Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 4.djvu/498

Cette page n’a pas encore été corrigée

D81

DIEU ('SA NATURE D’APRÈS LA RIRLE :

982

i, I-n, 10. Trois de ses amis vinrent le consoler ; les plaintes de Job et leurs discours posent le problème de la souffrance, que Dieu cause lui-même aux hommes, m, 23. Éliphaz, Baldad et Sophar pensent que, par le moyen des maux temporels, le Seigneur punit les fautes commises par les hommes et concluent que Job est malheureux, parce qu’il a été coupable. Dès le début de son discours, Éliphaz, pour forlilier Job, l’invite à la crainte de Dieu et à la pureté de la vie, iv, 6. Jamais l’innocent n’a péri ni le juste n’a été exterminé ; toujours, au contraire, les méchants périssent au souflle de Dieu et sont consumés par le vent de sa colère, 7-9. Une vision nocturne a confirmé son expérience et lui a rappelé qu’aucun homme n’est juste devant Dieu, aucun mortel en face de son créateur ; Dieu découvre des fautes dans ses anges, à plus forte raison dans les hommes, 17-19. Job n’a donc qu'à se tourner vers Dieu, dont les actes sont insondables et les prodiges innombrables, qui rend le bonheur aux affligés et déjoue les projets des méchants, v, 8-16. C’est Dieu qui châtie, le tout-puissant qui corrige, mais il guérit la blessure qu’il a faite et il tire de tous les malheurs, 17-20. Job, qui sent vivement les flèches du tout-puissant le transpercer et voit les terreurs de Dieu rangées en bataille contre lui, VI, 4, demande à Dieu la mort, pourvu qu’il ait, en mourant, la consolation de n’avoir jamais transgressé les commandements du Saint, 8-10. Le malheureux eût-il abandonné la crainte du lout-puissant, a droit à la pitié de ses amis, 14. Mais, fort de son innocence, Job demande à Éliphaz quelles fautes il a commises. 24-30 ; puis, il se plaint amèrement à Dieu de ses soullrances, vil, 11-16. Pourquoi éprouve-t-il l’homme à ce point et sans lui laisser de répit ? Si Job a péché, que peut-il faire pour être à l’abri des traits du gardien des hommes ? 17-21.

Baldad reproche à Job de telles plaintes, viii, 2. « Est-ce que Dieu fait fléchir le droit ? Le tout-puissant renverse-t-il la juslice ? » 3. Le droit est ceci : Dieu livre les pécheurs aux mains de leur iniquité. Si Job a recours à Dieu, s’il implore le tout-puissant, s’il est droit et pur, il sera protégé et béni par Dieu de nouveau. 1-7. Les maximes des anciens affirmant que ceux qui oublient Dieu sèchent connue le jonc san s e.iu et que l’espérance des impies périt, tandis que Dieu ne rejette pas l’innocent, 8-22. Job reconnaît que l’homme ne peut être juste vis-à-vis de Dieu, que Dieu est sage en son cœur et que son bras a la puissance. H commande à toutes lescréalures qu’il a faites, el personne ne peut s’opposer à ses actes. Dieu ne lléchit sa colère. IX, iî - K î. Job, fût-il juste, ne contesterait donc pas tvttC lui ; il implorerait plutôt la clémence de Bon juge, II, 15. Dieu est fort, personne n’a le droit de l’assign< r an jugement. ses arrêta son ! irréformables, 19, 20, Aussi, parce qu’il est innocent, Job pose le problème : a Dieu ne fait-il pas périr également le juste et l’impie ? 21-24.

Toutefois, parce que Dieu n’est pas un homme cou

lui, et bien qu’il se croie lui-même innocent, 28-81, il ni pas entrer en discussion avec lui ni comparaître nble en justice ; il n’v a.- d’arbitre entre eux. U"'- Dieu cesse seulement île le frappei, 32 34. De nouveau, il donne libre coui ie plaintes amérea et reDieu, s, , n créateur, de punir a ce poinl ses iniquités, . 1-22.

Bophar veut < mdre Job, xi, 2,, . Celui-ci se prétend irréprochable devant Dieu ; si Dieu voulait révéler li lob, on verrait qu’il a t. indulgent, 1-6. La perfection divine est inensurabb mce irrésistible el selle, : < II. Si.loi. prie Dieu, -'il cesse de l’oflen il redeviendra | | heureux, 13-19 Raillé nis, qui se i ii ni d’un justee l d’un inno Job invoque Dieu, 1 1 Dieu daigne l'écouter, mi. I, Connu.' ux, il iail que le créateui de toutes chosea puis* im

surtout, qu’il est fort, sage et prudent et qu’il fait tout ce qu’il veut, xii, 7-xiii, 2. C’est avec Dieu et non avec eux. qui sont de mauvais avocats de Dieu et le défendent par des mensonges, qu’il veut plaider sa cause, 3-22, et il lui demande hardiment pour quelles fautes il le punit, 23-28. Dieu poursuit-il donc ainsi l’homme fragile et mortel ? xiv, 4-6. Au lieu de le faire mourir, Dieu le punit de ses péchés, 13-17.

