul
do.léhovah sur le
vrai Dieu
vrai Dieu.
peuple Israélite.
xx. 3.
Exod., x, 2.
2. Commandement
2. bUerdii
du
2. Défense i
d’adorer Jéhovah
culte des idoles,
dre en vain le
le seul vrai Dieu
M.
Hoir
el de s’ahstenir de
tout culte des idi les, 3-6.
3. 1 téfense de pren
! ; se de p
en Observation du
dre le nom d dre le nom du
—
sabbat.
gneur en vain, 7.
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"
4. Observation du
-e nation
du
4. Respect dû aux
sabbat. 8-11.
sabbat.
parents.
5. Respect dû aux
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aux
5. Illti ido
ts, 12.
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meurtre.
0. Interdiction du
6. Interdiction
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6. Interdiction de
meurtre. 13.
l’adui meurtre.
du
l’adultère.
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7. lnterdicti.n du
l’adultère. 1 |
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du prochain, 17.
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2° Examen critique.
I. Au ftoint de vue biblique, a On ne peut considérer Exod., xx. 2, Ego Ihomiiiis Ihus tnus qui edu.ri te de terra iEgypt dama servi lulis, comme un précepte distinct. I une simple affirmation préliminaire de l’autorité du l.ileur, l’autorité’toute spéciale de Jéhovah sur son