Éliphaz reproche alors à Job de détruire ainsi la crainte de Dieu et d’anéantir la piété, xv, 4. Il avoue donc son iniquité, 5, 6. A-t-il assisté aux conseils de Dieu ? 8. Tient-il pour peu de chose les consolations de Dieu, qu’on lui apporte ? 11. Il tourne sa colère contre Dieu, 13. Dieu ne se fie pas même à ses saints, et les cieux ne sont pas purs devant lui ; combien moins l’homme, pervers et injuste, peut-il l'être, lui qui fait le mal comme on boit de l’eau ? 14-16. C’est à la fois un fait d’expérience et l’enseignement des sages, 17-19 : le méchant qui a levé sa main contre Dieu, qui a bravé le tout-puissant, 25, est malheureux durant sa vie ; sa prospérité est passagère, et Dieu le fera périr par le souffle de sa bouche, 20-30. Job riposte que Dieu l’a livré au pervers et l’a jeté aux mains des méchants, xvi, 11, quoiqu’il n’y ait pas d’iniquités dans ses mains et que sa prière soit pure, 17. Si ses amis l’accusent, il a au ciel un témoin, un défenseur dans les hauteurs : c’est Dieu qu’il implore, qu’il constitue son juge et sa caution, 19-21 ; xvii, 2-4.

Baldad décrit le sort funeste du méchant, dont il est assuré, XVIII, 5-21, en laissant entendre qu’il vise Job coupable. Celui-ci prend sur lui la responsabilité de sa faute, xix, 4, et déclare que Dieu l’opprime et l’enveloppe de son filet, 6-20. La main de Dieu l’a frappé, 21. Il a pourtant la certitude qu’il sera vengé, qu’il verra Dieu et que la justice de sa cause sera reconnue, 2329. Sophar réplique vivement, en décrivant à son tour la terrible destinée, que Dieu réserve au méchant, xx, 4-29. Job a vii, au contraire, la prospérité des méchants. La verge de Dieu ne les touche pas, xxi, 7-9. Ils refusent de reconnaître le tout-puissant et de le prier. 14-15, et Dieu ne leur donne pas un lot dans sa colère, 17. Il les punit, dit-on, dans leurs enfants ; mais ce sont eux qu’il devrait châtier, 19-21. Ln prétendant que Dieu, le juge des êtres les plus élevés, donne toujours le malheur aux méchants, veut-on lui faire une leçon de sagesse ? 22. En fait, au jour du malheur, le méchant est épargné et il meurt heureux, 23 33.

Pour la troisième fois, les amis de Job reprennent la discussion et lui reprochent directement ses fautes. Eliphaz déclare catégoriquement que, puisque la justice el l’intégrité de l’homme ne sont d’aucune utilité à Dieu, ce n’est pas à cause de sa pieté que Dieu châtie

Job, xxii, 2-4, el il énumère les fautes de son ami, ."> II. Dieu, qui habite les hauteurs du ciel, les voyait et

les jugeait, 12-20. Que Job se réconcilie donc avec lui el l’apaise, el la prospérité lui reviendra. 21-30. Job voudrait rencontrer Dieu, arriver jusqu'à son trône pour plaider sa propre cause devant lui el ôti xxiii. 3-7 ; mais il ne le trouve pas, 8, Cependant Dieu connaît ses voii idélité, i' 1 12. MaiIl aal

souverain et innoiialile en ses desseins, el il exécutera

celui qu’il a d'éprouver Job. 13-17. Pourtant, puisque le tout-puissani connaît les temps, pourquoi ne fait-il pas voir son jour à ceux qui le servent ? xxiv. 1. Les méchants oppriment les innocenta, bI Dieu ne prend forfaits, i 12. Les violenta et lea impiea sont heureux jusqu'à la mort. 13-26 En réponse, Baldad se contente de dire que Dieu eal puissant et que l’homme ne peut pasi tre purel juste devant lui, puisque la inné perd ut clarté et les étoiles ne sont pas pures veux, xxv. 2-6, .lob proclami aussi hautement qui on ami la pi divine, qu’il décrit mervalK"

leusement, xxvi, '> 1 1